Compte-rendu de l'audition du Docteur Didier Mouliner au Conseil de l'Ordre National des Médecins, Paris, 12 juin 2012
Le 6 mai 2012, le Docteur Didier Moulinier de Bordeaux, lançait un appel au secours sur internet pour la défense d'une médecine alternative dans le domaine de la cancérologie et la liberté du choix thérapeutique dans l'intérêt des malades.
Pour l'application de traitements plus individualisés en médecine.
Il encourt l'interdiction d'exercer durant 1 année.
Déclarations d'Helsinki puis de Tokyo, respectivement en 1964 et 1975 : " Lors du traitement d'un malade, le médecin doit être libre de recourir à une nouvelle méthode diagnostique ou thérapeutique, s'il juge que celle-ci offre un espoir de sauver la vie, rétablir la santé ou soulager les souffrances du malade "
Le Point sur l'Affaire Moulinier |
Que reproche-t-on
au Docteur Moulinier ?
d’avoir fait du mal à ses patients,
d’avoir aggravé leur état de santé,
d’avoir provoqué leur décès ?
NON
d’avoir influencé le jugement de ses patients,
d'avoir prôné des pratiques sectaires,
d'avoir abusé de leur confiance ?
NON PLUS
d’avoir pratiqué des actes indécents ou des attouchements sur ses patients,
d'avoir interféré sur leur vie privée,
de les avoir isolé psychologiquement ?
ENCORE NON
d'avoir fait courir un risque à ses patients,
de leur avoir demandé des honoraires exagérés,
d'avoir refusé catégoriquement la médecine allopatique dite conventionnelle ?
TOUJOURS NON
d'avoir reçu des plaintes de ses patients ou de leur famille ?
ET BIEN NON, aucune plainte en 25 années de pratique.
Alors, que reproche-t-on au Docteur Moulinier ?
Les autorités de contrôle sanitaire font grief au docteur Didier Moulinier de prescrire des médicaments en ne respectant pas les « données acquises de la science ».
" Nomadisme thérapeutique ", le mot est lâché mais en clair ça signifie quoi ?
Que ce Médecin a cherché sans relâche à prendre en compte la connaissance qu'il a de ses malades et pas seulement de leur maladie, lors de ses prescriptions, il s'est attaché à considérer leur réalité concrète de terrain aussi bien que leurs ressentis physiques face aux effets secondaires des médicaments prescrits et sans jamais oublier leur évolution psychologique.
Que ce Médecin a appliqué les thérapies qui, en conscience, lui semble les plus indiquées en tenant compte du bien-être de ses patients, dont les thérapies naturelles et alternatives conjointement aux thérapies conventionnelles.
Ses prescirptions ont ainsi suivi l'état général de ses patients au plus près et non le protocole de prescriptions édicté par les institutions médicales. Ainsi, il n’a pas toujours respecté - à la lettre - les doses indiquées sur les notices de certains médicaments. Doses déterminées par les laboratoires pharmaceutiques et validées par des autorisations de mises sur le marché (AMM) délivrées par l’Afssaps (Agence du médicament) et ce, quelque soit le patient.
Dès lors, les médecins fonctionnaires de la section des affaires sociales du Conseil de l’ordre des médecins d’Aquitaine ont estimé que, malgré ses 25 années d’exercice sans accident sanitaire et à l’entière satisfaction de ses malades, Didier Moulinier faisait courir un risque à ses patients.
Un risque suffisamment grave pour lui interdire d’exercer sa profession pendant un an.
En clair cela signifie q'un médecin aujourd'hui ne bénéficie plus de la liberté de prescription. Cette liberté étant ainsi mise sous tutelle des institutions médicales et des laboratoires pharmaceutiques qui, eux, ne voient jamais un malade.
Quelle est donc la valeur réelle de l’argumentaire présenté ?
1-Prescrire des médicaments
en ne respectant pas les « données acquises de la science ».
Quelle est donc cette science absolue qui prime sur l'expérience, l'intelligence et la pratique d'un médecin face à ses patients ?
De quoi parle-t-on à l'heure du procès sur le Médiator ?
L'argument " scientifique " est-il encore irréfutable quand des dizaines de médicaments, dûment estampillés par les autorités et ayant tous reçu leur AMM, ont, ensuite, été interdits et retirés du marché pour leur dangerosité (Thalidomide, Distilbène, Isoméride, Vioxx, Accomplia, Di-antalvic, etc.) ? Il apparaît évident qu’on ne peut en aucun cas sacraliser ces indications pharmaceutiques aveugles. Certes, elles sont indispensables et doivent être prises en compte. Mais de là à s’appuyer sur elles pour condamner un praticien qui, en conscience, cherche la meilleure application possible, confine à une dérive vraiment inquiétante pour ne pas dire sectaire !
2- Pratiquer un " Nomadisme thérapeutique "
C'est, pour le cas du Docteur Moulinier, ajuster les prises médicamenteuses et les doses à chacun de ses patients et ce, tout au long de l'évolution de leur traitement.
Chaque être humain est différent, chacun porte en lui une vitalité qui lui est propre, un vécu et une histoire personnelle qui le font réagir individuellement à telle ou telle thérapies.
Est-il concevable de dénier au Médecin, à travers les liens qu’il tisse avec son patient, le droit d’apprécier l'état et les aptitudes de celui-ci et d’adapter le traitement en conséquence. Notamment face aux effets secondaires douloureux voire toxiques des médicaments et aux effets psychologiques délétères ?
Est-il acceptable d'interdire aux patients l'accès à toutes les thérapies existantes, conventionnelles ou alternatives, dès lors qu'elles ne nuisent pas et apporte un mieux être aux malades ?
3- De faire pleinement participer le patient à son traitement
Par la qualité d'écoute et de dialogue que le Docteur Moulinier instaure lors de ses consultations, le patient participe pleinement à l'évolution de son traitement et la prise en charge personnelle de sa maladie.
Or, pour l'autorité de tutelle seuls sont autorisés à discuter, en réunion multidisciplinaire, de la santé d'un malade les médecins concernés, quant au patient ces colloques ne le concerne visiblement pas.
De quoi est accusé le Docteur Moulinier ?
De faits contraires à l'honneur et à la probité !
La boîte de Pandore est ouverte...
Lorsqu'une autorité de tutelle cherche à déstabiliser ou nuire à l'un de ses membres, sans pour autant pouvoir présenter de réelles charges contre lui : plaintes, constats et témoignages ou encore flagrants délits de non droit, elle peut utiliser cette accusation, somme toute bien pratique et l'accuser de : " faits contraires à l'honneur et à la probité " !
Ainsi, le Docteur Moulinier se doit de répondre de son honneur et de sa probité...
Mais, les faits, n'ont-ils pas déjà répondu pour lui ? A-t-il essuyé une seule plainte ?
En quoi son honneur peut-il être en cause alors qu'il s'astreind à travailler même le week-end et qu'il est, aux dires de ses patients, d'une grande disponibilité et d'une parfaite écoute ?
Quant à sa probité, cette accusation était tellement indécente qu'elle ne fut même pas soulevée lors de son audition et que c'est son avocat qui a souligné que les honoraires du Docteur Moulinier respectaient les normes les plus strictes.
On le voit, il n'était donc pas ici question ni d'honneur ni de probité mais, dans les faits, les charges - non explicitement retenues - étaient bel et bien le non respect des protocoles thérapeutiques institutionnels et la liberté thérapeutique du Médecin ainsi que la liberté de choix thérapeutique du patient.
Or, comment ne pas constater l'obligatoire décalage entre l’indication d’un médicament, telle qu’elle a été déterminée par un fabricant dans son laboratoire et validée par une poignée d’experts, et sa mise en pratique lors de la consultation du Médecin face à chacun de ses patients ?
Si les fonctionnaires sont dans leur rôle en veillant au respect par les médecins des lignes de conduite décidées collectivement, il aparaît désolant qu’ils puissent abuser de leur pouvoir en traînant devant les tribunaux ordinaux celui ou celle qui s’est écarté tant soit peu de la lettre.
N'assistons-nous pas
à des déviances autoritaristes ?
Le Docteur Moulinier a dénoncé un état de non-droit.
Quels sont les différents points soulevés ?
Appliquer, à tous les cas particuliers, des indications générales.
C’est considérer l’être humain comme une machine stéréotypée et impersonnelle. Comme un objet.
C’est aussi faire passer pour définitives des connaissances qui, non seulement ont pu être établies dans des conditions critiquables (cf. conflits d’intérêt au sein même des autorités de contrôle, défaillance de la pharmacovigilance…), mais qui, en outre, et fort heureusement, évoluent au fur et à mesure que les études se multiplient et que le savoir s’enrichit.
C’est aussi risquer de condamner à l’avance toute approche nouvelle ou différente et non validée parce que non étudiée ou non encore tranchée.
C'est enfin, le prétexte tout trouvé de déclarer médecines non conventionnelles « non conformes aux données acquises de la science » peut ainsi être brandi pour lutter contre les démarches alternatives et la diversification médicale, sans avoir besoin de se justifier plus que cela. Alors que dans la lutte de la médecine conventionnelle face aux thérapies alternatives, les grands groupes pharmaceutiques brandissent déjà si souvent le spectre des pratiques sectaires mis à leur disposition par les organismes officiels.
Et avec le soutien naïf d’une population que l’on trompe mais qui se croit ainsi protégée des charlatans…
Refuser au Médecin le droit de prescriptions personnelles.
C'est lui dénier l'autorité médicale sanctionnée par des diplômes d'état.
C'est censurer son honnêteté intellectuelle due à tous prescripteurs.
C'est condamner d'avance ses efforts vers un mieux-être de ses patients.
C'est proscrire de sa réflexion la nécéssité première de ne pas nuire.
C'est l'empêcher, enfin, d'établir un discours participatif avec ses malades.
Empêcher les patients de choisir leur thérapie.
C'est déconsidérer l'humain.
C'est privilégier les traitements de masse aux thérapies et traitements personnalisés.
C'est exclure le malade de son propre chemin de guérison.
C'est condamner le malade à un seul protocole thérapeutique possible.
Compte-rendu de l'audition du Docteur Moulinier au Conseil de l'Ordre des Médecin du 12 juin 2012 |
14h, le 12 juin 2012, Paris, Conseil de l'Ordre des Médecins.
Nous sommes une centaine de personne à attendre que les portes du Conseil de l'Ordre des Médecins s'ouvrent.
Certains brandissent des banderoles, d'autres tiennent sous le bras d'imposants dossiers : leurs dossiers médicaux, tous affichent un visage déterminé et inquiet.
Le Conseil de l'Ordre nous ouvre grand ses portes
et la salle d'audience s'avère vite trop petite.
Ils sont 5 à siéger, sur une estrade en arc-de-cercle qui fait face à " l'accusé ", son avocat et au public.
5 médecins, 5 confères devenus aujourd'hui 5 juges.
Le temps pour tout le monde de s'installer aussi confortablement que possible, certains resteront debout, d'autres arriveront à s'assoir par terre, le temps de déployer les banderoles sur lesquelles on peu lire : " Primum non nocere " qui signifie : « d'abord, ne pas nuire » sur d'autres sont écrits les injonctions : " Fichez-lui la paix " ou encore : " Nous, patients, voulons garder le Dr Moulinier ", le temps que le silence se fasse et l'un des Médecins de l'Ordre entame la lecture de l'acte d'accusation - dont les points principaux ont été évoqués plus haut -.
La parole est ensuite à la défense
et c'est l'avocat du Docteur Moulinier qui intervient le premier.
Il n'argumentera pas sur l'aspect médical proprement dit, laissant ce soin au Docteur Moulinier lui-même, il va pourtant souligner des points cruciaux dont, le plus important : l'absence totale de plainte de patients envers le Docteur Moulinier et ce après 25 années de pratique mais aussi l'absence, fondamentale, de plainte émanant de Médecins à l'encontre du Docteur Moulinier. Enfin, il va mettre en lumière les honoraires du Docteur Moulinier en parfaite conformité avec les honoraires des Médecins de sa région.
C'est le moment pour le Docteur Moulinier d'exposer son point de vue.
Dès la première phrase, la voix se brise et les larmes montent à ses yeux. Plusieurs fois il boira un verre d'eau pour tenter d'avaler son émotion. Mais elle sera plus forte que lui lorsqu'il plaidra la cause de ses patients en indiquant à ses paires, à ses juges, qu'une interdiction d'exercer durant une année équivaut à la fermeture définitive de son cabinet et à un retour aux thérapies de masse pour ses patients.
Que dit le Docteur Moulinier ?
Oui, il a prescrit un quart de dose alors qu'une 1/2 dose été la posologie intaurée par le Laboratoire Pharmaceutique.
Oui, il a conseillé à ses patients des traitements ou soins alternatifs, tout en continuant les traitements allopathiques classiques.
Oui, il a demandé des examens complémentaires ou pratiqué des diagnostics tactils, hors imageries médicales, lui permettant de déceler des tumeurs qui avaient été jusqu'alors imperceptibles et qui se sont avérés présentes.
Non, il n'a jamais agit contre l'intérêt de ses patients.
Non, jamais aucun de ses malades ne s'est plaint de sa pratique.
Non, il n'a jamais publié de publicité et ce n'est que par le bouche à oreille que son cabinet ne désempli pas.
Et enfin, cet homme qui se bat, avoue, des sanglots dans la voix, qu'il s'interdit désormais de se rendre à son cabinet le samedi parcequ'il reçoit des monceaux de lettres recommandées du Conseil de l'Ordre et qu'il doit alors attendre, dans l'angoisse, le lundi matin pour lire les courriers de son organisme de tutelle.
Le Docteur Moulinier finit son intervention en confiant qu'il sait à quoi s'attendre et qu'il envisage de s'expatrier en Espagne pour pouvoir continuer sa pratique.
La parole est ensuite donnée au Médecin Conseil, fonctionnaire de la Caisse d'Assurance Maladie.
Visiblement mal à l'aise, durant toute l'intervention du Docteur Moulinier, jamais cette femme n'a levé les yeux de ses dossiers et jamais leur regard ne s'est croisé.
Elle prend la parole, la voix est trop faible, malgré le micro et plusieurs personnes lui demandent de parler plus haut. La tête baissée sur ses dossiers, un peu perdue parfois dans ses documents, elle lit, sans conviction, le rapport qu'elle n'a pas rédigé, l'enquête qu'elle n'a pas suivie mais que d'autres ont mené.
Elle va s'appuyer sur 3 ou 4 dossiers de malades du Docteur Moulinier - remontant pour certains à plus de vingt ans en arrière-, argumentant que pour celui-ci la dose du médicament prescrit à été diminuée, que pour celui-là le traitement a été interchangé par une autre molécule ou que pour cette autre la thérapie mise en place a été trop tardive.
Le Docteur Moulinier demande l'autorisation de lui répondre :
Pour le premier patient, diminuer la dose du médicament lui a permit de retrouver ses forces plus rapidement, en complément avec une thérapie alternative et qu'il est aujourd'hui considéré comme guérit de son cancer, l'ex-malade, debout au fond de la salle acquiesse.
Pour le second malade, la molécule active du médicament prescrit lui occasionnait des douleurs musculaires intolérables, le changement de médicament il a permit de continuer son traitement avec bénéfice et sans douleur.
Enfin, pour la troisième personne, en effet, la thérapie mise en place s'est avérée bien tardive et le Docteur Moulinier le regrette puisque cette malade n'a été prise en charge par lui que trois jours avant son décès !
En conclusion, il s'étonne que des experts médicaux aient réussit à émettre un avis médical probant sur simple appel téléphonique aux patients concernés.
Le Médecin Conseil, fonctionnaire de la Caisse d'Assurance Maladie va balayer d'un geste les mises au point du Docteur Moulinier en rétorquant que le nomadisme thérapeutique est inacceptable et qu'un protocole mis en place se doit d'être suivi.
C'est fini.
Toutes les partis ont été entendu.
Les Médecins de l'Ordre vont encore poser quelques questions et faire une synthèse de ce qui a été dit.
Le Docteur Moulinier aura le mot de la fin : |
" Jugez-moi, interdisez-moi d'exercer mais sachez bien que les malades ne sont plus prêts à suivre aveuglément les décisions des Laboratoires pharmaceutiques pas plus que les thérapies de masse. Sachez bien que c'est tout un ordre social, toute une vision arbitraire de la société que vous jugez ici. Une révolution est en marche, pensez-vous pouvoir l'arrêter ? " |
Il finira en remerciant toutes celles et ceux qui se sont déplacés, toutes celles et ceux qui ont signé la pétition qui circule sur internet, toutes celles et ceux qui ont visionné sa vidéo et toutes celles et ceux qui le soutiennent.
Le Docteur Moulinier à la sortie de ses 3 heures d'audition face au Conseil de l'Ordre. |
La décision du Conseil de l'Ordre des Médecins sera rendue d'ici l'été.
« La liberté de soigner du cancérologue a disparu » Extrait de l' article de Nicole Delépine, responsable de l´unité d´oncologie pédiatrique de l´hôpital universitaire Raymond Poincaré à Garches, paru dans atlantico en septembre 2011 : « Cancérologie : "La médecine n´est plus au service du patient, mais d´un système marchand" » : « Il y a une vingtaine d’années de cela, le bon médecin choisissait en son âme et conscience, selon le serment d’Hippocrate, le meilleur traitement pour son patient, au regard des données actuelles de la science. Il engageait ainsi sa responsabilité personnelle après un colloque singulier avec son malade. Depuis les années 1990 - et singulièrement de façon de plus en plus autoritaire depuis le plan cancer de 2004 - la liberté de soigner du cancérologue a disparu en France et dans certains pays occidentaux. Au prétexte fallacieux de la qualité des soins, tous les dossiers de patients sont "discutés en réunion multidisciplinaire où de fait l’essai thérapeutique en cours testant les drogues nouvelles est imposé par la "communauté". Le praticien qui souhaite déroger à ce système doit s’expliquer et encourt tous les ennuis possibles, en particulier de voir le service auquel il participe perdre son autorisation de pratiquer la cancérologie. » |
Le Docteur Moulinier s'explique et dénonce un état de non droit |
Voir la vidéo : |
Signer la pétition ici |
|
J'étais aux côtés du Docteur Moulinier, parmi la foule de patients, d'amis et d'inconnus venus le soutenir dans cette épreuve.
J'ai été témoin de l'émotion de cet homme droit et intègre, je l'ai vu salué par ses patients qui, les larmes aux yeux, lui témoignaient leur gratitude et leur soutien, je l'ai entendu s'expliquer, j'ai assité à ce combat, sans doute perdu d'avance, d'un homme dont les convictions seules le font encore se tenir debout.
Nous nous sommes salués, lui, le médecin cancérologue " officiel " et moi, le Naturopathe, nous avons évoqué l'avenir de la médecine et l'avènement d'une nouvelle vision médicale.
Auprès du Docteur Moulinier se trouvait une foule qui refuse d'être considérée comme une masse compacte mais qui revendique le droit d'être considérée en tant qu'être humain, en tant que personne individuelle.
J'ai été heureux d'y rencontrer d'autres acteurs de la santé alternative telle que Sophie Lacoste, Rédactrice en Chef du magasine " Rebelle Santé " avec laquelle j'ai passé un très joli moment.
Vous pourrez, d'ailleurs, lire le compte-rendu complet et argumenté de cette affaire dans le prochain numéro de " Rebelle Santé " !
La révolution est en marche...les paroles du Docteur Moulinier raisonnent encore en moi.
Combien encore de Beljanski, de Hamer, de Braillon, combien encore de médecins, de chercheurs et même de vétérinaires mis au banc de la société pour avoir seulement cherché à soigner et à soulager de grands malades en dehors des chemins bien balisés des laboratoires pharmaceutiques ?
Notre corps, notre santé nous appartiennent, les choix thérapeutiques doivent être libres.
Le Docteur Moulinier n'a jamais eu à patir d'aucune plainte de ses patients, pourquoi donc une telle sanction à son encontre et à l'encontre de ses patients ?
Le choix thérapeutique doit être le premier des choix et le plus libre.
Le Docteur Moulinier quelques jours avant sa comparution : " J´ai décidé de ne plus me taire et de continuer à contribuer à réveiller les consciences populaires car il y a urgence à réagir ! " « Tout d´abord un grand merci à tous (…) Ma vidéo a eu un impact incroyable, comme quoi à l´image du combat que le médecin livre face à la maladie il faut toujours se bagarrer jusqu´au bout. Je croyais être seul dans mon combat et la bouteille à la mer lancée avec cette vidéo a déclenché un véritable tsunami de bonheur pour moi et j´espère une immense claque à tous ceux qui travaillent dans l´ombre pour le bien être de "big brother et big pharma". Je ne me fais pourtant pas trop d´illusion sur mon sort à Paris et même si je suis serein à titre personnel, je suis assez désespéré par le sort réservé à mes patients si je suis dans l´obligation de continuer mon activité médicale uniquement en Espagne (ironie de l´histoire, c´est là que les français doivent venir se réfugier maintenant). Soyez assurés que je me battrai jusqu´au bout pour vous car je n´ai pas le droit de vous décevoir. A ce jour, il y a déjà eu plus de 50 000 connexions pour visualiser ma vidéo. Je n´ai pas observé de réaction franchement agressive à ma vidéo, ce qui prouve que mon cas personnel cristallise le ras-le-bol des citoyens face à la société déshumanisée que l´on veut les obliger à accepter. Certains m´ont fait le reproche de mon statut conventionnel, qu´ils sachent que je partage leur critique car ma vision humaniste me met mal à l´aise face à ce statut. J´ai essayé dans mon blog d´expliquer les raisons qui m´ont obligé à faire ce choix de stratégie. Toute cette aide que je reçois de toute part me permet de prendre un tournant dans ma vie et même si mon désir reste grand de continuer à exercer mon activité médicale j´ai décidé de ne plus me taire et de continuer à contribuer à réveiller les consciences populaires car il y a urgence à réagir ! J´ai vu disparaître la plupart des produits injectables légalisés en Europe, peu onéreux et très efficaces, comme le Carzodelan, le MCH, le FEV, le ST 52 etc. uniquement parce qu´ils n´étaient plus assez rentables ou que l´investissement nécessaire à la réalisation des études demandées par l´Europe, pour obtenir leur autorisation de mise sur le marché, constituait un investissement irréalisable. Un paradoxe pour des médicaments qui existaient depuis 50 ans pour certains et pour lesquels jamais d´accidents n´avaient été constatés. En fait, ces médicaments n´ont pas été interdits mais à une date buttoir ils n´ont plus eu le droit d´exister. Je suis très inquiet pour l´avenir des analyses sanguines comme les bilans Vernes car on oblige les laboratoires à se regrouper en plateau technique et par la suite ce seront les agents de l´AFSSAPS [Agence du médicament] qui donneront les accréditations. Vous m´avez compris… Malgré les annonces rassurantes diffusées régulièrement je suis très inquiet aussi pour le sort des compléments alimentaires, d´autant que Big Pharm veut s´y intéresser aussi… » Source : jlml.fr du 02.06.12 |
9 mai 2012 : Le Docteur Moulinier appelle à l'aide !
Au sujet de la Santé Humaine :
Les Docteurs Delépine, Moulinier dénoncent l'industrie pharmaceutique
L'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle au chevet de la santé
Le Dr Alain Braillon, le médecin qui dérange...
Alerte : Le business de la santé et les vendeurs de maladies
Vers des expérimentations médicales humaines sans consentement !
Et de la Santé Animale :
Les méthodes naturelles dans le soins aux animaux
Octobre 2012 compte rendu du jugement du docteur Moulinier :
Le Docteur Moulinier ne baisse pas les bras !