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A propos de la pub !

Mille excuses pour celles et ceux qui visitent mon blog, il y a des pub qui apparaissent....Je ne suis pas responsable de ces publications et ça me met même dans des situations désagréables quand je vois, par exemple, des annonces pour la calendrier vaccinal, des boissons énergisantes... !!!  Je vais essayer de remédier à ça pour que ces pubs n'apparaissent plus !!! Bonnes visites - tout de même - !  Prenez soin de vous. Michel.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 00:57

 Semences, fruits et légumes bio, chez Kokopelli, l'association pour en prendre de la graine ! Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

HOMENATURO-ALIMENTATION BIO 

Kokopelli,

 

derrière ce joli nom

 

se sème la révolte

 

 

 Semences Bio interdites en France à coup de procès   

 

L'Association Kokopelli, logoKOKOPELLI qui commercialise des semences bio, perd ses procès contre les multinationales. Ces partisans d'une agriculture douce et durable pourraient mourir, comme leurs graines encore libres de droits.


"La semence, essence même de la vie, est aujourd'hui menacée. 12000 ans de construction collective patiente et réfléchie ont abouti à la création d'un patrimoine végétal, technique et culturel inestimable, commun à toute l'humanité.
Cette richesse court aujourd'hui le risque d'être confisquée par une infime minorité".


Etre considéré et traité comme hors la loi pour des semences naturelles de fruits et légumes paraît tellement dément que l'on n'y croit pas et puis en cherchant un peu on est bien obligé d'admettre que ces faits sont vrais, réels et avérés : les fruits et légumes non répertoriés semblent tellement dangereux qu'ils entraînent les fournisseurs de ces semences aux tribunaux ! Mais au fait, pourquoi sont-ils dangereux, en quoi une tomate peut-elle représentée un danger et surtout pour QUI ? La réponse n'est pas à aller chercher bien loin : pour les lobbys de l'industrie agro-alimentaire, bien entendu !!

Visionnez cette vidéo images[19] pour bien comprendre ce que réalise pour NOUS l'Association Kokopelli

 

Sur le même sujet lire :

Les semences et la biodiversité en danger ! 16/10/2012
Acheter des légumes bio, serait-ce hors la loi ? 13/09/2011
Pour l'EFSA, manger bio préserve bien la santé ! 11/11/2011
Loi sur les semences : le germe de la colère 19/12/2011
Les maladies dégénératives 17/01/2012
Salon de l'Agriculture, les victimes de pesticides sont là 01/03/2012
Dans la presse : la Drôme premier département BIO ! 01/03/2012
La bio à la campagne...présidentielle

25/01/2012

 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 18:19

1 an après Fukushima, le peuple Japonais majoritairement contre le nucléaire. Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

NUCLEAIRE 

1 an après la catastrophe de Fukushima,

 

 80% des Japonais veulent l'abandon du nucléaire

Quatre Japonais sur cinq veulent voir leur pays se détacher du nucléaire pour finir par l'abandonner complètement, selon un sondage publié dimanche, un an après la catastrophe de Fukushima.


 

Communiqué de presse AFP-18 mars 2012

NUCLEAIRE EXPLOSION FUKUSHIMA

 

 

Ils sont 80% à se dire favorables à l'abandon du nucléaire comme source d'énergie, et seulement 16% à vouloir son maintien, selon cette enquête menée auprès de 3.000 personnes et publiée dimanche par le Tokyo Shimbun.

Toutefois, 53% estiment qu'il faut continuer à court terme à employer les réacteurs nucléaires lorsque la demande en électricité l'exige.

Depuis l'accident de l'an dernier à la centrale de Fukushima, à la suite du tremblement de terre suivi du tsunami le 11 mars 2011, la quasi-totalité des réacteurs ont été soit arrêtés pour vérification, soit maintenus à l'arrêt après leur période d'entretien en attendant de nouvelles règles de sécurité. Seuls deux des 54 réacteurs du pays sont actuellement en service.

 

 

NUCLEAIRE-3

  Lire sur le même sujet : 

La Tragédie Japonaise et le nucléaire (12.03.11)
 Résumé, un mois après au Japon  

Dans la presse : Prévention contre les radiations à Fukushima

Fukushima, 1 an après : la journée d'actions mondiales

Greenpeace : Non, Le nucléaire sûr n'existe pas


L'énergie nucléaire en France : 

Dossier : " Le nucléaire en France..."

Maladies dégénératives, leucémies et nucléaire : trop de cas

Quand la Centrale de Fessenheim fait peur

Fukushima jugé aussi grave que Tchernobyle et après, Fessenheim ?  
Démantèlement  La centrale nucléaire de Brennilis en Bretagne  
Dans la Presse : La centrale de Brennilis et le Gaz de Schiste en France

En Corse les cancers de la Thyroïde sont bien liés à Tchernobyl

Tchernobyl et la France : une justice sans nuage...pour les responsables

Dans la presse : Energie Nucléaire en France et en Allemagne

 

Le saviez-vous ? 

L'accord passé entre l'OMS et Agence du Nucléaire

OMS et Industrie Nucléaire d'étranges liens


Les pétitions : 

Pétition pour l'indépendance de l'OMS face au Nucléaire
CRIIRAD, Communiqué sur la radioactivité en France (23.03.11)
Pétitions CRIIRAD :
" Appel aux pouvoirs publics pour la transparence des analyses de l'air " (26.03.11)  
" Non à la radioactivité dans nos objets du quotidien "  (17.03.11)

 

Pour plus d'infos consultez le dossier :

 

GRANDES CAUSES 

 

 

 

 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 18:02
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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 19:07

  Le sommeil et la santé Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

 

HOMENATURO-Le bon sommeil --copie-1

 

16 Mars 2012 12ème Journée du Sommeil®


bn226069 

A cette occasion et comme chaque année,

 l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance

a communiqué ses objectifs :


Sensibiliser le grand public sur le sommeil et favoriser le dépistage en s’appuyant sur les structures de soins existantes.

 

 

 

 

Cette année,  l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance a chercher à mettre en évidence la corrélation entre Sommeil & Performance, ar0524060200 les résultats de cette étude sont sans appel, oui : il y a bien nécessité à bien dormir pour être performant. 

Consulter l'étude f rond dro

 

SOMMEIL ETUDE MARS 2012

Nuits trop courtes, veilles trop tardives ou siestes trop longues, le sommeil reste le parent pauvre de la santé.

SOMMEIL ETUDE MARS 2012-3-A20528  SOMMEIL ETUDE MARS 2012-3-B

 

 

Pour une meilleure lecture,

si vous souhaitez recevoir cet article au format PdF par mail adressez-moi votre demande via le formulaire de contact du blog.

 

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 18:19

Risques du  nucléaire civil, coût de l'énergie nucléaire en France, Démentèlement des centrales Française : exemple de Brennilis, stock des comprimés d'iode ou transparence de l'information du public liée aux activités des Centrales Nucléaires en France, cet article tente de faire un tour d'horizon de la politique nucléaire en France, 1 an après Fukushima.Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

NUCLEAIRE 11 mars 2011-11 mars 2012,

1 an après la catastrophe de Fukushima,



L' Energie Nucléaire en France c'est :


- La sécurité absolue

contre des tentatives d'intrusion ou 

des tentatives d'attentats à l'intérieur des centrales 

CENTRALES GREENPEACE

Neuf militants Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine le 5 décembre 2011 et deux autres sont restés cachés quatorze heures dans la centrale de Cruas.

Le tribunal de Privas a relaxé les « deux de Cruas » en raison de l’annulation de leur garde à vue. Quant au tribunal de Troyes, il s’est déclaré incompétent, estimant qu’il ne s’agissait pas d’une violation de domicile, comme le procureur l’avait plaidé, mais bien d’une intrusion sur un site intéressant la défense nationale, ce qu’avait défendu l’avocat de Greenpeace.

Pour plus détails, suivez le récit des procès ici b ok mod ident.

 

L' Energie Nucléaire en France c'est :

 

- la sécurité absolue des infrastructures,d'autant que, comme

nous l'ont affirmé tous les gouvernements successifs de la

France, celle-ci n'a à craindre ni les tsunamis, ni les

tremblements de terre 

26 février 2012 Un tremblement de terre a réveillé de nombreux habitants de Charente-Maritime ce dimanche matin  à 4h51, selon «Sud Ouest». L'épicentre de ce séisme de 3,8 sur l'échelle ouverte de Richter se situe dans la ville ostréicole de Marennes, près de l'île d'Oléron.

Carte seisme Embrun

26 février 2012 Un séisme de magnitude 4,9 a été ressenti ce dimanche soir dans le Var et les Alpes-maritimes. Son épicentre a été localisé dans les Hautes-Alpes.

27 février 2012 le Bureau central de sismologie français a enregistré ce lundi une nouvelle secousse, de magnitude 4, lundi dans les Alpes de Haute-Provence.

 

"Le séisme de dimanche est la plus forte secousse, dont l'épicentre se trouve sur le territoire français, depuis 1959", explique Sophie Lambotte sismologue, responsable du Réseau national de surveillance....

Comment analysez-vous l'activité sismique dans cette région ?
L'épicentre du phénomène de dimanche soir se trouve dans la zone sismique de l'arc briançonnais. Dans cette région, nous observons régulièrement des crises sismiques avec plusieurs milliers d'événements de magnitude 2 voire 3.

Ces secousses rapprochées sont-elles annonciatrices d'un plus gros séisme dans la région ?
Ce n'est pas à exclure. La sismicité de la mer Ligure entre la Côte d'Azur et la Corse est une zone à risques. Elle est très surveillée. Nous ne sommes pas à l'abri d'un gros tremblement de terre

Vendredi 2 mars : Un nouveau séisme, d'une magnitude de 4,1 sur l'échelle de Richter, s'est produit vendredi matin dans les Alpes de Haute-Provence, selon le Bureau central de sismologie français, le troisième cette semaine.

Ce tremblement de terre qualifié de «modéré», «vraisemblablement une réplique» nouvelle dans la série commencée dimanche soir, a été ressenti dans un rayon d'une soixantaine de kilomètres autour de l'épicentre, situé près de Barcelonnette. La Haute vallée de l'Ubaye est «connue pour des crises sismiques (nombreux petits séismes) associées à des périodes relativement longues après le choc principal», selon la même source. Ainsi, en 2003-2004, plus de 16 000 séismes avaient été enregistrés par l'observatoire régional Sismalp de Grenoble. «Il est donc tout à fait possible que d'autres séismes se produisent encore dans les semaines ou les mois qui viennent sur ce secteur», ajoute le Bureau central de sismologie français. 


Il est intéressant de juxtaposer  les sites d'implantation des centrales nucléaires en France

 

CENTRALES NUCLEAIRES EN FRANCE

 

les failles sismiques Françaises : carte-aleas-sismiques-nuclerair-france.jpg

 

    NUCLEAIRE SEISMES FRANCE macro 12 mois  

et la carte des Epicentres des séismes ayant généré une alerte au cours des 12 derniers mois (année 2011/2012).

Source crédit photo : Bureau Central de sismologie Français 

 

 

 

 

 

 

 

   

L' Energie Nucléaire en France c'est :


-  L'indépendance énergétique 


Alerte “orange” pour les 1er et 2 février 2012

secupaca.jpgEn raison des températures exceptionnellement basses, la consommation électrique de région PACA est susceptible d’atteindre un niveau important (proche des 6500 MW) dès ce soir, 1er février.

Les Alpes-Maritimes, le Var et Monaco ont été placés en alerte orange par RTE pour la journée de jeudi, dans le cadre du dispositif Ecowatt visant à passer sans coupures les pics de consommation d'électricité, a-t-on appris mercredi dans un communiqué.

Les consommateurs sont ainsi invités à modérer leur consommation d'électricité jeudi particulièrement entre 18H et 20H, les prévisions de consommation s'annonçant élevées pour cette journée où les températures devraient atteindre jusqu'à -2° dans la nuit, selon la filiale d'EDF en charge du réseau national à haute tension.

Dans ces conditions, le réseau régional de transport de l’électricité pourrait atteindre ses limites de fonctionnement.

Avec le recours massif et typiquement français du chauffage électrique, en particulier dans l’habitat locatif, donc mis en place par les gouvernements successif et, malgré son parc nucléaire et son “ indépendance énergétique “, la France importe massivement de l’électricité de ses pays voisins. Et, le pays avec lequel la France échange le plus d’électricité est… l’Allemagne. Mais pas pour voler au secours de ces Allemands qui ont dû fermer leurs réacteurs, en leur vendant de notre électricité… Non : le dernier relevé mensuel de RTE (Réseau de transport d’électricité), en date de décembre 2011 et arrêté au 6 janvier 2012, était catégorique. En décembre 2011, la France aura vendu 613 GWh à l’Allemagne, mais en aura importé 884 GWh… Soit un solde exportateur déficitaire de -271 GWh, au crédit de l’Allemagne.

Aujourd’hui, la France est le seul pays en Europe à promouvoir le chauffage électrique : une option aussi chère qu’inefficace, qui prend des millions de Français au piège de la précarité énergétique, et qui n’a été développée que pour écouler la production d’électricité nucléaire. Par ailleurs, le pic de consommation généré par les millions de convecteurs français propulse nos émissions de CO2 vers le haut.

 

L' Energie Nucléaire en France c'est :


NUCLEAIRE-2

-  Une énergie propre, économique et

écologique 

 

Proposée par le WWF en mai 2011, de l’idée d’un audit des coûts du nucléaire est sorti : Le rapport sur les coûts du nucléaire publié le mardi 31 janvier 2011 par la Cour des Comptes.

Malgré plusieurs impasses, il met à mal le mythe du nucléaire bon marché et des coûts maîtrisés de l’atome, plaçant les décideurs dans l’obligation d’effectuer des choix.

Quelques points forts émergent de ce rapport :

Un investissement initial lourd et des charges futures incertaines.

Un coût de construction qui augmente : en 22 ans le coût de construction a été multiplié par deux, passant de 1.7 Md'€ en 1978 (centrale de Fesseheim) à 2,6 Md'€ en 2000.

Des dépenses de recherche importantes : avec 1 Milliard d'€uro en moyenne par an. Autrement dit, autant d'investissements qui ne sont pas allés aux énergies renouvellables.

Augmentations prévues : charges de maintenance, coût de production globale, dépenses de démentèlement.

 Déchets nucléaires, un fardeau trop lourd même calculé de manière incomplète.

Le démentèlement est abbérant : Les dépenses pour le démantèlement des 58 réacteurs français en fonctionnement – sans inclure la dépollution des sites - sont estimées à 18,4 milliards d’euros, suite à un calcul d’EDF que la Cour des Comptes refuse de cautionner. Rappelons  qu’en Suisse, 17,5 milliards d’euros sont prévus pour le démantèlement de… 5 réacteurs.


L'après Fukushima en France
Voir la vidéo f rond dro

 

La prolongation des réacteurs existants entraînera des coûts impressionnants : Selon EDF, il serait nécessaire d’investir pour cela 50 milliards d’€ sur quinze ans, et 55 milliards si l’on intègre les dépenses prévues pour améliorer la sûreté suite à Fukushima. Cela nécessiterait d’investir 3,7 milliards d’euros par an.

La problématique du coût d'un accident en France : Si un accident survenait maintenant, seuls 90 millions d’euros seraient à la charge de l’exploitant, alors qu’une catastrophe comme celle de Fukushima se chiffre en milliers de milliards d’euros…

Lire le rapport complet de la cour des Comptes f rond dro

Lire le communiqué de presse de la cour des Comptes f rond dro

Conclusion de la Cour des Comptes :(...) " La Cour constate que d’ici la fin de l’année 2022, 22 réacteurs sur 58 atteindront leur quarantième année de fonctionnement. Par conséquent, dans l’hypothèse d’une durée de vie de 40 ans et d’un maintien de la production électronucléaire à son niveau actuel, il faudrait un effort très considérable d’investissement équivalent à la construction de 11 EPR d’ici la fin de 2022. La mise en oeuvre d’un tel programme d’investissement à court terme paraît très peu probable, voire impossible, y compris pour des considérations industrielles.
Cela signifie qu’à travers l’absence de décision d’investissement, une décision implicite a été prise qui engage déjà la France : soit à faire durer ses centrales au-delà de 40 ans, soit à faire évoluer significativement et rapidement le mix énergétique vers d’autres sources d’énergie, ce qui suppose des investissements complémentaires.
Quels que soient les choix retenus, afin de maintenir la production actuelle, des investissements importants sont à prévoir à court et moyen terme représentant a minima un doublement du rythme actuel d’investissement de maintenance. Ce doublement fera augmenter le coût moyen de production de l’ordre de 10 %.
La Cour juge souhaitable que les choix d’investissements futurs ne soient pas effectués de façon implicite mais qu’une stratégie énergétique soit formulée, débattue et adoptée en toute transparence et de manière explicite. "


Des solutions existent : arrêt de la production d’électricité pour l’export, de l’auto-consommation de la filière nucléaire, utilisation maximum des capacités hydroélectriques et des centrales thermiques classiques existantes (charbon, fioul, gaz). Nous savons que de nouvelles centrales thermiques au gaz ou charbon peuvent être construites très rapidement, et que le remplacement des centrales nucléaires par du thermique classique n’influera que très marginalement sur les émissions globales de gaz à effet de serre.

Penser économie d'énergie, par exemple, saviez-vous que : Chaque panneau publicitaire vidéo, fonctionnant en permanence, consomme autant que 3 ménages français, sont-ils d'une absolue nécessité ?

Autre exemple : Selon le cabinet Enertech, il est possible d’économiser immédiatement 30 % d’énergie sur la consommation des bâtiments grâce à des mesures très simples, comme éteindre tous les équipements qui ne devraient pas fonctionner la nuit et le week-end.

 

Aucune solution énergétique est 100 % écologique ou 100 % économique, ce qui est certain, en revanche, c'est qu'aucune des alternatives au nucléaire énergétique ne présente de dangers de contamination radioactive à court, moyen et long terme.

 

L' Energie Nucléaire en France c'est :


-  La gestion raisonnée des infrastructures en fin de vie

 

Que se passerait-il si l'on ne démantelait pas ?

 Question à un responsable du centre d'ingénierie de la déconstruction d'EDF :

 Réponse : - «Je ne le sais pas et c'est justement pour cela qu'il faut déconstruire».  

Les Japonais estiment qu’il leur faudra 40 ans pour démanteler la centrale de Fukushima. En France, cela fait presque 30 ans qu’EDF tente de déconstruire celle de Brennilis en Bretagne.


Centrale de Brennilis, Finistère, Bretagne. En quelques dates :

1966 : Inauguration de l'unité à eau lourde de Brennilis.

1985 : Arrêt de la centrale. Le prototype ayant été jugé obsolète après avoir fourni au total 6,2 milliards de KWH, soit l'équivalent de la consommation annuelle de la ville de Paris.

1989 : Election du maire de Brennilis, Olivier Herry, un ancien du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). Son élection était du au fait qu' était particulièrement bien placé pour négocier cet "après nucléaire". Des projets, il n’en manquait pas qui le faisaient "rêver la nuit" : dans l’agro-alimentaire, dans le tourisme...

1994 : Olivier Herry jetait l’éponge. En démissionnant de son poste de maire il n’hésitait pas à accuser : sur les 13,5 millions d’aides attribuées par EDF et le CEA, un million seulement était arrivé jusqu’à Brennilis, le reste s’était "évaporé" !

1995 : Après 10 ans de réflexion EDF et le CEA déclarent : " vouloir faire de cette opération de démentèlement un vitrine " pour cette première centrale Française à faire l'objet d'un démentèlement total et promettent : " le retour à l'herbe " après une mise au repos du réacteur pendant...50 ans ! - " Nous voulons un retour à l'herbe immédiat " s'insurgeat alors Jean-Yves Cozan, conseiller général de canton et député, pourtant partisan déclaré du nucléaire.

2007 : Des association dénoncent l'absence de toute enquête publique, indépendante et préalable, s'opposant ainsi au démentèlement partiel.

2007 : La Criirad, après une expertise indépendante rend son rapport d'analyses notamment sur des prélèvements de sédiments, sols et mousses prélèvés à proximité de la centrale nucléaire de Brennilis en 2006 :  activité très supérieure aux limites de détection.Brennilis0001-f0023

Le rapport complet de la CRIIRAD 

2008 : BRENNILIS Demantelement 1photo : ©  Vivement Lundi ! / France 3 Ouest Sortie du film documentaire de Brigitte Chevet : " Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s'éteindre " voir la vidéo f rond dro Le DVD est disponible sur ce site.  

2009 : Démarrage de l'enquête publique le 27 octobre par EDF.

2010 : L'avis défavorable de la commission d'enquête, du 25 mars 2010, bloque la poursuite du démantèlement de la centrale en raison de son caractère prématuré et potentiellement dangereux.

2011 : EDF propose à une vingtaine d'élus locaux la construction d'une centrale à gaz sur le site de la centrale de Brennilis. Ce nouveau projet est une abbération écologique et économique. Voir l'article de presse f rond dro

2012 : Un chantier toujours jugé à risques. Le démentèlement est, de nouveau à l'ordre du jour, le chantier préparatoir a déjà commencé, bien qu'aucune solution de traitement des déchets radioactifs n'ait été trouvé. Les combustibles usagés et fluides contaminés déjà évacués ont été entreposés à Cadarache « dans l'attente de traitement approprié », selon EDF; à terme, les déchets les plus radioactifs seront stockés dans la future unité dédiée au Bugey (Ain)

2020-2030 : Le démentèlement devrait être terminé.


La sécurité du site de Brennilis :

BRENNILISLes bâtiments non nucléaires ont, depuis bien longtemps, été démoli, mais il reste, au beau milieu de la nature – le Parc Naturel Régional d’Armorique des Monts d’Arrée -, et entouré d'un simple petit grillage, le réacteur et les échangeurs irradiés.

Décembre 2000 une montée de la nappe phréatique provoque une inondation dans la station de traitement des effluents.

Janvier 2001 : départ de feu dans un joint inter-bâtiment de la centrale.

Juillet 2010 : Après une intervention à la centrale de Brennilis, un salarié d' une entreprise extérieure a fait un malaise. La personne, de nouveau consciente, a été évacuée vers l'hôpital le plus proche. Cet intervenant effectuait des travaux de maintenance en zone nucléaire sur une pompe, dans le cadre d'un essai périodique sur le circuit de collecte d'effluents.
Les analyses pour déterminer les circonstances de ce malaise sont en cours.

Mars 2012 : Mercredi 29 février dernier, deux salariés qui travaillaient à la découpe d'un tronçon de gaine dans l'enceinte du bâtiment réacteur de la centrale de Brennilis, ont observé sur celui-ci une tâche de mercure d'environ 5 cm2. Cela avait entrainé la fermeture immédiate de la zone du chantier (voir l'information mise en ligne le 2 mars sur edf.com)
Les résultats des analyses, demandées pour tous les intervenants présents dans le local, par le service médical, sont négatifs.


Le coût du démentèlement-vitrine de Brennilis :

Le coût du démantèlement avait été évalué en 2005, à 482 millions d'euros par la Cour des comptes, soit 20 fois plus que l'estimation de la commission PEON qui est à l'origine du parc nucléaire actuel.

 

Les informations autour de la centrale de Brennilis :

Le coût précis du démantèlement est toujours inconnu.

La cartographie exacte des contaminations n'a jamais été diffusée, a-t-elle seulement été établie ?

L'inventaire radiologique initial n'a jamais été effectué.

Les problèmes de sécurité comme le risque d'incendie dans la cuve, par inflammation du zircaloy au moment de son ouverture ne sont pas clairement identifiés.

Les garanties de dépollution totale ne sont pas clairement données.

 

Spécificités de la centrale de Brennilis :

La centrale de Brennilis était une petite centrale de 70 MW.

La centrale de Brennilis devait être un modèle de fonctionnement et de démentèlement.

La centrale de Brennilis devait être la vitrine du Nucléaire civil Français.

Durée de vie de la Centrale de Brennilis : 19 ans

Quantité d'énergie produite : 6,2 milliards de KWH soit 1 année de la consommation électrique de Paris.

Durée de mise en chantier du démentèlement : 27 ans

Durée totale prévue du démentèlement : 35 voire 45 ans

Estimation des déchets : environ 100.000 tonnes de déchets - dont 20% radioactifs- déjà déblayés, aucune estimation des déchets restant.

Garantie totale de décontamination du site : aucune.

La centrale de Brennilis est située dans les Monts d'Arrée, le "Yeun Elez " en Breton. C'est là que la tradition bretonne situait la porte de l'enfer...

 

Sources :  Association S-eau-S (qui publie un passionnant historique de Brennilis)- AFP - Agence Bretagne Presse - Annuaire des Mairies de France, Brennilis - Ouest-France - Le Télégramme -  Association sortons du nucléaire - CRIIRAD - Production vivement lundi ! - Office de Tourisme des Monts d'Arrée - EDF - AREVA - CEA - France 3 - TF1-...etc.


L' Energie Nucléaire en France c'est :


-  La sécurité sanitaire absolue  des riverains des centrales 


NUCLEAIRE-4

 

Un "excès de cas" de leucémie chez des enfants de moins de 15 ans a été observé autour de dix-neuf centrales nucléaires françaises sur une période de six ans. L'étude relève quatorze cas de leucémie d'enfants dans un rayon de moins de cinq kilomètres autour des dix-neuf sites nucléaires sur la période de 2002-2007, alors que les taux d'incidence nationaux prédisaient la survenue de 7,4 cas en moyenne. Des études sont toujours en cours.

 

 

 

L' Energie Nucléaire en France c'est :


-  La transparence gouvernementale liée aux risques

sanitaires 

 

13 juin 2006 : La loi sur la transparence et la Sécurité en matière Nucléaire demande aux exploitants nucléaires de rédiger un rapport présentant leur bilan en matière de sûreté, de radioprotection et d'environnement.

26 avril 1986, catastrophe à la centre de Tchernobyl

29 avril 1986 : Le gouvernement français annonce et estime alors qu’aucune mesure particulière de sécurité n’est nécessaire. Le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), placé sous la direction du professeur Pierre Pellerin et sous la tutelle du ministère de la Santé, annonce par un premier communiqué qu'« aucune élévation significative de la radioactivité n'a été constatée »

Nucléaire-carte

Le 30 avril, la présentatrice Brigitte Simonetta annonce dans un bulletin météorologique d'Antenne 2 que la France est protégée du « nuage » par l’anticyclone des Açores. Selon Michèle Rivasi, « par la suite, nous avons su qu'il s'agissait d'un ordre qui avait été donné à la météo d'agir ainsi... ».

 

capture d'écran de la carte météo diffusée sur France 2 le 30/04/86

 

2 mai 1986, le même professeur Pellerin diffuse un communiqué selon lequel « les prises préventives d'iode ne sont ni justifiées, ni opportunes » et « il faudrait imaginer des élévations dix mille ou cent mille fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d'hygiène publique»

12 aout 2011, toute la presse Française révèle : Une étude prouve l'augmentation des cancers de la thyroïde en Corse après Tchernobyl. Depuis 25 ans, des médecins corses constatent une recrudescence des cancers de la thyroïde. Une nouvelle étude démontre un lien avec la catastrophe nucléaire de Tchernobyl...  

7 septembre 2011, la cour d'appel de Paris a ordonné un non-lieu à l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI), le professeur Pierre Pellerin. Mettant un point final à l'enquête ouverte en 2001 sur l'impact du nuage dans l'hexagone. Une décision conforme à la demande du ministère public.

 

L' Energie Nucléaire dans le Monde c'est :


-  La transparence et l'indépendance en matière de sécurité sanitaire de L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 

 

OMS-LOGO-L’accord WHA12-40 ou accord OMS/AIEA

ACCORD ENTRE L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE ATOMIQUE ET L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Voir l'accord dans son intégralité : b ok mod ident

Adopté par la Première Assemblée mondiale de la Santé le 17 juillet 1948 cet accord stipule, entre autre : " L’Agence internationale de l’Énergie atomique et l’Organisation mondiale de la Santé conviennent que, en vue de faciliter la réalisation des objectifs définis dans leurs actes constitutionnels respectifs, dans le cadre général établi par la Charte des Nations Unies, elles agiront en coopération étroite et se consulteront régulièrement en ce qui concerne les questions présentant un intérêt commun. "

A ce jour, l'OMS ne reconnait que 50 morts des suite de la catastrophe de Tchernobyl.

 

-  La prise en charge efficace et rapide des populations par les gouvernements en cas d'accidents nucléaires civils 

 

 

Communiqué de presse AFP

FUKUSHIMA, 1 an après NUCLEAIRE EXPLOSION FUKUSHIMA

06/03/2012 

FUKUSHIMA (Japon) -

Un an après avoir été forcés d'abandonner leur domicile à cause de la catastrophe nucléaire de Fukushima, des dizaines de milliers de réfugiés vivent toujours dans l'incertitude du lendemain, sans savoir quand -- ou si -- ils pourront rentrer chez eux.

Certains de ceux qui ont fui les nuages radioactifs crachés par les coeurs de réacteurs en fusion après le passage du tsunami le 11 mars 2011 pourraient être autorisés à revenir d'ici quelques années, une fois les localités décontaminées.

Mais d'autres risquent d'attendre des décennies, car certaines villes sont devenues trop dangereuses et inhabitables.

Douze mois après le désastre, peu de réfugiés ont reçu les indemnités espérées de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère la centrale Fukushima Daiichi.

(...)

"Nous sommes toujours vivants. Nous ne sommes pas encore morts", affirme un riziculteur de 70 ans, dont les rizières étaient situées à quatre kilomètres seulement de la centrale.

"Certains disent qu'on pourra rentrer chez nous dans 30 ou 40 ans, mais comment va-t-on vivre jusque là ? ", ajoute le vieil homme qui a refusé de donner son identité.

Près de 2 millions de personnes devraient recevoir des dédommagements de Tepco, parmi lesquels les réfugiés expulsés d'une zone de 20 kilomètres de rayon autour de la centrale accidentée.

Les avocats des victimes accusent Tepco de traîner les pieds pour compenser les biens - terrains et habitations - devenus invendables à l'intérieur de la zone d'exclusion.

Outre le remboursement de frais occasionnés par l'évacuation forcée, l'opérateur a offert de verser une indemnité pour "souffrances mentales" de 120.000 yens (1.200 euros) par mois, mais exige que les bénéficiaires renouvellent leur demande tous les trois mois, via une procédure longue et complexe.

Tsutomu Aoki, l'un des avocats qui aident les réfugiés originaires de Futaba, agglomération où a été construite la centrale, ne décolère pas contre la lenteur des versements.

"Ces personnes évacuées ont besoin d'argent pour vivre", dit-il. "Leur problème est de savoir pendant combien de temps cet argent sera versé. Tepco n'a montré aucune considération pour leurs conditions de vie."

Pour les 1,5 million de personnes en dehors de la zone d'exclusion qui ont vu leurs terres agricoles polluées et leurs commerces fermés, l'opérateur offre une indemnité de 400.000 yens (4.000 euros) pour les femmes enceintes et les enfants, montant auquel s'ajoutent 200.000 yens (2.000 euros) s'ils se sont enfuis volontairement, et seulement 80.000 yens (800 euros) pour tous les autres.

Ce versement unique est censé couvrir la période allant de la catastrophe au 31 décembre de l'an dernier.

La société n'a encore rien prévu pour la suite, mais exige de ceux qui acceptent ces sommes de s'engager à ne pas réclamer d'autre compensation pour cette période.

L'avocat Izutaro Managi estime injuste que Tepco essaye de clore ces dossiers, alors que les effets des radiations peuvent n'apparaître qu'après plusieurs années.

"L'accident n'est pas terminé et les victimes n'évaluent pas encore clairement les dommages subis", explique-t-il.

Une porte-parole de Tepco a indiqué que le groupe essayait de régler les dossiers en attente et avait pour cela augmenté le nombre de personnes chargées de leur traitement de 3.000 à 10.000.

Pour le cultivateur Mamoru Narita, qui vit à Koriyama, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de la centrale, les 80.000 yens auxquels il a droit ne sont qu'une infime partie de ce qu'il estime avoir perdu dans la catastrophe.

"Je faisais pousser mon riz sans engrais ni pesticides, afin de garantir une sûreté alimentaire et protéger l'environnement", rappelle M. Narita, 61 ans.

"Aujourd'hui, tout l'environnement a été pollué et nous ne recevons que cette somme? Est-ce que nous les agriculteurs, nous devons rester sans rien faire?"

Mia Isogai, 31 ans, qui a fui avec son mari et son fils de 2 ans vers la ville de Yokohama (sud de Tokyo), affirme que sa famille est au bord de la ruine.

"On se nourrit grâce à mon salaire à mi-temps. Mais on ne peut pas payer le loyer", dit-elle, ajoutant que son mari n'a pas encore retrouvé de travail.

La famille doit recevoir au total 760.000 yens de Tepco, soit trois mois de salaire moyen au Japon.

"Notre propriétaire a dit qu'il ne demandait pas de loyer jusqu'à l'été. Mais ça va venir vite et je ne sais pas ce qu'on fera après."

Source : © AFP


La France et les comprimés d'iode :

Bien que les autorités françaises, comme l'a affirmé Nicolas Sarkozy en personne, considèrent notre industrie atomique comme « l'une des plus sûres au monde », elles n'écartent cependant pas l'éventualité d'un accident nucléaire. Cet été, les préfets et les directeurs des Agences régionales de santé (ARS) ont reçu une circulaire leur enjoignant de renouveler le stock de pastilles d'iode et de réorganiser son mode de distribution.

Au lendemain de la catastrophe nucléaire de Fukushima, en mars dernier, un début de psychose s'était emparé de la population française : la pharmacie centrale des armées avait reçu des centaines d'appels de particuliers et d'officines désireux de se procurer des pastilles d'iode. Heureusement, si le « nuage » japonais a bien atteint l'Hexagone, la radioactivité mesurée a été extrêmement faible, sans commune mesure avec celle relevée au Japon et dans le Pacifique.

Ces fameuses pastilles d'iode ont pour objectif de saturer la glande thyroïde d'iode stable ; elles évitent ainsi que l'iode radioactif répandu dans l'atmosphère se fixe sur l'organe et provoque un cancer à plus ou moins long terme.

Tests de stabilité

Dans le cadre du plan Orsec-iode, 110 millions de comprimés (1) dosés à 65 milligrammes ont été commandés à la pharmacie centrale des armées en remplacement des comprimés disponibles actuellement et dont la date de péremption avait été prolongée par les autorités sanitaires jusqu'au 31 décembre… ce que n'ont pas manqué de reprocher les militants antinucléaires.

Visant à protéger la population « en cas de rejet d'iode radioactif dans l'atmosphère », le plan Orsec-iode existe depuis novembre 2001, soit deux ans après l'inondation de la centrale du Blayais située en Haute Gironde.

Le coût d'achat des nouveaux comprimés se monte à 5 millions d'euros (dont 700 000 euros pour la zone Sud-Ouest). Mais, par souci d'économie, il n'est pas exclu que la durée de vie des nouvelles pastilles, initialement fixée à quatre ans, soit revue à la hausse. Tout dépend, indique le directeur de l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (2), « des tests de stabilité en temps réel effectués par le fabricant et dont les résultats sont validés par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ».

Une telle quantité de comprimés est destinée à combler les besoins français en cas de catastrophe touchant les installations nucléaires. Le Grand Sud-Ouest en compte huit : les quatre réacteurs de la centrale du Blayais, les deux réacteurs de Golfech, non loin d'Agen, dans le Tarn-et-Garonne, et les deux réacteurs de Civaux dans la Vienne, au nord de Poitiers.

Les habitants vivant dans un rayon de 10 kilomètres autour d'une centrale atomique (la zone couverte par un plan particulier d'intervention) possèdent leurs propres pastilles d'iode, distribuées lors de campagnes récurrentes. Dans le cas du plan Orsec-iode, il s'agit de permettre à la population, partout sur le territoire français, l'accès aux pastilles d'iodure de potassium.

À distribuer rapidement

L'efficacité des comprimés d'iode est maximale s'ils sont ingérés une heure avant le rejet d'iode radioactif et au plus tard vingt-quatre heures après l'exposition. Compte tenu de ces paramètres, les conditions - rapides - de distribution des cachets sont capitales.

Il appartient aux préfectures d'anticiper tout risque d'accident : elles s'appuieraient sur les mairies approvisionnées à partir d'un ou plusieurs centres de stockage départementaux. Ces derniers disposeraient de douze heures maximum pour acheminer les pastilles.

Rester à l'abri

Néanmoins, en cas d'accident nucléaire, les pastilles d'iode ne sont pas la panacée. Outre qu'elles ne protègent pas l'organisme contre tous les éléments radioactifs, elles ne dispensent pas de prendre d'autres précautions, en particulier la non-ingestion d'aliments locaux (légumes, lait…) susceptibles d'être contaminés et la nécessité de se calfeutrer chez soi.

Sortir pour se procurer des pastilles ou rester chez soi, faudra-t-il choisir ?

« La distribution des comprimés d'iode fait partie des mesures possibles de protection des populations en cas d'accident nucléaire, au même titre que la mise à l'abri », justifie la Direction générale de la santé.

« Les mesures seront décidées au cas par cas en fonction de l'évaluation de la situation menée par les autorités. »

(1) Dont 300 000 pour la Charente, 600 000 pour la Charente-Maritime, 400 000 pour la Dordogne, 200 000 pour le Gers, 1,4 million pour la Gironde, 400 000 pour les Landes, 300 000 pour le Lot-et-Garonne et 600 000 pour les Pyrénées-Atlantiques. (2) L'Eprus dépend du ministère de la Santé.

Source : journal Sud-Ouest

 

-  La prise de conscience à travers le monde : 

 

CENTRALES NUCLEAIRES EN FRANCE-MONDE

Allemagne : Après une remise en question du nucléaire au sein du pays, le gouvernement Allemand a finalement décidé lundi 30 mai 2011 de renoncer totalement à l’énergie nucléaire malgré ses 17 centrales nucléaires.

En Europe, l'Espagne, la Belgique et la Suède prévoient de sortir du Nucléaire.

Grande Bretagne : le programme est gelé et le gouvernement refuse toutes subventions aux investisseurs privés.

Ailleurs en Europe : Finlande, Pays-bas, Hongrie, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Bulgarie sont autant de pays qui ne remettent pas en cause l'énergie nucléaire. Par ailleurs dans plusieurs de ces pays les associations et la population demande qu'un Audit soit effectué sur cette énergie, à l'exemple de celui de la Cour des Comptes en France, la Finlande et les Pays-bas auraient donné leur accord.

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Japon : Après Fukushima ENFANTS FUKUSHIMA et malgré la fermeture de 51 réacteurs nucléaires (état du parc nippon mi-février 2012), le Japon n’est pas plongé dans le noir : la mise en œuvre de mesures simples a permis de réduire le pic de consommation d’électricité de 18 % !

 

 

-  Alors, le nucléaire une énergie comme les autres ? 

 

Les risques liés aux irradiations restent mal connus,

en 1997 le journal l'Express publiait un article qui, le moins que l'on puisse dire, n'a guère retenu l'attention de nos pouvoirs publiques

 NUCLEAIRE-5Nucléaire : le cancer à petites doses Par Casteret Anne-Marie, publié le 17/04/1997

  50 ans après Hiroshima, on vient de découvrir que même de faibles doses de radiations représentent un risque accru de cancer

 

  Pour la première fois, une étude épidémiologique publiée par la revue Santé et travail prouve l'effet cancérogène des rayons ioniques, même à faible dose.
50 millisieverts, c'est la dose annuelle maximale admise pour les personnes directement exposées au risque nucléaire. C'est aussi la dose reçue, il y a cinquante ans, par quelques milliers d'habitants de Hiroshima et de Nagasaki. Or, longtemps considérée comme insignifiante, car faible, cette irradiation se révèle cancérogène à long terme.


Lire l'article complet f rond dro


 

 -  Ils l'ont dit , ces petites phrases qui tuent...le nucléaire

 

c612241f629f9c1b7530388fb2843978.jpg Mikhaïl Gorbatchev : "La véritable ampleur de Tchernobyl demeure au-delà de notre compréhension"
  Cette phrase a été prononcée par Mikhaïl Gorbatchev le 1er mars 2011, dix jours avant Fukushima et un peu plus d’un mois avant la 25e commémoration de Tchernobyl.

 Hubert Reeves (astrophysicien), Stéphane Hessel, Bernard Lietaer (économiste), Tony Benn (ancien ministre travailliste Britannique), tous à la suite de leurs expériences et de leurs réflexions ont pris la parole pour parler de l'énergie Nucléaire, lisez ici ce qu'ils en disent :f rond dro

 

 

 

 

NUCLEAIRE-3  Lire sur le même sujet : 

La Tragédie Japonaise et le nucléaire (12.03.11)
 Résumé, un mois après au Japon  

Dans la presse : Prévention contre les radiations à Fukushima

Fukushima, 1 an après : la journée d'actions mondiales

5 mai 2012 Au Japon le dernier réacteur nucléaire est stoppé

Greenpeace : Non, Le nucléaire sûr n'existe pas

L'énergie nucléaire en France : 

Dossier : " Le nucléaire en France..."

Maladies dégénératives, leucémies et nucléaire : trop de cas

Quand la Centrale de Fessenheim fait peur

Fukushima jugé aussi grave que Tchernobyle et après, Fessenheim ?  
Démantèlement  La centrale nucléaire de Brennilis en Bretagne  
Dans la Presse : La centrale de Brennilis et le Gaz de Schiste en France

En Corse les cancers de la Thyroïde sont bien liés à Tchernobyl

Tchernobyl et la France : une justice sans nuage...pour les responsables

Dans la presse : Energie Nucléaire en France et en Allemagne

 

Le saviez-vous ? 

L'accord passé entre l'OMS et Agence du Nucléaire

OMS et Industrie Nucléaire d'étranges liens

Les pétitions : 

Pétition pour l'indépendance de l'OMS face au Nucléaire
CRIIRAD, Communiqué sur la radioactivité en France (23.03.11)
Pétitions CRIIRAD :
" Appel aux pouvoirs publics pour la transparence des analyses de l'air " (26.03.11)  
" Non à la radioactivité dans nos objets du quotidien "  (17.03.11)

 

 

Sites, sources et références consultés :


Industries Nucléaires et énergie électro-nucléaire

AREVA f rond dro Leader mondial de l'énergie nucléaire

CEA f rond dro Commissariat à l'Energie Atomique 

EDF f rond dro  Premier électricien nucléaire mondial " en direct de nos centrales "

IEA f rond dro International Energy Agency

 

Recherches Nucléaires Indépendantes

CRIIRAD f rond dro Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité

 

Associations-Collectifs

GREENPEACE   f rond dro Association Environnementale nucléaire Information 

S-EAU-S f rond dro Association de protection de l'environnement, de consommateurs et " d'écologie politique " 

SORTIR DU NUCLEAIRE f rond dro Collectif anti-nucléaire

WWF f rond dro Association Environnementale nucléaire Information  

 

Recherches Annexes

Annuaires des Mairies de France f rond dro

bureau central de sismologie français f rond dro

Cour des Comptes f rond dro Les coûts de la fillière électro nucléaire 

Météo France f rond dro

Office de Tourisme des Monts d'Arrée f rond dro Communauté de Communes du Yeun Elez

OMS f rond dro Organisation Mondiale de la Santé

 Vidéo Films Documentaires Production vivement lundi ! f rond dro


Agences de Presse

AFP f rond dro

AGENCE PRESSE BRETAGNE f rond dro 

L'EXPRESS f rond dro

Le MONDE f rond dro

Le PARISIEN  f rond dro

Le TELEGRAMME f rond dro

NICE MATIN f rond dro

OUEST FRANCE f rond dro

SUD OUEST

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 23:01

  Les éleveurs Français utilisent trop d'antibiotiques le rapport alarmant du Ministère de la santé. Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

Quand des éleveurs deviennent accros aux antibiotiques


Le ministère de l’Agriculture s’est engagé à réduire de 25% en cinq ans l’usage des antibiotiques dans les élevages.

VIANDE OGM

 

Une vraie gageure quand on sait que ces traitements, pourtant soumis à ordonnance, sont parfois administrés aux bêtes sans prescription ou diagnostic vétérinaire préalable.


C’est ce que révèle une note adressée le 7 février aux préfets par la Direction générale de l’alimentation (DGAL), qui dépend du ministère de l’Agriculture.

Dans ce document, que le journal " Le Parisien " s'est procuré, le directeur général adjoint de la DGAL, Jean-Luc Angot, fait état de « non-conformités majeures » constatées lors de la délivrance d’aliments médicamenteux aux éleveurs.


Du fourrage aux Antibios

Mélangés à la nourriture du bétail, ces antibiotiques sont utilisés pour prévenir les maladies les plus courantes. Mais la note montre l’existence de pratiques opaques entre vétérinaires, industriels de l’agroalimentaire et certains agriculteurs. Les inspecteurs ont constaté notamment des « délivrances d’aliments médicamenteux sans prescription sur simple demande des détenteurs d’animaux ».

« Cela montre qu’il est très facile pour un éleveur de se procurer des médicaments pour son bétail sans ordonnance enfant hamburger et cela fait froid dans le dos quand on sait que l’exposition des animaux aux antibiotiques a augmenté de 12% entre 1999 et 2009 », s’insurge Sébastien Arsac, de l’association de protection animale L214.

La nationale des d’exploitants agricoles (FNSEA) voit dans cette note un « rappel à l’ordre pour l’ensemble des maillons de la filière ». « Il arrive que certains vétérinaires ou pharmaciens affairistes délivrent des quantités astronomiques de médicaments sans faire de visite préalable ou que des éleveurs achètent directement sur des médicaments à l’étranger », déplore le vice-président de la FNSEA, Pascal Ferrey.


Il est temps de faire le ménage


Pour Jacky Maillet, président de l’Association nationale des pharmaciens vétérinaires d’officines, « il était temps de rappeler les règles et de remettre un peu d’ordre dans la maison. Ce n’est pas à l’éleveur de faire son propre diagnostic ni à l’usine de fabrication d’aliments médicamenteux de demander a posteriori au vétérinaire une ordonnance après avoir vendu les antibiotiques ». Les vétérinaires et pharmaciens directement liés par convention aux usines de fabrication d’aliments médicamenteux sont dans le collimateur du ministère de l’Agriculture. La DGAL annonce qu’elle engagera des poursuites à l’encontre des prescripteurs d’antibiotiques qui n’ont pas respecté les règles.

 

Source : LeParisien du 09/03/2012

 

A.HomeNaturo OverblogAllez on dit merci qui ?

Merci les associations, dont France Nature Environnement, les groupements bio et les consommateurs qui n'en finissent pas de mettre la pression pour que sortent les scandales sanitaires de tous ordres et, qu'enfin, les pouvoirs publics qui mettent bon ordre.

 

Sur le même sujet lire :

Les méthodes naturelles dans le soins aux animaux.

La Naturopathie et la BIO

La bio à la campagne...présidentielle

Pour l'EFSA, manger bio préserve bien la santé !

Elevage et antibiotiques : c'est pas automatique !

Dans la presse : de la bonne santé de l'Agro-Alimentaire

Les maladies dégénératives, en conclusion

Les maladies dégénératives passent à table !

Dans la presse : le danger des antibiotiques

Dans la presse : les Français consom'Acteurs

 

 

A.ACCUEIL Blog HomeNaturo

homenaturo

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 12:34

  Les députés ont un club sur la santé qui a disparu d'internet, pourquoi ? Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

 

 

A.HomeNaturo OverblogNos députés sont consciencieux, n'en déplaise à celles et ceux qui croient que nos parlementaire ne font que regarder des vidéos à l'assemblée voire y être plus souvent absents qu'à leur tour alors que la majorité d’entre eux font leur travail scrupuleusement.  

Briguer la députation n'est certes pas une mince affaire surtout lorsqu'il s'agit de voter ou même soutenir des projets de loi pour lesquels ces mêmes députés ne sont pas forcément spécialistes. Pour pallier à leurs possibles lacunes, les députés se retrouvent dans des clubs, sortes de groupes de parole et de réflexions aux thèmes aussi variés que les Forces Armées, les énergies renouvelables ou les transports. Pour ce qui nous intéresse, la santé, le club parlementaire qui y est lié se nomme le club Hippocrate.
Le Club Hippocrate
Peu connus du grand public ces cercles rassemblent députés et sénateurs, de toute étiquette politique, aux personnalités diverses qui, par-delà les clivages politiques se rencontrent autour d'une même problématique. Au cours de ces réunions des universitaires, des scientifiques ou des dirigeants de sociétés exposent successivement leurs points de vue puis répondent aux questions des parlementaires. Une fiche de synthèse est ensuite largement diffusée auprès des parlementaires, ces fiches sont ainsi susceptibles de les aider à rentrer dans l’intelligence de fond de certaines discussions législatives. A l’issue de chaque réunion, un compte-rendu analytique est diffusé très largement aux décideurs s’intéressant à ces questions : chercheurs, universitaires, hauts fonctionnaires, responsables d’entreprises. On le voit si ces clubs de parlementaires se veulent " bon enfant ", y sont organisés, par exemple, des déjeuners, ils n'en sont pas moins structurés et font appel aux compétences privées. Dans les présentations  de chacun de ces clubs sont stipulés la charte éthique de ceux-ci dont quelques maitres-mots ressortent :   Faciliter des échanges - Impartialité politique  - Indépendance scientifique - Objectivité  -  Transparence financière-
Y sont aussi présentés les objectifs avec notamment :

" Un site internet dédié au club et mis à la disposition des membres du club, leur rendant accessible les fiches de synthèse et comptes-rendus édités, comme à tout internaute citoyen. Ce site sert de centre de ressources dématérialisé pour chacun des thèmes abordés grâce à la mise à disposition d’un fonds documentaire. "

Voilà donc qui semble rassurant à une époque où les scandales sanitaires liés aux médicaments et aux pratiques médicales se font de plus en plus nombreux !


Une autre réalité 


Pourtant, lorsque le journal " Le Figaro " publie dans ses colonnes un article choc, daté du 13 septembre 2011, au titre évocateur :" Mediator : comment Servier a corrigé le rapport du Sénat " où sont dénoncés les conflits d'intérêt inhérents à cette sordide affaire b ok mod ident puis, lorsque ce même journal publie, le 25 février 2011, un second article coup de poing : " Mediator : les parlementaires mis en cause " b ok mod ident dans lequel la Journaliste Anne Jouan évoque la création, en janvier 2010, du club parlementaire Hippocrate, lequel bénéficie d'un financement de 49.000 €, dont 18.000 € viennent de GSK (le groupe anglo-américain, numéro 2 mondial de l'industrie pharmaceutique), 18.000 € de Malakoff Médéric et 13.000 € de la Générale de santé, les choses commencent à aller mal, d'autant que Anne Jouan souligne alors que ce sponsoring fait mauvais effet dans le contexte sulfureux de l'affaire du Médiator.

Les choses se gâtent pour le fameux club Hippocrate.

Contactés par le Figaro le secrétaire général du club, Grégoire de la Roncière certifie que les fiches et comptes-rendus seraient rédigés en toute indépendance vis-à-vis des «partenaires». Gérard Bapt, député PS, annonce, lui,  : «Je ne fais plus partie de ce club depuis que je préside la mission sur le Mediator. Et je ne connaissais pas le montant des sommes allouées par les partenaires.» Quant à Jean-Pierre Door, député UMP lui aussi membre du club et rapporteur de la mission de l'Assemblée sur le Mediator, il confie au Figaro: «C'est vous qui m'annoncez le montant de ces financements.»

 

Alors, quand Internet relègue à foison ces informations et en diffuse d'autres, le torchon brûle !

D'autant que, dans le journal Ouest-France nous pouvions lire,  : Pour le député PS Gérard Bapt, président de la commission d’enquête parlementaire sur le Mediator, ces nouvelles révélations  « viennent confirmer ce que l’on sait déjà : les impressionnantes ramifications de Servier au sein du monde politique. Mais là, je tombe de haut », ce même député qui confiait : " je ne connaissais pas le montant des sommes allouées par les partenaires " de son propre club... Marie-Christine Blandin, sénatrice du Nord, suggère, elle, d’aller plus loin : « Il n’y a pas que chez les experts médicaux qu’il faut signaler les conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique. On va pouvoir le demander aussi aux    parlementaires. »

Etat des lieux

Aujourd'hui, un an après ces différents articles de presse, dont celui qui suit, il est inutile de chercher sur Internet le Club Hippocrate...il a disparu de la toile, envolé, pulvérisé...

Et, si le club existe toujours, le souci de transparence et avec lui le site internet mis à la disposition de tous les citoyens sont remisés dans la malle aux souvenirs démocratiques !

Et, alors que l'on a toujours qualifié l'Armée de " Grande Muette ", le club des Forces Armées est toujours consultable, lui, tandis que celui s'impliquant dans la santé de tous les citoyens n'est plus...disponible, cherchez l'erreur !

 

  Hippocrate l’hypocrite

Ce sont les relations ambiguës et un certain mélange des genres entre les firmes pharmaceutiques et la classe politique qui ont permis à des médicaments comme le Vioxx, l'Avandia, ou encore le Mediator de rester sur le marché sous l'oeil tacitement aprobateur des autorités de santé.

Pour comprendre les dysfonctionnements qui ont permis au Mediator de rester sur le marché aussi longtemps, une mission commune d'information a été mise en place à l'Assemblée Nationale sous la présidence du député socialiste Gérard Bapt.

Dans son rapport d'information il affirmait :

"Le rapport plaide pour un changement profond de culture. Permettez-moi d’exprimer cependant mes craintes. Malgré les changements intervenus à la direction de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), la composition de sa commission d’autorisation de mise sur le marché est restée inchangée. [NDLR : regardez donc sur le site de l'AFSSAPS les déclarations d'intérêts de Daniel Vittecoq et Jean-François Bergmann, respectivement président et vice-président de la Commission d'AMM, elles valent leur pesant de comprimés]. La façon dont on a travaillé en plein conflit d’intérêt dans cette commission n’a donc pas été sanctionnée. Le fait que des experts aient pu travailler au sein de la commission alors que leurs épouses travaillaient dans les laboratoires concernés par les produits en cause n’a pas non plus été sanctionné."

En parallèle, nous découvrions que ce même Gérard Bapt était le président fondateur d'un "club" de parlementaires financé par la firme britannique GSK pour "débattre sur les problématiques de santé" du pays : le Club Hippocrate.

A présent, c'est au tour du rapporteur de la mission d'information du Mediator, le député UMP Jean-Pierre Door de s'afficher publiquement avec des firmes pharmaceutiques.

Jean-Pierre Door était également l'un des co-présidents ... du Club Hippocrate.

Il parraine et fera à l'Assemblée Nationale ce mercredi 31 janvier 2012 l'ouverture du colloque « Coeur au Coeur de la Cité » organisé par Alliance du Coeur,(1) le Syndicat National des Spécialistes des maladies du coeur et des vaisseaux (anciennement, la Fédération Nationale des Associations de Malades Cardiovasculaires et Opérés du Coeur).

Mais, selon le site internet du Collectif Interassociatif sur la Santé, cette opération de sensibilisation se fera grâce à un soutien de la firme pharmaceutique Bayer Santé.

Le programme publié sur le site de l'Alliance du Coeur a omis de mentionner ce sponsor. Pas plus d'infos sur le site internet lui-même. Décidément, Bayer a vraiment le coeur sur la main pour accepter de subventionner aussi discrètement cette rencontre.

Cette rencontre d'experts qui se tiendra là où siègent les représentants du peuple, à l'Assemblée Nationale, sera une fois de plus financée par Big Pharma et parrainée par un député bien au fait, puisqu'il fut jadis l'un des "enquêteurs en chef sur les dérives du système".

Le business continue...

Source :  Pharmaleaks (*) pour Agoravox


(1)Colloque "Cœur au Cœur de la Cité", Collectif Interassociatif sur la Santé, 31 janvier 2012

Extrait du site : Alliance du Cœur, (l’ex-Fédération nationale des Associations de Malades Cardiovasculaires et Opérés du Cœur), la Fédération Française de Cardiologie et le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux (SNSMCV) organisent le mardi 31 janvier 2012 le colloque « Cœur au Cœur de la Cité » à l’Assemblée nationale à partir de 8h30.

 

Soutenu institutionnellement par Bayer Santé, l’évènement sera parrainé par Jean-Pierre Door, Député du Loiret et cardiologue.

 

(*) Pharmaleaks - les auteurs de l'article ci-dessus, se présentent -

Nous sommes un petit groupe composé de médecins et de pharmaciens de tous horizons. Nous sommes en conflit d'intérêt permanent avec tout le monde puisque nous sommes au coeur du système. Certains viennent de l'industrie, d'autres du milieu hospitalier. Vous comprendrez pourquoi nous ne tenons pas à nous dévoiler davantage.

Nous nous qualifions de lanceurs d'alerte.

Le Canard Enchaîné ou Prescrire ne signent pas leurs articles. Ils n'apportent aucune preuve formelle de leur absence de conflits d'intérêts. Rien n'est vérifiable. Ne rendent-ils pas quand même service ?

Pour notre part, les données que nous présentons sont toutes vérifiables. Les sources sont systématiquement fournies, la plupart du temps sous forme de liens internet. Après, c'est au lecteur de tirer sa propre conclusion. Nous n'avons pas la prétention de détenir la vérité. Nous sommes ouverts au débat via la section "Commentaires" et acceptons volontiers la critique sous réserve qu'elle soit argumentée.

Nos conflits d'intérêts ne nous empêcheront nullement de mordre la main de celui qui nous nourrit. C'est de santé dont on parle !

 

CLUBS PARLEMENTAIRES en FRANCE
Liens, cliquez sur le nom du club
 
Agora Europe Visions Européennes
Club Athéna Défense & Forces Armées
Club Cérès Recherche Agronomique
Club Domus Ville, logement & efficacité énergétique
Club Enée Autonomie & Dépendance
Club Hermès Transports
Club Oikonomia Réguler la finance
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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 09:55

  Philippe Labre vétérinaire bio nous parle de sa pratique. Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

Interview du Docteur Philippe LABRE

ROSITA 
Utiliser les plantes et les huiles essentielles sur les ruminants n’est pas une nouvelle lubie de l’air du temps : de plus en plus d’éleveurs le font.
Vétérinaire depuis 1974, installé en Haute-Savoie, Philippe Labre (*) est un ardent défenseur des méthodes naturelles chez les animaux.

 


Comment s'applique la phyto-aromathérapie à l'élevage ? Elle représente une solution alternative intéressante pour gérer la santé des bêtes. La phyto (plantes médicinales) et l'aromathérapie (huiles essentielles) s'utilisent de manière curative ou préventive pour soutenir le bon fonctionnement biologique des animaux en production.

Une méthode sûre et efficace ? Elle est sûre parce que si elle est correctement utilisée, elle ne donne que très peu ou pas de résidus toxiques par rapport à la chimie. Au niveau des répercussions écologiques, elle ne pose pas de problème car les molécules d'origine végétale sont naturelles, donc recyclables.

L'efficacité est-elle prouvée ? L'efficacité n'est pas prouvée au sens scientifique, c'est-à-dire la preuve validée par des études reposant sur des protocoles précis comme pour la chimie. Lorsqu'on crée une molécule de synthèse, on vérifie qu'elle n'est pas toxique. C'est logique. En phyto-aromathérapie, on travaille avec des extraits de plantes dont les propriétés et l'efficacité sont connues depuis longtemps. Des éleveurs sont venus nous trouver parce qu'ils avaient des veaux qui mouraient dans leur troupeau. On leur a proposé d'utiliser la naturothérapie. Beaucoup ont alors constaté que ça marche. On a aussi des éleveurs qui, arrivés à la limite des possibilités offertes par la médecine conventionnelle, ont essayé et adopté ces méthodes. Car les effets sont extraordinairement bénéfiques sur la santé des animaux. Quand je parle d'efficacité, ce n'est pas du 0,2 %, mais les résultats sont très nets.

N'importe quel éleveur peut utiliser ces solutions ? L'usage des plantes comme des huiles essentielles nécessitent de respecter des normes. Leur utilisation ne s'improvise pas. D'où l'utilité de se former. C'est valable pour tout. Si vous mangez trop de sel, vous aurez des soucis.

Quel regard les éleveurs portent sur la phyto-aromathérapie ? Ils sont de plus en plus demandeurs. C'est une évolution en nette augmentation depuis une dizaine d'années, du fait du développement de l'agriculture biologique. Mais globalement, le monde de l'élevage est à la recherche d'autres solutions. Depuis une quinzaine d'années, on se rend compte que l'on va dans le mur et qu'il est important de modifier nos pratiques. La demande du consommateur pour des produits sains joue aussi.

Dans ce cas, si la demande est forte, si l'efficacité est réelle, pourquoi la médecine naturelle ne se développe-t-elle pas plus ? Parce que tout est fait dans notre système de santé pour protéger l'industrie chimique. On utilise des solutions qui ont des autorisations de mise sur le marché parce que les molécules de synthèse sont brevetées. Une production naturelle ne peut être brevetée, donc on ne va pas payer des autorisations de mise sur le marché. Les professionnels qui s'investissent dans le développement de protocoles pour ce type de médecine sont très rares. A 95 %, les vétérinaires ne proposent que des solutions chimiques. Tout est formaté. Dans le monde agricole, on a cultivé l'idée que la plante médicinale, c'est ringard, et que les solutions efficaces et modernes, c'est la chimie.

Mais les solutions naturelles peuvent-elles remplacer celles conventionnelles ? La médecine chimique est efficace et nécessaire. Il ne faut pas poser les choses en noir ou blanc. Avec la naturothérapie, on soigne ce qui est fonctionnel et non dégénérationnel. Mais elle permet de diminuer, dans certains de cas, l'utilisation de médicaments chimiques.

Source : La Montagne 10 janvier 2012


(*) Philippe Labre est l'auteur de deux livres :  

Homéopathie chez les bovins, ovins et caprins et  

Pytothérapie et aromathérapie chez les ruminants et le cheval.

 

A.HomeNaturo OverblogQue voulez-vous que je vous dise ?

Que les instances de la Santé Publique traitent les Naturopathes, Phytothérapeutes et autres Ostéopathes de doux rêveurs, d'illuminés voire de charlatans en arguant du fait que les soins naturels ne " marchent " pas voire sont carrément dangereux soit ! Après tout c'est leur point de vue ! Que la France renâcle toujours pour le remboursement de l'Homéopathie passe encore, l'homéopathie est efficace et fort peu onéreuse, le choix du patient est donc vite fait au regard de médicaments préconisés par l'Affsaps, souvent inéfficaces pour ne pas dire dangereux et qui sont de plus en plus déremboursés.

Que ces même instances continuent à clamer haut et fort que lorsqu'il y a efficacité des traitements naturels ceux-ci ne sont du qu'à un effet placébo, reléguant ainsi les thérapies naturelles au même rang que les miracles de Lourdes et les prières aux Saints Thaumaturges, pourquoi pas...

Mais quels contre-arguments peuvent-ils bien trouver lorsqu'il s'agit des soins aux animaux ? Les vaches, chèvres et autres chevaux trouvent-ils donc les vétérinaires utilisant la phytothérapie et l'aromathérapie si sympathiques qu'ils en guérissent spontanément ? Allons, soyons sérieux, les traitements naturels fonctionnent bel et bien, n'en déplaise aux lobbys qui instrumentalisent le monde de la santé ! Les animaux sont sans parti pris, ils sont malades ou non, ils guérissent ou pas, ils n'ont aucune croyance en tel ou tel remède...

Voilà donc bien ce qui ennuie le plus les professionnels de santé conventionnelle et qui explique mieux la cabale qu'ils ont fait subir au Docteur Labre, on comprend aussi pourquoi " le Conseil de l'Ordre des Médecins a, pour mieux diabolisé les produits naturels, mentionné dans un rapport : " Leur utilisation et leur consommation sont prônées par les groupes se réclamant du Nouvel  Age " (1), ces groupes doivent aussi préconiser la consommation de légumes...méfions-nous donc des légumes ou doivent écouter de la musique, gardez-vous donc d'écouter trop de musique...! Pourtant , "quand on sait que plus de 70 % des mères de famille font appel à l'Homéopathie, il est difficile de faire croire, même aux plus naïfs, que les 5000 médecins homéopathes et les 20 000 médecins généralistes prescripteurs d'homéopathie sont des gourous. " (1).

Que cette chasse aux sorcières cesse donc et que soient reconnus les thérapies naturelles et la liberté de choix en matière de santé telles sont les légitimes revendications de nombreux praticiens de santé et avec eux de nombreux Français.

 

(1) in Sylvie Simon " La nouvelle dictature Médico-scientifique "-Ed. Dangles 2006-

 

AROMATHERAPIE, les Huiles...Essentielles

PHYTOTHERAPIE, les plantes et la santé

TECHNIQUES NATUROPATHIQUES

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 09:46

 Un colorant reconnu cancérigène dans le coca-cola Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

 

 

slogan-cocacola

L'année ne s'ouvre pas sur le bonheur pour Coca : 

 

Un colorant reconnu candérigène


Le soda le plus populaire et le plus plus vendu au monde en même temps que l'une des boissons préférée des enfants, va devoir modifier sa recette secrète selon le journal en ligne Discoverynews

L'un de ses composants, le 4-methylimidazole (4-MEI), qui sert à colorer la boisson, serait cancérigène.

D'autres sodas, les sauces soja et certaines bières seraient aussi concernées par la présence de cette substance chimique selon le Monde.fr.
 
C'est une association américaine de défense des consommateurs, le Centre pour la science dans l'intérêt du public (CSPI), qui a donné l'alerte en février 2011 et a demandé son interdiction. La Californie a ajouté cette substance à sa liste de produits cancérigènes. Ainsi, dans cet Etat, le niveau maximum conseillé de 4-MEI à consommer sur une journée est de 29 microgrammes. Si ce seuil est dépassé, le fabricant est obligé de placer un message d'avertissement sur le produit. Or, d'après la CSPI, une canette de 33 cl de Coca-Cola contient 142 à 146 microgrammes de 4-MEI, un chiffre qui s'établit à 103 à 113 microgrammes pour le Coca-Cola Light.

Pas sûr que la firme d'Atlanta voit d'un bon oeil l'inscription sur ces canettes et autres bouteilles de la mention indiquant le " danger potentiel ". 

Une législation moins contraignante en Europe

En Europe, la législation est moins contraignante. En 2008, l'Union européenne, dans une directive établissant les critères de pureté scientifiques pour les colorants pouvant être utilisés dans les denrées alimentaire, a fixé la limite légale à 250 milligrammes de 4-MEI par kilogramme (ce qui ferait plus de 80 000 microgrammes par canette)


Coca-Cola s'est engagé à changer sa recette. «La compagnie a demandé à ses fournisseurs de caramel de faire le nécessaire afin de satisfaire les exigences de l'Etat de Californie», a indiqué Diana Garza Ciarlante, une porte-parole du groupe. Pour autant, Coca-Cola nie fermement que le 4-MEI soit dangereux pour la . Les consommateurs américains ne s'apercevront pas, au goût, que la composition du Coca a été modifiée selon la firme.


Deuxième crash-test pour les sodas

 

Une souris, ça se dissout dans de la limonade

 

Ronald Ball, un habitant de Madison County dans l'Illinois aux Etats-Unis, affirmait avoir découvert le cadavre d'une souris dans la canette de limonade qu'il était en train de boire.

Cela c'était passé en 2009, et l'homme avait porté plainte contre la compagnie Pepsi qui distribuait le soda en question, le "Mountain Dew".
Il réclamait 50.000 dollars à titre de dommages, et bien que Pepsi ait fait traîner l'affaire, M. Ball continuait à tout faire pour obtenir gain de cause.

Aujourd'hui, l'affaire rebondit car Pepsi vient de rendre public le témoignage d'un expert en pathologie vétérinaire pour se disculper.

Une expertise pleine de surprises... Selon le rapport, la souris ne pouvait pas être dans la canette lorsqu'elle a été scellée et livrée en avril 2008 rapporte le site canadien Canoe.

CBCNews s'est procuré le rapport où l'on peut lire : "Si une souris est immergée dans un fluide avec l'acidité du Mountain Dew, après 4 à 7 jours dans le liquide, la souris n'a plus de calcium dans les os, la structure abdominale de la souris est rompue, et sa boîte crânienne aussi. En 30 jours d'exposition au liquide, l'ensemble des structures de la souris va se désintégrer au point où l'animal ne sera pas reconnaissable (sauf éventuellement une partie de la queue). Après 30 jours dans le liquide, la souris aura été transformée en une 'substance gélatineuse'".

M. Ball n'a donc pas pu trouver une souris dans sa canette, au pire cela aurait été un "bonbon gélatineux" ! Evidemment, notre homme a affirmé avoir envoyé la carcasse de l'animal à Pepsi mais elle aurait disparu...

Voilà qui disculperait la firme de mettre des souris dans ses canettes, mais qui laisse planer un doute sur la composition du breuvage, non ?

 

Source : www.lepost.f


 

Edulcorant mais pas trop


Sprite et Nestea changent leur recette pour utiliser la stévia

Deux ans et demi après l'autorisation de la stévia en , Coca-Cola opère une deuxième petite révolution au sein de sa gamme de sodas et change la recette de ses Sprite et Nestea. La stévia sera désormais utilisée pour remplacer en partie le sucre traditionnel injecté dans ces boissons. Cet édulcorant naturel dispose d'un pouvoir 200 à 300 fois plus sucrant que le sucre lui-même, sans apporter de calories. 

A noter que les gammes "light" de ces sodas ne sont pas concernées.
Contrairement au Fanta Still qui propose deux recettes, dont une à base de stévia, les sodas Sprite et Nestea remplaceront partiellement leur sucre par l'édulcorant naturel ce mois-ci. Le géant américain précise que ces deux marques n'ont pas été choisies par hasard pour convenir à ce changement, leur goût se mariant mieux à celui de la stévia. Tous les contenants, que ce soit les canettes ou les bouteilles, se prêteront à cette nouvelle recette moins calorique.

Pour rappel, la boisson Sprite a été importée en France en 1984, tandis que Nestea est arrivée en 1995.

Depuis l'autorisation de la stévia en France en septembre 2009, les marques s'affairent à en ajouter dans leurs produits. Aujourd'hui, l'édulcorant naturel est intégré dans des recettes de tablettes de chocolat ou de sodas, et s'est aussi transformé en simples morceaux de sucre.

 

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Dans la presse : taxe sur les sodas, c'est pô juste....!!!

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 15:25

  Un médecin dit la vérité sur les traitements médicaux en France, il est suspendu. Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

La santé publique dans tous ses états : 
questions au Dr Alain Braillon,
un expert trop indépendant 

  

 

Par Sciences citoyennes entretien d' Elena Pasca

 

Dr Alain BraillonPour exprimer son inquiétude face au délabrement de la santé publique en France, ainsi que notre solidarité avec Alain Braillon et avec tous les professionnels et experts empêchés de faire un travail de qualité et indépendant, au seul service des citoyens, Sciences citoyennes a choisi de donner la parole directement au Dr Alain Braillon, à travers un entretien très détaillé avec Elena Pasca.


Mis sur le banc de touche pour avoir trop bien fait son travail, le Dr Alain Braillon est un témoin privilégié de la démolition de la médecine de santé publique, parente pauvre d’une médecine calquée sur les demandes de l’industrie pharmaceutique, dans un système tout entier conçu pour être pharma-amical, faire non pas de la prévention rationnelle, mais de l’abus de prévention, réduite à son sens pharmacologique, faire de la médicalisation des états physiologiques comme des facteurs de risque, des états d’âme, du mal-être socio-économique… Avec ses conséquences de surmédicalisation, surdiagnostic et surmédicamentation et l’augmentation exponentielle des risques iatrogènes. Ces tares structurelles ont été exposées moult fois sur Pharmacritique et illustrées aussi par le « cas » représentatif d’Alain Braillon.

Médicaments et effets secondaires l'avis du Naturopathe

 

Un article récent épinglait la misère de la médecine de santé publique, première victime de coupes budgétaires et du désinvestissement de l’Etat, qui ne saurait être occultée par quelques vitrines bien lustrées telles que le mastère de santé publique annoncé par le Cnam, l’Institut Pasteur et l’EHESP (Ecole de Hautes Etudes en Santé Publique). Ces institutions devraient donner des garanties de leur indépendance et de la qualité de leur formation, par exemple en ayant recours à des experts indépendants et reconnus au niveau international. Proposer une chaire à Alain Braillon serait un bon début.


En posant un certain nombre de questions, au nom de la Fondation Sciences Citoyennes et de Pharmacritique, j’ai souhaité demander au Dr Alain Braillon de tendre un miroir à cette santé publique qu’il connaît désormais sous toutes les coutures : de l’intérieur, de l’extérieur et même en tant que « dommage collatéral » parmi d’autres induits par la politique du gouvernement actuel. Car c’est en pratique, sur de tels cas précis de démolition d’un service et d’éviction de l’un des rares médecins français à être une référence de niveau international, que l’on peut juger ce qu’il en est des annonces médiatiques et du projet de loi de Xavier Bertrand, présenté comme « radical » et à même d’introduire une coupure nette entre « l’avant et l’après Médiator ».

Le communiqué détaillé de la Fondation Sciences Citoyennes précise que l’ « après Médiator » selon Xavier Bertrand, c’est de la communication, du marketing sur le modèle pharmaceutique qui vit de cela et non plus de la recherche et développement… Le ministre sait vendre son projet, pour que l’essentiel du système pharma-amical reste en place, tout en donnant l’illusion d’une volonté politique et d’une consultation large. Or le système verrouillé par des leaders d’opinion grevés de conflits d’intérêts, promus comme le Pr Jean-Luc Harousseau à la Haute autorité de santé, gardera les mêmes tares structurelles qui permettront d’autres Médiator.


Evincé il y a un an, Alain Braillon n’a toujours pas été réintégré, malgré les promesses de Xavier Bertrand de défendre les experts indépendants.

Il y a eu et il y aura d’autres évictions de tels experts qui dérangent les sociétés savantes sponsorisées par l’industrie et les intérêts des lobbies qu’elles défendent.

Elles passeront inaperçues, car le système procède habituellement de façon plus subtile.

Raison de plus d’être solidaires et de faire de la… prévention avec nos maigres moyens.

Défendre tous les Alain Braillon, c’est défendre notre santé. [Elena Pasca]


Activités du Dr Alain Braillon en bref

Alain Braillon était médecin des hôpitaux au CHU d’Amiens depuis 4 ans, dans le service du Pr Gérard Dubois, membre titulaire de l’Académie de Médecine, lorsque, brutalement, une procédure a été engagée pour supprimer son poste. Le Centre National de Gestion du Ministère de la Santé est passé outre l’avis de 70% des membres de la Commission Statutaire Nationale pour mettre fin à ses fonctions.

Ancien chef de clinique en hépato-gastroentérogie, le Dr Braillon est parti aux Etats Unis pour une année post doctorale dans un service de pharmacologie avant d’intégrer l’Inserm en tant que chargé de recherche. Il a ensuite participé, auprès du Pr Claude Griscelli au siège de l’AP-HP, à la création de la première Délégation à la Recherche Clinque dans un CHU français. C’est ce modèle original qu’a été repris quelques années plus tard le ministère pour l’appliquer au niveau national. Le Dr Braillon a aussi dirigé le service de la Commission de la Transparence à l’Afssaps ; les conditions dans lesquelles il a été mis fin à cette fonction ont été analysées lors de la mission d’information parlementaire sur le Médiator.

Le Dr Alain Braillon a publié plus de 190 articles médicaux indexés dans PubMed (US National Library of Medicine), essentiellement en anglais, en majorité dans les revues de tout premier plan de différentes spécialités.


 Entretien : 


Elena Pasca : Quel est le travail et le rôle d’un médecin de santé publique ?


Alain Braillon : La santé publique est une discipline transversale et son champ s’est largement développé au fil du temps, en particulier jusqu’aux soins curatifs. Charles-Edward Winslow a fourni une définition dans la revue Science en 1920 : « La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et de promouvoir la santé … » (Winslow CE. The Untilled Fields of Public Health. Science. 1920;51:23-33).

Il n’y a pas de raison d’opposer la Santé Publique aux autres spécialités médicales. L’essence est la même : limiter la souffrance, essayer de guérir et toujours respecter le malade.

Sans être des spécialistes de santé publique, nombreux sont les praticiens qui font naturellement de la santé publique, en s’investissant dans des actions collectives, comme l’animation d’un réseau de soins, ou en intervenant dans les médias et diffusant des messages d’éducation à la santé.

Je ne parle évidemment pas des campagnes sponsorisées par des firmes pharmaceutiques auxquelles participent des médecins rémunérés pour cela, mais de praticiens qui font leur travail en utilisant les médias comme un moyen de diffusion à même d’atteindre un public plus large.

La seule différence est l’échelle : un médecin de santé publique agit sur une population, alors qu’un clinicien agit sur une personne à la fois. En cas d’erreur ou de faute, les conséquences changent d’échelle. Comme l’a montré Brigitte Rossigneux dans le Canard Enchaîné, la Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé a permis le renouvellement du remboursement du Médiator en 2006, en censurant les mises en garde des travaux préparatoires. (Voir cet article du Lancet).

Une telle décision expose d’un seul coup des centaines de milliers de malades pendant des années à un produit inefficace, mais avec des effets secondaires graves connus depuis longtemps.

A l’inverse, par une seule mesure de santé publique pertinente, des milliers de vies peuvent être sauvées, ou des milliers d’effets indésirables graves peuvent être évités.

Les Belges l’ont prise en 1976 en refusant l’autorisation de mise sur le marché du Médiator.

Autre exemple : en France, la consommation de cigarettes augmentait chaque année depuis la fin de la seconde guerre mondiale, représentant en moyenne 2 000 morts supplémentaires chaque année. Il a fallu attendre la loi Evin, qui a mis en place un dispositif global pour lutter contre tabac, pour voir enfin diminuer la consommation de tabac en France. Pendant 7 ans, il s’en est suivi une baisse régulière de la consommation, sauvant plus de 3 000 vies chaque année.


Quels sont les axes principaux de votre travail ?


Mon activité ces dernières années peut être résumée à deux domaines principaux :


1/ Améliorer la prise en charge.

C’est ce que j’ai fait en créant trois réseaux régionaux pluri-professionnels et pluridisciplinaires.

Le premier fédérait les vingt maternités publiques et privées de la région picarde, associant gynécologues-obstétriciens, sage-femmes, pédiatres, infirmières et cadres. Il ciblait le tabagisme chez les femmes enceintes, qui est la première cause évitable de complications au cours de la grossesse, en particulier la prématurité et la mort subite du nourrisson. C’est un fléau majeur, et la France détient un triste record, celui du pays d’Europe où il y a le plus de femmes enceintes qui fument. (Voir cet article dans J Gynecol Obstet Biol Reprod. 2010;39:1-2). Il a donc fallu sensibiliser, motiver et former de nombreux praticiens et intervenants, et leur fournir l’équipement nécessaire.

 

Le deuxième concernait la prise en charge des suicidants, une priorité du plan régional de santé publique. Ce réseau réunissait les urgentistes, les psychiatres et les infirmières des neuf hôpitaux pivots de la région qui ont participé à trois programmes. Les actions menées ont été évaluées, les résultats publiés dans des revues médicales nationales et internationales à comité de lecture. La publication d’éditoriaux a permis de renforcer l’impact de nos propositions. De même, des interventions dans les médias, dont la télévision, ont permis de sensibiliser et d’informer le grand public.


2/ Développer la sécurité des soins.

Pour cela, j’ai créé un réseau pour réunir les responsables Qualité et Sécurité des établissements de santé publics et privés de la région. Pas plus d’une demi-douzaine de réseaux de ce type existaient en France. Cela a permis d’organiser des formations, de faciliter le partage d’expérience et mettre en place des actions communes. Il s’est ensuite associé à un autre réseau régional, devenant ainsi le premier réseau inter-régional de ce type.

Pour tous ces réseaux, il a fallu trouver des financements en répondant à des appels d’offres. En effet, je ne bénéficiais d’aucun moyen, pas même d’un secrétariat. Les crédits obtenus sur appels d’offres auprès de la Fondation de France, des comités départementaux de la Ligue contre le cancer de l’Oise et de la Somme, du Conseil régional ont permis de recruter les collaborateurs, de financer l’achat des équipements et les différents frais de fonctionnement. En 5 ans, j’ai obtenu 550 000 € de crédits.


3/ Produire des expertises et fournir des conseils

Cela a été le cas pour la politique de dépistage de plusieurs cancers (prostate, colo-rectal, sein) ou par exemple pour les addictions.


Vous êtes actuellement « en disponibilité » (quel euphémisme !), sous prétexte que le financement de votre poste ne serait plus assuré. Que s’est-il passé ?


Je ne sais quel terme utiliser. Présidée par M. Gérard Bapt, la mission parlementaire d’information sur le Médiator m’a présenté lors de mon audition comme « médecin des hôpitaux désaffecté du CHU d’Amiens par le ministère de la Santé ».

J’avais été nommé au CHU d’Amiens à l’issue du concours national des praticiens hospitaliers de 2004, avec 150 points sur 150.

Cela s’est passé très brutalement, comme à France Télécom. A la mi-décembre 2009, un simple mail d’un secrétariat m’informe que la Commission Médicale d’Etablissement a demandé mon placement au Centre National de Gestion.

Ni moi, ni mon chef de service, ni le responsable de pôle n’étions au courant de ce qui se tramait. En effet, cela a été rajouté à l’ordre du jour en pleine séance et mon exclusion votée en fin de séance, quand il ne restait qu’un nombre très réduit de membres, dont personne ne peut d’ailleurs fournir la liste.

La raison invoquée n’a été connue que plus tard : l’arrêt d’un financement par l’Agence Régionale de Santé qui subventionnait une de mes missions. Or un tel arrêt aurait dû faire l’objet d’une décision motivée et d’un avenant au contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens liant le CHU à l’Agence Régionale d’Hospitalisation.

On a refusé de me communiquer cette décision, mais après une longue procédure, la Commission d’Accès au Documents Administratifs m’a donné raison, et le directeur de l’Agence a dû confesser qu’il n’y avait aucun document traçant cette décision !

Le motif financier était d’autant plus absurde que je rapportais à l’hôpital deux fois mon salaire (charges patronales comprises), grâce aux crédits « Mission Enseignement Recherche Référence et Innovation » que versait le ministère de la Santé au CHU. Ces crédits prennent en compte l’activité de publication scientifique de chaque médecin, sur des critères qualitatifs et quantitatifs. Le CHU d’Amiens comporte environ 450 médecins, dont un tiers ont aussi un statut universitaire.

J’étais le médecin qui publiait le plus dans les meilleures revues internationales.

Le Centre National de Gestion a validé la procédure et instruit mon dossier comme si de rien n’était. J’ai eu communication du rapport à charge que le Centre National de Gestion a fait réaliser contre moi, pour requérir ma désaffectation du CHU d’Amiens.

Dans ce rapport, j’ai appris que la Haute Autorité de Santé me jugeait « incontrôlable » et que c’est pour cette raison que le contrat de travail qui me liait à elle n’avait pas été renouvelé fin 2006.

Malgré l’avis favorable de la Commission d’Accès au Documents Administratifs, la Haute Autorité de Santé refuse de me communiquer la note originale qui m’évalue ainsi.

Fait inhabituel, la Commission Statutaire Nationale s’est opposée, à plus de 70% de ses membres, à la réquisition du Centre National de Gestion contre moi. Autre fait inhabituel, le Centre National de Gestion n’a pas suivi cet avis. Tout cela est très significatif.

(..) C’est ma mort professionnelle et sociale qui a été organisée. Je ne peux plus prescrire, même pour ma famille, le Centre National de Gestion refusant de me communiquer les identifiants qui doivent figurer sur les ordonnances. J’ai dû attendre deux mois pour avoir communication de la procédure me permettant de me déplacer, et elle n’était valable que deux mois. Quand j’ai voulu l’utiliser, le Centre National de Gestion m’a refusé l’autorisation de me déplacer. J’ai encore près de 80 000 € de crédits de recherche obtenus sur appels d’offres qui sont au CHU. Le Centre National de Gestion refuse d’en assurer la gestion, et le CHU refuse de m’informer sur leur devenir.


J’y verrais plutôt un « procès » à la Kafka, d’autant que votre ancien chef de service se voit poursuivi en justice. Pure coïncidence ?

Oui c’est assez kafkaïen, et même orwellien par certains aspects. Pour ce qui est des coïncidences, il est vrai que cela en fait beaucoup pour un service qui ne comporte que trois médecins, le troisième étant proche de la retraite. Oui, le service ne comporte que trois médecins, sans secrétaire depuis de plusieurs années ; et l’interne qui a choisi de faire son stage dans le service l’année dernière s’en est vu refuser l’autorisation par l’administration !

Cela fait beaucoup de coïncidences. Statistiquement, il est peu probable que cela soit dû au hasard.


Qui a intérêt à vous mettre hors service et à épuiser le Pr Dubois par des procédures en justice ?

Je ne suis pas journaliste d’investigation, mais pour le Pr Dubois, c’est assez évident. British American Tobacco avait menacé publiquement de le poursuivre en justice, mais finalement n’a pas donné suite et la procédure a été menée par la Confédération des buralistes de France.

Pour mon cas personnel, il est probable que des articles critiques que j’ai publiés dans les revues internationales de premier plan aient déplu. Les sujets sont nombreux : pharmacovigilance, expertise des politiques de santé publique (dépistages des cancers, hépatite B, alcool, tabac…).  

Je ne comprends pas l’intérêt que le ministère de la Santé pourrait avoir à me mettre hors service, mais c’est bien le ministère de la Santé qui l’a fait et qui persiste dans sa décision, malgré l’avis de la Commission statutaire nationale, les interventions ou les articles de soutien dans les différents media français ou étrangers.


C’est un type particulier d’action en justice intentée au Pr Dubois. Pourriez-vous préciser ?


Il s’agit d’une SLAPP. C’est l’acronyme anglo-saxon pour Strategic Lawsuit Against Public Participation (Poursuite stratégique contre la mobilisation publique). Le puissant et riche qui vous traîne devant les tribunaux se moque du jugement car, quel que soit le jugement, il gagne toujours : l’attaqué perd son temps et son argent, et même si le tribunal finit par lui donner raison, les frais d’avocat ne seront même pas couverts. Cela permet aussi de faire peur à ceux qui auraient pu penser à faire entendre leur voix critique. C’est fréquent dans les pays anglo-saxons, et cela touche maintenant la France (Le Silence est d’or, dans la revue Pratiques. 2011;53:74-5).

Pierre Meneton, un chercheur de l’Inserm qui lutte contre l’overdose de sel dans les aliments industriels, en a fait les frais récemment. Un Français consomme en moyenne 8 g de sel par jour, quand tous les experts internationaux recommandent de ne pas dépasser 5 g. Les conséquences de cette petite « gratte » pour vendre de l’eau au prix de l’aliment (le sel ayant un pourvoir de rétention d’eau très important) sont lourdes : hypertension artérielle avec son cortège de morts et de malades subissant des infarctus, des accidents vasculaires cérébraux… Le Comité des Salines de France a poursuit Pierre Meneton en diffamation, sous le prétexte qu’il a affirmé lors d’une interview pour le magazine TOC en 2006 : « Le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire industriel est très actif. Il désinforme les professionnels de la santé et les médias ». L’Inserm non seulement ne le défendra pas, mais, à la suite de pressions extérieures, fera même scruter son activité par un « Comité d’Ethique interne » pour voir « s’il ne portait pas atteinte à l’image de son institution ». Les différentes sociétés savantes – Cardiologie, Hypertension artérielle, Pharmacologie… – ont été aux abonnés absents pour sa défense. C’est plus facile de faire des ordonnances de médicaments que de la prévention et de l’éducation. Pour celui qui prescrit : c’est plus rapide, il se rassure en confortant son statut de « savant tout puissant », car il permet l’accès à des médicaments nouveaux et coûteux. Celui à qui l’on prescrit est heureux : on lui reconnait un statut et le médicament miracle l’exonère de tout effort personnel.

Le lobby du sel a été débouté, mais heureusement que les très lourds frais du long procès ont été assurés par la revue Prescrire. En règle, les lanceurs d’alerte n’ont pas cette chance, ils doivent assumer seuls. (...)

En 2010, c’est le laboratoire Astellas Pharma qui poursuit, devant le tribunal de grande instance de Paris, cette même revue Prescrire (voir cet article). Il ne tolère pas que cette revue mette en garde sur la nouvelle indication d’un de ses médicaments.


L’information indépendante se paie cher… Les axes de travail dans les services de santé publique sont-ils imposés ou librement choisis ?


Oui, l’information indépendante se paie cher pour ceux qui tentent de la faire. On progresse mieux dans la hiérarchie avec une dose de servilité que de bon sens critique.

On gagne plus à faire de la publicité rédactionnelle et flatter les intérêts des lobbies qu’à alerter sur les problèmes. La situation où ma mort professionnelle a été organisée délibérément est un exemple du prix que l’on peut payer. Cet exemple n’est pas exceptionnel, ce qui est inhabituel dans notre pays c’est la couverture médiatique qu’il a eu. Nombreux sont ceux qui sont mis sur la touche et dont on n’entend pas parler parce que les exécuteurs des basses œuvres ont été plus habiles pour sauver les apparences.

Quant à l’autre sens du terme, bien sûr, l’indépendance a un coût, impossible de faire autrement. Plus de 30 000 professionnels de santé choisissent de s’abonner à Prescrire, c’est environ 10% des professionnels qui investissent près de 400 € par an pour s’abonner. Est-ce cher payé pour avoir une information indépendante ? D’autres préfèrent s’informer directement auprès des laboratoires pharmaceutiques. C’est gratuit, et parfois le gîte et le couvert sont offerts en prime.

(...)

Il est vrai qu’il est parfois difficile d’aborder certains thèmes et que certaines revues « scientifiques » françaises refusent de publier des articles, s’affranchissant même parfois d’une expertise et relecture par les pairs. Mais il existe plein de revues internationales qui sont d’ailleurs bien plus réputées et qui ont bien plus d’audience. Et même si leurs critères de qualité scientifique sont plus exigeants pour y être publiés, cela n’est pas insurmontable avec un peu de travail.


Comment jugez-vous la situation globale de la médecine, ou plus globalement de la santé publique en France ?

On peut envisager la situation en termes de résultats.

 La mortalité infantile stagnait en France depuis de nombreuses années, contrairement aux autres pays développés. Pire, elle a même augmenté en 2009. Ainsi, la France est passée du 5ème au 14ème rang européen pour la mortalité infantile entre 1999 et 2008, derrière la Grèce. (...)

 Pour les soins palliatifs, ce sont les Anglais qui se classent premiers en Europe et la France se traîne encore à la 13ème ou la 14ème place.

Pour la chirurgie cardiaque, l’Angleterre obtient encore des résultats excellents, mais la France n’a pas participé, car elle n’a pas communiqué ses résultats pour l’enquête européenne qui existe depuis une quinzaine d’années. Pourtant le succès de cette enquête est indiscutable, et même la Chine et l’Arménie y participent maintenant.

On peut envisager la situation en termes de processus.

Le tabac est la première cause de mortalité évitable en France, avec 60 000 décès par an. (...) La France a  dix ans de retard sur le Canada.

Pour l’alcool, Roselyne Bachelot a permis en juin 2009, à travers la loi HPST [NdR : Hôpital, patients, santé, territoires], la promotion par la publicité sur Internet, le média le plus utilisé par les jeunes, réduisant à néant les protections mises en place avec la loi Evin en 1991.  Cela a mené à la création de l’Alliance Prévention Alcool.

Le développement de l’obésité est la troisième épidémie industrielle à laquelle il faut faire face. Là encore, l’inertie qui profite aux industriels est tout aussi inacceptable. Ainsi, par exemple, la demande d’une régulation de la publicité aux heures de grande écoute par les enfants, faite par 22 sociétés savantes, est restée sans réponse.

Une taxe sur les boissons avec sucre ajouté vient cependant d’être annoncée.

Dans la presse : taxe sur les sodas, c'est pô juste....!!!

 Les intérêts des lobbies passent de plus en plus souvent avant l’intérêt de la population. Cela devient quasi systématique.


On peut envisager la situation en termes de coûts.

La France est le pays d’Europe qui dépense le plus pour la santé.

Au classement mondial nous sommes deuxième derrière les Etats-Unis. Et pourtant, fin 2010, le délai moyen d’obtention d’un rendez-vous pour un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) a été évalué à 29 jours. Quatre régions proposent un délai moyen supérieur à 45 jours (Auvergne, Basse-Normandie, Limousin et Poitou-Charentes). Le délai d’attente pour un examen d’IRM est un problème ancien qui figurait déjà dans les objectifs du premier Plan cancer (2003-2007) : le délai ne devait plus dépasser 10 jours en 2010 ! On a l’impression d’être dans le dernier pays communiste du monde, où les commissaires du peuple chargés du Plan fixent tous les ans des objectifs d’autant plus irréalistes que les résultats sont mauvais : le délai moyen d’obtention d’un rendez-vous était de 29,3 jours en 2005 ! En 2010, la France, qui dispose de 8,7 IRM par million d’habitants, est deux fois moins équipée que la moyenne européenne (17 appareils par million d’habitants). Certains pays ont trois fois plus d’appareils par million d’habitants.

Cette dissociation entre des dépenses pharaoniques et des résultats plus que médiocres est incompréhensible !

Dans la presse : Les Français et les médicaments

 

L’un des problèmes épineux que vous abordez dans vos écrits concerne le surdépistage des cancers, en particulier celui de la prostate. Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il s’agit d’une stratégie de prévention essentielle pour la santé publique ?

Avec le Pr Dubois, nous avons publié dès 2007 dans plusieurs revues internationales sur le problème du dépistage de masse du cancer de la prostate. Cela d’autant plus que l’Association Française d’Urologie (l’AFU) en faisait une promotion agressive, malgré l’absence de preuves scientifiques. Dans un article, nous avons montré un exemple d’une affiche très édifiante sur le style de cette promotion pour le dépistage et expliqué comment les conflits d’intérêts ont permis ce type de pratique. (Screening for prostate cancer: a public campaign, EBM & conflicting interests Eur J Public Health. 2009;19:222)

Il faut bien comprendre que la médecine, comme l’enfer, est pavée de bonnes intentions

Sans preuve de son efficacité, depuis le début des années 2000, l’AFU a lancé massivement un dépistage dit individuel du cancer de la prostate.

En médecine, l’une des règles est d’évaluer une pratique par des recherches rigoureuses avant de la diffuser et de la mettre en œuvre dans une population. S’affranchir de cette règle peut être dévastateur. Pour le dépistage de ce cancer, une série d’arguments permettaient de penser qu’il serait peu ou pas efficace, et surtout que les risques et les complications seraient importants. Il a fallu attendre 2009 pour que le résultat de deux études internationales sur le rapport bénéfice/risque du dépistage soit publié. Ces études ont comparé des populations soumises au dépistage et d’autres qui n’y étaient pas soumises au dépistage. En résumé, l’étude américaine ne montre pas de bénéfice du dépistage. Il y a autant de morts par cancer de la prostate dans les deux groupes, qu’il y ait eu ou non dépistage. L’étude européenne montre un petit bénéfice, au prix de risques et complications importants. Il faut dépister environ 1 500 hommes pendant dix ans pour éviter un décès par cancer de la prostate. Mais le prix à payer est lourd : 150 à 180 hommes auront à subir une biopsie de prostate (qui se complique dans 3% des cas d’hémorragie et d’infection) et une cinquantaine seront soumis à un traitement (ablation chirurgicale de la prostate, hormonothérapie ou radiothérapie). Ces traitements sont lourds et leurs complications nombreuses : impuissance, incontinence urinaire, troubles anaux …

Manifestement, on ne sait pas identifier avec précision les hommes qui risquent de mourir d’un cancer de la prostate des autres. 

C’est le surdiagnostic. On appelle surdiagnostic, le dépistage d’un cancer qui ne serait jamais devenu symptomatique avant le décès du sujet, soit parce que le cancer évolue trop lentement et que le sujet décède d’une autre cause, soit parce que le cancer n’évolue pas ou régresse spontanément.

médecine nucléaire et irradiations médicales l'avis du Naturopathie

Il est fréquent d’avoir des cellules cancéreuses dans la prostate. Ce n’est pas parce qu’il y a des cellules cancéreuses dans la prostate que se développera un cancer de la prostate et que celui-ci évoluera vers la mort. Schématiquement, à 40 ans, 40% des hommes ont des cellules cancéreuses dans la prostate, à 50 ans, c’est 50%, … à 90 ans c’est 90%, mais le cancer de la prostate n’est la cause que de 3,3% des décès. A titre de comparaison, plus de 8% des décès chez l’homme sont liés au cancer du poumon, et les maladies cardiovasculaires représentent plus de 25 % des causes de décès.

Pour lancer un dépistage de masse, il faut des preuves.

Ces preuves doivent être indiscutables. Ici, les conditions ne sont pas remplies.

De plus, quand on pratique un dépistage de masse, il faut évaluer la qualité du dépistage, qui doit suivre des procédures strictes. Cela est indispensable pour que les résultats obtenus lors des conditions de la recherche puissent être transposées dans la pratique quotidienne. Pourtant, pour ce dépistage de masse pratiqué depuis des années, aucune  procédure qualité n’est n’a été mise en place et rien n’est évalué !

Les organisations officielles chargées de la qualité des soins et de l’information médicale sont restées silencieuses pendant des années, malgré la répétition, année après année, des campagnes de l’AFU en faveur du dépistage. En plus, ce n’est que mi-2010 que la Haute Autorité de Santé a réuni une commission pour analyser les résultats des recherches publiées en 2009. Cette commission était présidée par un spécialiste des accidents de la route, et la seule organisation professionnelle qui y participait était l’AFU ! Ni la Société Française de Santé Publique, ni celle de Médecine Générale n’y participaient. Cette commission a conclu que la vieille recommandation publiée en… 2004 était toujours d’actualité. Ce qui a été fait en France est à l’opposé de ce qui a été fait dans de très nombreux pays : les recommandations ont été très rapidement mises à jour. De plus, cette vieille recommandation de la Haute Autorité de Santé de 2004, trop confuse et trop longue, n’est pas utilisable en pratique. (PSA (prostate specific antigen): Haute Autorité de santé, American Cancer Society and National Health Service. Discrepancy between concepts for assessment Presse Med. 2011;40:112-1 (article en français)). Les médecins français peuvent utilement se reporter à la recommandation du National Health Service britannique, qui est disponible en français.

La situation française est « exceptionnelle », comme l’a ajouté en sous-titre d’un de mes articles la rédactrice du British Medical Journal ; tout comme elle a rajouté une iconographie (baguette et béret basque) qui symbolise, hélas, la perception de la spécificité française à l’étranger. (Prostate specific antigen. Prostate screening in France British Medical Journal. 2009;339:b428)

Les analyses et les mises en garde publiées avec le Pr Dubois dans des revues scientifiques nous ont valu d’être traités temporairement d’ayatollahs de la santé publique dans la presse quotidienne nationale. Cela montre la qualité et le niveau d’un débat, qui devrait pourtant n’être fondé que sur des éléments purement scientifiques.

L’un des objectifs en fonction desquels les médecins généralistes signataires du CAPI obtiendront leur prime à la performance, c’est le taux de mammographies. Qu’en pensez-vous ?

L’Assurance Maladie a décidé de donner un bonus financier aux médecins s’ils remplissent certains objectifs. C’est le CAPI [NdR : contrat d’amélioration des pratiques individuelles].

Parmi ces objectifs, il y a le pourcentage de femmes de 50 à 70 ans qui aura participé au dépistage du cancer du sein.

Cancer du sein les risques du surdiagnostic

Cette initiative pose d’abord deux problèmes :

Sur le fond :

Vouloir améliorer la qualité des soins, c’est une bonne initiative. Mais croire que les bonus financiers sont la panacée, c’est très naïf. Il n’y a pas de solution simple à un problème complexe, surtout dans un système à la dérive. (...)

Surtout, il faut s’interroger sur cette conception très particulière de la qualité. (...)

Sur la forme :

Les critères de qualité choisis par l’Assurance Maladie sont très contestables. Le dépistage du cancer du sein n’est qu’un exemple parmi les autres critères. L’intérêt du dépistage du cancer du sein a été bien démontré par des études anciennes. Cependant, le bénéfice du dépistage dans la pratique quotidienne fait actuellement l’objet de discussions très animées. De nombreuses analyses mettent en doute la pertinence réelle du bénéfice du dépistage sur la mortalité. Ce n’est pas la première fois où, en médecine, on observe une discordance entre les résultats obtenus dans les conditions de recherche / expérimentation et les résultats lors de l’application dans la vie.

Surtout, et c’est indiscutable, on est maintenant conscient de l’importance du surdiagnostic, qui a été sous-estimé.

Comme pour la prostate, la présence de cellules anormales n’indique pas forcément une évolution vers un cancer qui fera parler de lui. Le Pr M Baum, qui a été le promoteur de ce dépistage en Angleterre, milite maintenant pour une meilleure information des femmes sur les risques liés au surdiagnostic. C’est d’autant plus nécessaire que, comme pour la prostate, on assiste là encore à une campagne d’information qui préfère le sensationnel et la peur à l’information objective : le style de cette désinformation est connu : « Une femme sur 8 est actuellement touchée par le cancer du sein, et ce chiffre pourrait grimper à une sur 7 d’ici vingt ans. » En réalité, le cancer du sein représente 4,4% (ou 1/23) des causes de décès chez la femme. Les plus grands progrès ont été faits pour les traitements, en termes de tolérance et d’efficacité.

Mais, plus grave, l’Assurance Maladie avait déjà voulu augmenter la participation au dépistage organisé du cancer du sein. En 2007, dans la convention signée entre l’Assurance Maladie et les médecins généralistes on trouve : “le médecin traitant … attire l’attention de la patiente sur les bénéfices d’un dépistage … développe une information positive sur le dépistage…qui doit s’inscrire parmi les actes naturels de simple surveillance…afin de lever les éventuelles réticences de ses patientes”. C’est nier un principe fondamental de la médecine. Les soins doivent faire l’objet d’un consentement éclairé après une information adaptée. C’est vrai pour les malades à qui l’on propose un traitement, et encore plus pour les sujets sains à qui l’on propose une prise en charge qu’ils n’ont pas demandée.

Cet objectif de vouloir faire du chiffre à tout prix n’a rien à voir avec la qualité des soins.


N’y a-t-il pas un dévoiement de la fonction sociale de la médecine, lorsqu’on l’assimile à de la médecine préventive, au sens de David Sackett ? Comment la médecine de santé publique, dont la prévention est la raison d’être, peut-elle éviter l’abus de prévention ?


La médecine des pays développés est devenue une médecine consumériste. Par de nombreux aspects, la santé en est quasiment au stade de bien capitalistique.

La prévention, et d’une façon plus générale la santé publique, n’a pas échappé à cette dérive sociétale. (...)


(...) La responsabilité est partagée : les politiques, les administrations en charge de la santé, les professionnels de santé et leurs instances représentatives, et enfin il ne faut pas les oublier, les citoyens. Car ce sont les citoyens qui élisent les politiques ! Et les citoyens ont toujours la capacité de faire évoluer positivement le système de santé comme tout autre système. Certaines associations de patients comme celles contre le SIDA ou contre le cancer ont profondément modifié les pratiques médicales, et même les concepts. Ce n’est pas nouveau, cela a commencé avec les Alcooliques Anonymes il y a près d’un siècle. Certes, cela demande un investissement de chacun. Mais actuellement, de nombreuses associations de malades vivent de financements et sponsorings privés, en particulier ceux des industriels de santé, et non des cotisations de leurs membres. Ces associations sont sous influence maintenant et, sans s’en rendre compte, ont aliéné leur indépendance.


Quel serait le rôle de la médecine générale, en termes de prévention et de santé publique, dans un système rationnel et coût/efficace de santé ?

Le système a la fâcheuse habitude de se décharger sur la médecine générale pour lui faire assumer toutes les tâches difficiles qu’il n’arrive pas à organiser. Il faut arrêter de charger le médecin généraliste, et il faut lui donner les conditions d’un exercice convenable. La consultation classique vient de passer de 22 à 23 €. Le prix n’avait pas augmenté depuis trois ans ! Qui peut penser qu’un tel système favorise plus la qualité que la quantité ?

Comment espérer que notre système de santé puisse être rationnel ou « cout/efficace », sans formation continue indépendante et sans évaluation ? Il ne faut pas oublier que la Formation Médicale Continue obligatoire promise par les Ordonnances dites Juppé de 1996 n’est toujours pas en place, malgré différents textes de lois. Il en est de même pour l’évaluation des pratiques professionnelles, débutée timidement en 1999 pour la médecine libérale et sous la responsabilité de la Haute Autorité de Santé depuis 2005. Fin 2009, le dispositif bureaucratique que la Haute Autorité de Santé a mis en place a implosé. Il faut tout recommencer à zéro. Fin 2011, un nouveau décret est toujours en attente pour construire un nouveau dispositif…

Le médecin généraliste a certainement un rôle important pour la prévention et la santé publique, mais le cardiologue ou l’hépatologue a un rôle certes différent, mais tout aussi important. Prévention et santé publique sont des disciplines transversales qui nécessitent l’implication de la plupart des spécialités médicales.

Pour en revenir au rôle spécifique donné au généraliste, je suis un peu pessimiste. En effet, la vaccination anti grippale avait été assurée jusqu’alors par eux avec satisfaction. Lors de l’épidémie de grippe H1N1, la ministre de la Santé, Madame Bachelot les a pourtant exclus de la campagne de vaccination. La logistique a été organisée par les responsables des espaces verts des préfectures, les populations devaient aller dans des gymnases pour se faire vacciner par des élèves infirmières qui ne savaient que faire en cas de problème médical, si tant est qu’elles aient pu connaître les antécédents médicaux de personnes dont elles ignoraient tout. Bien tardivement, en décembre 2009, le ministère de la Santé a admis que les médecins généralistes pouvaient être utiles … pour les personnes ne pouvant se déplacer dans les vaccinodromes. Le ministère a écrit une procédure de 10 pages pour expliquer au médecin généraliste ce qu’il devait faire et comment (voir cet article) ! C’est incroyable, mais tristement vrai. Rappelons qu’il s’agissait de pratiquer une simple injection de vaccin ! Dans ce contexte, il est difficile de penser qu’en France le respect et la confiance des généralistes envers leur ministère de tutelle soit ce qu’il doit être dans un pays normal. Mais soyons positif, au 18 août 2011, la France a terminé de détruire la moitié du stock des vaccins livrés et inutilisés. Il n’y a plus que 9 millions de doses à détruire et l’on aura tout oublié.

Grippe A/H1N1, les Naturopathes avaient raison !


 

La tarification à l’activité, déjà décriée dans l’ensemble, ne risque-t-elle pas d’entraver encore plus la médecine de santé publique, dont les actions s’inscrivent dans la durée ?

La tarification à l’activité (T2A) n’est qu’un outil. Il ne faut pas la diaboliser en soi. Hélas, elle a été construite à la va-vite (pourtant, c’est dès 1986 que la nécessité d’une comptabilité analytique a été reconnue, mais l’administration hospitalière n’a pas suivi. La T2A est lourde à mettre en œuvre, et elle détourne les médecins de leur activité normale auprès des malades pour les transformer en codeurs-opérateurs de saisie. Elle valorise les actes techniques au détriment du temps passé auprès des malades ou pour analyser les cas complexes et organiser les soins. Elle est totalement déconnectée de la pertinence ou de la qualité des soins. Ce qui compte, c’est de réduire le coût apparent et immédiat.

Ainsi, certaines structures de soins utilisent la complexité de la nomenclature pour faire en deux étapes ce qui pourrait être fait en une seule, car cela rapporte plus. Le malade est non seulement obligé de multiplier les déplacements, mais il est soumis inutilement à des risques supplémentaires, et les délais peuvent eux aussi être néfastes.

Les actions de santé publique, les consultations longues, les prises en charges complexes sont dévalorisées par la tarification à l’activité. Les victimes de la T2A sont faciles à identifier.

 

Comment évaluez-vous le projet de loi de Xavier Bertrand réformant la chaîne du médicament? Quelles mesures essentielles ajouteriez-vous?

Il y a eu de grands effets de manches et une campagne de communication très habile. Pour le reste, il faudra juger sur les faits : la loi votée, les décrets d’applications parus et la réalité de la mise en œuvre. On en est encore bien loin. Cependant, il y a de quoi être inquiet.

La France accumule depuis des années les scandales : sang contaminé, hormone de croissance, amiante, grippe H1N1, chlordécone, Médiator… Une telle fréquence et une telle intensité sont inconnues dans les autres pays développés.

Ce n’est pas un toilettage technique qui va résoudre un problème global, et encore moins le changement de nom de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps) en Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).

Les Assises du médicament ont été organisées d’une manière très particulière. Par exemple, la députée Catherine Lemorton, auteur d’un remarquable rapport parlementaire sur le médicament en 2008, n’était pas invitée aux Assises. Elle a dû s’imposer. Le déroulement des Assisses a fait l’objet de nombreux dysfonctionnements, et de nombreuses personnalités ont préféré les quitter pour ne pas cautionner ce qui s’apparentait à une mascarade.

Dans la presse : l'Affsaps de nouveau sur la sellette


Des évaluations du projet de loi sont disponibles, celle de la revue Prescrire ou celle de Sciences Citoyennes en particulier.

Il faut aussi noter les effets d’annonce, comme la promesse que les nouveaux médicaments seront dans l’obligation de démontrer un progrès thérapeutique par rapport aux médicaments déjà disponibles. Le dispositif actuel le permet, il n’est pas besoin d’une nouvelle loi en ce domaine.

De plus, d’une façon générale, les responsables des problèmes sont-ils les mieux placés pour les résoudre ? (The Mediator scandal. Is there a smoke screen? Lancet 2011;377:2003-4)

D’autant plus qu’il y a aussi les conflits d’intérêts dévoilés par la presse (Rue 89, Le Monde… Le Canard Enchaîné a aussi documenté des conflits d’intérêts plus anciens).

Le système existant est-il en capacité de s’auto-réformer ?

Les solutions ne sont pas techniques, comme on voudrait le faire croire. Chaque type d’organisation à ses avantages et ses inconvénients. Il manque une réelle volonté et de la cohérence. Un exemple simple et concret : les produits homéopathiques ne sont que de l’eau et du sucre, mais ils sont pourtant remboursés par la Sécurité sociale et les mutuelles. Il n’y a que des preuves de leur totale absence d’efficacité ! En France, l’Afssaps a même réussi à lancer des alertes sanitaires pour des produits homéopathiques ! (Homoeopathic remedies and drug-regulatory authorities Lancet. 2010 23;375:279-80) C’est incroyable, une exception française, là encore.

En Angleterre, les produits homéopathiques ne sont plus remboursés depuis plusieurs années.

C’est surtout l’arsenal juridique qui est en cause et favorise l’impunité. Les actions de groupes (class actions aux Etats-Unis) ne sont pas possible en France

Les citoyens sont à la merci des grands groupes industriels et la bataille devant les tribunaux est trop inégale. Quant à l’administration, elle est protégée par un droit spécifique : le droit administratif.

Mais ce qui peut rendre pessimiste pour l’avenir, c’est que parmi les très nombreux experts des quatre principales commissions en cause dans le scandale du Médiator, aucun n’a démissionné ou fait son mea culpa après les révélations. Certains ont même mené des campagnes de dénigrement de l’action d’Irène Frachon, et les extraits de leurs mails publiés par le Canard Enchaîné sont loin d’être ceux qui sont les plus abjects.

Le scandale du Médiator n’est pas véritablement un accident. 

Toute la politique d’évaluation est à revoir, non seulement pour les médicaments, mais aussi pour les dispositifs médicaux. La France n’est pas seulement en retard sur les autres pays, elle roule aussi à contresens. (Medical Devices Approval Process a New French Exception? Presse Médicale. 2011;40:446-8 (article en français)

Au-delà, c’est toute la politique du médicament qui est à revoir. Pourquoi les Français sont-ils les plus forts consommateurs de médicaments en Europe ?

Le Médiator, c’est l’arbre qui cache la forêt.


Les scandales sanitaires se suivent et se ressemblent, mais la mentalité suiviste et passive de bon nombre d’usagers ne change pas. Pourquoi n’y a-t-il pas le même esprit critique que dans les pays anglo-saxons ?

En effet, dans les pays anglo-saxons les citoyens sont plus actifs, plus responsables, mieux organisés. Ils attendent moins du système et plus de leur action. Les élites sont en règle générale aussi plus responsables de leur rôle social, et pas seulement concernées par leur situation.

Dans ces pays, les dispositions légales pour protéger les lanceurs d’alerte, pour favoriser les actions de groupe et pour la transparence des décisions publiques sont anciennes et surtout appliquées.

Que ce soit vis-à-vis des pays du Nord de l’Europe, de l’Allemagne, de l’Angleterre ou même des Etats-Unis, la comparaison n’est pas flatteuse pour les Français.

Je ne suis ni anthropologue, ni sociologue, je n’ai pas la clé. Mais une explication généralement avancée est l’opposition entre la culture protestante et la culture catholique. Au-delà de la théologie, plus simplement, avec des épisodes comme la St Barthélémy ou la révocation de l’édit de Nantes, il est normal que les protestants aient appris à se méfier de l’Etat.

Quoiqu’il en soit, on voit se développer en France des organisations non gouvernementales indépendantes qui ont des objectifs concrets et des stratégies sur le long terme qui dépassent les intérêts catégoriels ou les vieux dogmes. Le système ne va pas bien, et on ne peut demander à ceux qui s’y sont adaptés pour arriver aux manettes de le faire évoluer.

Mais on ne peut nier que les citoyens sont aussi responsables du système dans lequel ils vivent.

La situation devient schizophrénique, le système a décroché, les incohérences se développent et ce qui domine, ce sont les effets de manche et l’immobilisme ou les rustines. Un tel système s’effondre toujours de lui-même ; on ne peut prédire quand, mais cela arrive du jour au lendemain, sans prévenir. Un peu comme pour le mur de Berlin. Honecker, lui, avait dans ses cartons plein de projets … dont un pour rénover et consolider le mur.

Il faut être optimiste, cela ne peut plus durer comme cela très longtemps.

Si l’empowerment n’existe pas en France, n’est-ce pas aussi parce que la corporation médicale préfère garder son emprise, qu’il n’y a pas d’éducation à la santé dans une relation médecin-patient équilibrée, telles que la théorisent Martin Winckler et Claude Béraud ?

Il n’y a que du bien à dire de ces articles de Claude Béraud et Martin Winckler sur la relation médecin malade.

Il y a différentes manières d’analyser l’empowerment en santé.

Il faut d’abord constater que l’on utilise un terme anglo-saxon ! Ce n’est pas anodin.

Est-ce si difficile de trouver un mot dans la langue française pour définir « La prise en charge de l’individu par lui-même ».  

Autonomie ? (Note : HomeNaturo :  La NATUROPATHIE  !)

C’est un concept qui a pris de l’importance  dans le domaine de la santé au début des années 80, et il a fallu attendre plus de 15 ans pour qu’il apparaisse dans une revue médicale française indexée. On cumule pauvreté conceptuelle, paresse sémantique et inertie. Mais c’est vrai que le développement de l’autonomie dans un pays qui est vu par beaucoup comme un pays d’assistés n’est pas chose évidente.

Dans la relation médecin malade, le champ de l’autonomie est vaste, cela va de la prise de décision du traitement à sa mise en œuvre.  Dans quels cas consulter un Naturopathe ?

Bien entendu, la prise d’une décision doit être partagée avec le malade. Il faut informer des bénéfices et des risques des différentes possibilités. C’est plus simple à dire qu’à faire. La médecine n’est pas une science exacte, l’information prend beaucoup de temps, elle doit être adaptée à la situation de chaque malade. Or on est dans un système de prise en charge de plus en plus éclaté entre les spécialistes et où le process de type industriel est devenu le credo. En plus, l’enseignement dispensé sur la relation médecin malade est quasi nul, et ce n’est pas un critère évalué lors des examens. Donc il y a encore des trésors d’amélioration.

Pour la mise en œuvre du traitement, le développement de l’autonomie, c’est aussi l’éducation thérapeutique. (...) Qu'est-ce que la Naturopathie et un Naturopathe ?

L’éducation thérapeutique est difficile, c’est un vrai métier, dans certai

nes situations elle peut apporter un vrai plus en terme de résultat, en particulier en terme de mortalité, mais ce n’est pas la panacée comme certains le croient.

On a la chance d’avoir quelques très bons spécialistes, comme Catherine Tourette Turgis, mais il y a hélas pas mal de gourous.

Comment choisir votre naturopathe


Entre surdépistages et fichages divers, normalisation des comportements et réduction de la diversité, la santé publique ne risque-t-elle pas de devenir un outil de contrôle social, avec les médecins comme gardiens de l’ordre ?

Virchow a déclaré au milieu du XIXème : « La Médecine est une science sociale, et la politique n’est rien de plus que la médecine pratiquée en grand. » C’est remarquable, car à cette époque la santé publique n’existait pas et qu’en plus il était pathologiste. Il ne s’occupait pas directement des malades, mais il étudiait les lésions des tissus et des cellules en cherchant comment elles pouvaient expliquer les maladies. Là aussi, c’était un pionnier.

Il y a des risques de dérapages, c’est incontestable. Par la nature même de son objet : l’intervention sociale. Aussi, par son importance et le pouvoir qu’elle représente, car la santé (en France), c’est plus de 11% du Produit intérieur brut.

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(...)

Oui, la santé publique intervient dans le comportement des individus.

Oui, cela peut être coercitif, comme l’obligation de porter la ceinture de sécurité, avec un système répressif. A l’époque, que de cris d’orfraie sur l’atteinte aux droits fondamentaux ! La réalité, c’est des morts évitées, tout comme les traumatismes graves du crâne et de la face. Idem du port obligatoire du casque pour les motards. Pourtant, Claude Got qui est à l’origine des progrès en matière de sécurité routière, le combat de sa vie, a été présenté comme le « chef des ayatollahs ».

Il y a aussi les mesures directes d’interdiction, comme celle de fumer dans les lieux publics. (...)

On constate donc que, pour des raisons purement doctrinales, la société française est incapable d’être à l’heure au rendez-vous avec l’efficacité, même quand celle-ci est scientifiquement démontrée. C’est le cas de plus en plus souvent, pas seulement dans le domaine de la santé publique.

La difficulté qu’il y a avoir un débat scientifique serein en France est aussi illustré par l’exemple de  l’expertise collective « Psychothérapie, trois approches évaluées », publiée en 2004 par l’Inserm. Le 5 février 2OO5, Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé, fait retirer ce rapport du site internet du ministère. Il cédait ainsi à la pression de ceux qui avaient vu leur approche contestée dans ce rapport. (Voir cette page).

Vers des expérimentations médicales humaines sans consentement !


Voyez-vous des raisons d’espérer, malgré tout ?

Il est incontestable que la situation générale n’est pas ce qu’elle devrait être, sur de nombreux aspects, qu’ils soient sociaux ou économiques. Années après années, la situation se dégrade, et l’on voit des plus en plus de pays qui progressent et font mieux que nous. Selon les indicateurs internationaux, pour la majorité des domaines évalués, la France ne se place plus dans les premiers pays, mais dans la partie moyenne/médiocre des pays d’Europe. Trop souvent, c’est l’élargissement de l’Europe à des anciens pays du bloc soviétique qui nous évite d’être lanterne rouge.

La France fait partie des pays très riches, elle a des atouts formidables. Si les Français espèrent que cela va s’arranger tout seul ou attendent l’homme providentiel, on continuera à dévaler la pente.

S’ils sont plus nombreux à comprendre qu’ils ont une part de responsabilité dans la situation actuelle et s’engagent personnellement, chacun dans la mesure de ses moyens, pour que la situation s’améliore, la situation s’améliorera. Partenaires & sites amis Naturopathie, Santé & Presse

Mais on ne peut avoir le beurre, l’argent du beurre, le troupeau … et la fermière.

 

 

N.B. : 2 petites précisions pour compléter cet article :


1/ La firme Astellas Pharma qui attaquait la revue Prescrire a été déboutée de ses demandes.

Une somme de 3000 € est allouée à l'Association Mieux Prescrire .
( Jugement du Tribunal de Grande instance de Parismars 2011, Revue Precrire N°331 )


2/ Le Collège National des Médecins Généralistes a pris lors de son congrès de Nice en juin 2011 une position très claire contre le dépistage systématique du cancer de la prostate proné par l'AFU .
Cette position était scientifiquement argumentée sur les publications internationales récentes .

En effet, le Collège National des Médecins Généralistes a pris une position très claire, d'autres instances professionnelles comme l'Union Régionale des Médecins Libéraux (URML) de la Réunion avaient fait de même, Dominique Dupagne aussi avec de nombreux articles par exemple http://www.atoute.org/n/article108.html...

Il y en a heureusement d'autres.
Mais c'est bien peu par rapport à la force de frappe et aux moyens de l'Ass Fr d'Urologie qui a en plus bénéficié du soutien de Michel Cymes et de divers annonceurs pour mener une campagne de publicité qui n'a rien à voir avec une information éclairée. http://www.atoute.org/n/article181.html

Les instances officielles ont une nouvelle fois fait semblant de ne pas voir et tolèrent l'inacceptable.

 

  Pourquoi faut-il sauver le soldat Braillon ? 


Lettre ouverte par le Pr. Jacques Fabry b ok mod ident

de la revue " Risques & Qualité "

 

A.HomeNaturo OverblogCertains passages, trop longs, de cet article ont été supprimés vous pouvez donc le retrouver dans sa totalité sur le site de Sciences Citoyennes b ok mod ident  

Bien que je ne sois pas en total accord avec le Dr Braillon sur certains points, comme l'intervention de la Santé publique dans le comportement des individus souvent plus répressive qu'éducative, ou l'éducation thérapeutique qui, selon moi, ne prends pas assez en compte l'éducation en terme de prévention, ou encore le silence fait sur la prévention des maladies dégératives et l'impact environnementale sur celles-ci, il m'a semblé important de soutenir ici ce médecin honnête, courageux et qui subit une cabale injuste et injustifiable de la part de ses pairs et des pouvoirs publics.

Des médecins de plus en plus nombreux s'élèvent contre les pratiques des lobbys pharmaceutiques, d'autres s'orientent vers des champs d'investigations éloignés des dogmes allopathiques, certains prennent en considérations des techniques thérapeutiques très éloignées de la médecine dite conventionnelle.

Hypnose, massages, huiles essentielles et autres disciplines longtemps critiquées par la médecine allopathique font leur entrée au sein même de l'Hôpital Public, par le biais de quelques médecins courageux et qui ne craignent pas l'ironie de leurs confrères. Ces médecins, loin de tout sectarisme corporatiste, sont à rapprocher du Docteur Philippe Labre, vétérinaire Bio interdit d'exercer.  

Il est à souhaiter qu'un jour prochain ces médecins feront florès et que toutes les pratiques de santé s'uniront pour le plus grand bien des malades et des biens-portants. 

 

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