L'Hyperactivité et les maladies dégénératives (asthme, allergies alimentaires, cancers) en recrudescence chez les enfants ont un facteur commun : les additifs, colorents et ajouts chimiques de l'alimentation. Quelles sont les réactions des pouvoirs publics, comment y remédier ? Le constat d'un Naturopathe.
HYPERACTIVITE ET ADDITIFS ALIMENTAIRES
Des études ont démontré que les additifs alimentaires sont liés à l'hyperactivité des enfants.
Il y a plus de 30 ans l’hypothèse selon laquelle certains additifs alimentaires dont le colorant E110, présent dans de nombreux bonbons, favoriserait l’hyperactivité des enfants avait été avancée par pédiatre américain Ben Feingold.
Cette hypothèse a été rapidement passée sous silence.
En 2007 la très sérieuse revue médicale britannique « The Lancet », a mis en cause l'effet de certains additifs alimentaires sur le comportement hyperactif des enfants. Cet article est fondé sur un rapport de l'Université de Southampton réalisé en 2007 pour l'agence des normes alimentaires britannique (Food Standards Agency, FSA).
Et les produits de consommation préférés des enfants sont justement ceux qui présentent le plus d’additifs : bonbons, pâtisserie industrielle, sodas…
Cette étude menée sur 298 enfants de trois, huit et neuf ans, démontre que l'association de certains additifs favorise l'hyperactivité infantile.
Les enfants touchés par ce fléau souffriraient : de suractivité, d'impulsivité, d'inattention et de difficultés d'apprentissage. Pour le Docteur Laurent Chevalier (médecin spécialiste de la nutrition au CHU de Montpellier), l'influence de ces additifs serait, " en fonction des quantités absorbées, probablement plus grave qu'on ne le croit ". En particulier pour le E211 (appelé également acide benzoïque), soupçonné de perturber les mécanismes de la dopamine et d'agir sur les neurotransmetteurs cérébraux.
QUELS SONT LES ADDITIFS SUSPECTES ?
Tous les additifs de la famille des E
Les colorants (E100 à E181) sont presque tous suspects ainsi que le conservateur E211. Ils sont notamment présents dans grands nombres de sucreries et de sodas.
QUELS SONT LES RISQUES INHERENTS A LA CONSOMMATION DE CES ADDITIFS ?
COLORANTS : Risques d'allergies croisées avec l'aspirine. Potentiellement cancérogène. Autorisé pour de nombreux aliments, sucreries et pelliculage de médicaments. Additif interdit en Autriche, Finlande et Norvège. Allergisant et potentiellement cancérogène (provoque notamment des cancers du rein et du foie chez les rats). Interdit aux USA et en Australie. Autorisé pour les pâtisseries et sucreries. Allergisant et potentiellement cancérogène. Autorisé pour les confiseries, crèmes glacées, bonbons, pâtisseries, boissons sans alcool, liqueurs,... Allergisant et potentiellement cancérogène. Autorisé pour les flans, boissons, sucreries. Potentiellement cancérogène. Autorisé pour les sucreries, boissons, certains ketchup et cerises confites. |
Ces colorants et ce conservateur associés peuvent donc être considérés comme de véritables bombes neurologiques à retardement pour nos enfants, puisque l’on sait que chacun de ces colorants peut provoquer asthme, urticaire, eczéma, rhinites, troubles de la vue, insomnies, vomissements, maux d'estomac, accidents allergiques, troubles neurologiques.
Selon une étude de 2005 du Professeur Vyvyan Howard, toxico-pathologiste, et son équipe de l'Université d'anatomie et de biologie cellulaire de Liverpool, le colorant E104, associé à de l'aspartame, pourrait affecter les cellules nerveuses 7 fois plus qu'utilisé seul ! L'étude faite in vitro sur le cerveau d'animaux en laboratoire a mis en évidence qu'une fois mélangés, ces additifs-là peuvent empêcher la multiplication des cellules nerveuses compromettant ainsi une croissance normale du cerveau.
QUELLE EST LA REACTION DE NOS POUVOIRS PUBLICS A LA SUITE DE CES ETUDES ?
Dans ce cas, comme dans d’autres, le principe de précaution ne s’appliquera pas !
L'EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) a évalué l'étude de Southamptom sur les additifs alimentaires et le comportement des enfants et a conclu que cette étude n'apportait que des preuves limitées d'un léger effet sur l'activité et l'attention de certains enfants et que la DJA (dose journalière admissible) des colorants cités ne serait donc pas revue à la baisse.
L'EFSA a précisé son incapacité à identifier quels additifs seraient responsables des effets observés chez les enfants compte tenu que des associations ont été testées et non des additifs pris individuellement (EFSA - Avis scientifiques du 7 mars 2008).
" Même si les résultats de l'étude peuvent être pertinents pour certains individus présentant une sensibilité aux additifs alimentaires en général ou aux colorants alimentaires en particulier, il n'est pas possible, à l'heure actuelle, d'évaluer l'étendue d'une telle sensibilité sur l'ensemble de la population ". (EFSA - communiqué de presse du 14 mars 2008).
La santé des enfants ne semble donc guère préoccuper les Instances Européenne s en matière de risques alimentaires et aucune mesure n'a été prise malgré l'étude alarmante de l'Université de Southampton.
LES CONSOMMATEURS NE SONT PAS PLUS ENTENDUS QUE LES SCIENTIFIQUES
Ainsi le BEUC (Bureau européen des unions de consommateurs) continu encore aujourd'hui à demander l'interdiction de ces colorants : "Il est inacceptable de laisser sur le marché des substances clairement suspectées d'augmenter l'hyperactivité chez les enfants, d'autant plus qu'elles n'ont aucune valeur ajoutée si ce n'est que de colorer la nourriture", a commenté Monique Goyens, directrice générale du BEUC. (Dans une dépêche adressée à l' AFP du 10 avril 2008 : Enfants hyperactifs : six colorants alimentaires mis en accusation)
TOUJOURS AUTANT D’ADDITIFS ET A DES TAUX NON AUTORISES
Plus de 40 % des confiseries ne sont pas conformes aux normes en vigueur constate la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Pour les deux tiers, il s'agit d'un problème d'étiquetage : soit un ou plusieurs colorants trouvés dans les bonbons ne sont pas mentionnés, soit ils sont absents du produit alors qu'ils sont notés dans sa composition... Les autres anomalies constatées sont liées " principalement à la présence de colorants à des taux non autorisés ", explique la DGCCRF, avant d'ajouter que ces quantités non conformes sont en général " légèrement supérieures " aux taux autorisés (Le Point, le 17/04/2009).
LE MARKETING ET LA VALSE DES ETIQUETTES
Les parents sont donc semble-t-il bel et bien pris en otage par l’industrie agro-alimentaire lorsque celle-ci « omet » de mentionner un ou des additifs ou lorsqu’elle les utilise à des taux non autorisés. Pourtant les parents doivent savoir que « légalement, tous les additifs alimentaires doivent être listés sur les étiquettes afin qu'ils puissent faire le choix d'éviter certains produits s'ils le veulent » précise le Docteur Andrew Wadge, chef scientifique au FSA (food safety authority, agence de sécurité alimentaire).
Mais comment savoir si les étiquettes sont fiables ? Comment s’y retrouver dans la valse des étiquettes ?
Ces colorants font aujourd'hui l'objet d'études de l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) dans le cadre de la réévaluation de la sécurité de tous les colorants alimentaires. Sur la base des recommandations scientifiques de l'EFSA, la Commission européenne et les autorités nationales des États membres décideront s'il convient de prendre des mesures afin de protéger la santé des consommateurs. Pourtant, " Les substances colorantes seraient responsables de plus de la moitié des allergies ou intolérances alimentaires " selon Laurence Wittner (auteure de : Savez-vous vraiment ce que vous mangez ? Le vrai mode d'emploi des étiquettes alimentaires, Leduc. Editions).
LES PARENTS ET LES ENFANTS VICTIMES DE L’INDUSTRIE
Les enfants sont les premières victimes de ces produits de grande consommation très marketés.
Les industriels ont tout fait pour assimiler les sucreries à un moment de joie, de plaisir et même de récompense. Alors les parents offrent à leurs enfants des sucreries, des bonbons, des pâtisseries industrielles et des sodas en étant convaincus de « bien faire » mais ces cadeaux sont bel et bien des cadeaux empoisonnés qui accumulent dans l'organisme des enfants des ingrédients chimiques potentiellement dangereux.
L’étiquettage –obligatoire- est presque une fois sur deux tronqué, falsifié, malhonnête et quand bien même l’étiquette stipulerait scrupuleusement TOUS les additifs inclus au produit, qui donc en connaît, à coup sûr, les effets pervers sur la santé ?
Les scientifiques ne cessent de tirer la sonnette d’alarme, on sait aujourd’hui, qu’outre l’hyperactivité des enfants, les ajouts synthétiques à nos aliments sont parmi les facteurs déclanchants des maladies dégénératives, neurodégénératives, des allergies alimentaires, des troubles du comportement alimentaire favorisant l’addiction au sucre, au sel, aux graisses et partant l’obésité ou l’anorexie mais sont aussi significatifs dans l’émergeance des cancers.
Le marketing a plus d’un tour dans vilain son sac et, comme la sorcière de Blanche Neige, il tend aux enfants (et aux adultes) ses friandises empoisonnées. On ne compte plus les jouets surprises dans les chocolats, les stars en tous genres, mais souvent sportives, qui se nourrissent de barres chocolatées...dans les pubs télé, les petits déjeuners soit-disant équilibrés et les sodas qui donnent du bonheur à toutes les générations et oui : c'est beau la vie entend-on chantonner en mangeant des bonbons !
Comment résister ?
Doit-on systématiquement refuser toutes friandises ?
Comment faire comprendre à nos enfants que le gentil clown va devenir leur pire ennemi ? Et bien justement en leur faisant comprendre, en leur expliquant et ils comprennent : nos enfants ne sont pas des imbéciles !
Jugez-en par vous même dans cette vidéo :
Un test a été fait dans une école pendant deux semaines, les résultats sont édifiants |
Et pourquoi interdire de manger des gâteaux, des bonbons, de tartiner son pain de pâte chocolatée quand ces produits existent en bio ou mieux quand on peut les cuisiner ou les fabriquer soi-même ?
Inutile d’attendre, comme pour le tabac, la mention " L'abus de colorants nuit gravement à la santé " sur les paquets de bonbons, gâteaux et sodas, inutile d’espérer une énième étude pour que nos pouvoirs publics prennent enfin les décisions qui s’imposent.
Il n’est que temps d’agir :
les enfants ont le sortilège avec les bonbons !
Le Dossier noir des " Maladies dégénératives " :
On tue nos enfants !
Les maladies dégénératives en augmentation
Maladies dégénératives, le foetus première victime
Les maladies dégénératives passent à table !
Les sols de culture, l'aluminum, les engrais et alzheimer
Hyperactivité, Maladies dégénératives et additifs le lien est établi !
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Maladies dégénératives, retrouvez l'hygiène au naturel !
Les Maladies dégénératives, en conclusion
Dans la Presse :
Le Rôle des Pouvoirs publiques et des instances de surveillance en France
Dans la presse : Y a-t'il un Ministre de l'écologie en France ?
Dans la presse : l'Affsaps de nouveau sur la sellette
Dans la presse : de la bonne santé de l'Agro-Alimentaire
Dans la presse : taxe sur les sodas, c'est pô juste....!!!