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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 10:52

 

 

presse homenaturo overblog

Publié le 27 février 2013 à 09h35

 

            Toute une vie d'indignation

 


Stéphane Hessel est décédé à 95 ans.


La mort de l'homme du siècle

 

L'ancien résistant, revenu sur le devant de la scène avec
son célèbre "Indignez-vous" et ses prises de positions sur
de grands sujets (comme les droits de l'homme ou le
conflit israélo-palestinien ou l'écologie), est décédé dans
la nuit de lundi à mardi à l’âge de 95 ans

 

Stéphane Frédéric Hessel était né au début du siècle dernier, en pleine Première Guerre Mondiale, le 20 octobre 1917 à Berlin.

Depuis, il a connu tous les grands évènements de ce vingtième siècle. Naturalisé français en 1937, il rejoint les Forces Françaises Libres en 1941, à Londres.

 

Il est ensuite arrêté, déporté en tant que résistant, à Buchenwald puis à Dora, et ne survivra qu'en échangeant son identité avec un prisonnier mort, puis en s'évadant.

Résistant puis indigné

 

En 1945, il entre au Quai d'Orsay. Il passera une large partie de sa carrière comme diplomate, notamment aux Nations Unies. En 1948, il participe à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, aux côtés entre autres de René Cassin, en sa qualité de chef de cabinet de Henri Laugier, secrétaire général adjoint de l'ONU et secrétaire de la Commission des droits de l'Homme. Il a été membre du cabinet Pierre-Mendès France.

 

Il a été élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d'honneur en 2006, et à celle de grand-croix de l'Ordre national du mérite en 1999.

 

Mais c'est au début du XXIe siècle qu'il va connaître une véritable renaissance en prenant publiquement position sur de grands sujets de société. Les droits de l'homme bien sûr, la lutte de sa vie, mais aussi le conflit israélo-palestinien ou les sans-papiers.



En 2010, il publie " Indignez-vous ! ", petit livre appelant à la résistance et qui connaîtra un succès international.

Depuis, Stéphane Hessel était devenu un symbole vivant pour de nombreux militants de la société civile. On le retrouvait régulièrement sur les plateaux de télévision ou de radio où son caractère et ses idées en faisaient un débatteur très prisé. Il avait notamment été l'invité de Pascale Clark en janvier 2011 (voir vidéo ci-contre).

Les 32 pages de son "Indignez-vous !" se sont vendues à quatre millions d'exemplaires dans le monde. Ce véritable "appel à une insurrection pacifique" encourage à "jouer pleinement notre rôle d'héritiers du Conseil National de la Résistance et à en défendre le programme adopté en mars 1944".

Depuis, le terme d' "Indignés " a été repris par des manifestants en France, en Espagne, aux États-Unis ou en Grèce...

A la suite de son ouvrage " Indignez-vous ! ", il interpellait ses lecteurs sous le titre : " Engagez-vous ! "

 

L’auteur envisageait, calmement et sans crainte, son propre décès :

 

« Je considère qu’il ne faut pas vivre trop vieux. Il faut vivre, avec plaisir, tant que l’on a à peu près les moyens de s’exprimer. Tant que cela dure je suis content de vivre. (...)

La mort est pour moi un grand projet. Je pense que de toutes les expériences que l’on fait dans une vie, l’expérience peut-être la plus intéressante, c’est la mort. A ce moment-là, on va voir, qu’est-ce qui reste et qu’est-ce qui vient.

La vie, on l’a derrière soi. Elle a été, pour moi, belle. Avec des moments affreux et des moments admirables. Mais la mort sera peut-être plus belle encore, qui sait ? »

 

Sources : AFP-FranceInter-Libération

 

 

Belle biographie expresse de

 Marion Cocquet du journal " Le Point "


Stéphane Hessel, mort ? On peine à le croire. Il semblait qu'il fût devenu éternel, ce grand et beau vieillard. On l'aurait juré sorti du siècle avec lequel il avait "dansé" pour entrer directement dans l'histoire, avec la panoplie complète : une voix tout droit sortie de la TSF, une politesse surannée, une élégance d'un autre âge. Et puis, lorsqu'à 95 ans on court le monde et les plateaux de télévision, lorsqu'on écrit des best-sellers, lorsqu'on baptise un mouvement de mobilisation international, est-ce que l'on meurt encore ?

L'indigné le plus célèbre de France s'est pourtant éteint mercredi. Le 15 avril 2012, il avait été rapatrié d'Italie, où il séjournait, pour être hospitalisé quelques jours. Rien de bien grave : une grosse fatigue. "Il ne sait pas dire non, il ne sait pas se ménager", déplorait alors son épouse, Christiane Hessel Chabry, sa cadette de dix ans. Il n'y avait pas moyen de le faire tenir en place, pas plus à l'approche de ses 100 ans qu'à 20 ans. Depuis, le grand homme avait eu toutes les peines du monde à retrouver sa légendaire énergie. Il avait pourtant accepté de promouvoir à la télévision et à la radio À nous de jouer, sous-titré "Appel aux indignés de cette terre", un livre qui devait sortir le 13 mars prochain. Mais la vie, ou plutôt la mort, en a décidé autrement.

Jules et Jim

Stéphane Hessel, c'est vrai, avait de qui tenir. La vie de ses parents valait comme la sienne une page d'histoire. Ou un scénario : François Truffaut en a directement tiré le cultissime Jules et Jim. Sa "Kathe" est inspirée d'Helen Hessel, flamboyante Berlinoise née dans la bonne bourgeoisie antisémite, qui épousa Franz Hessel, un écrivain juif, traducteur de Proust. Avec lui et son meilleur ami, Pierre-Henri Roché, elle noua une relation à trois passionnée, tumultueuse. Polyglotte, humaniste, impertinente, elle appela les femmes allemandes à l'insoumission, tira son mari des camps et traduisit en allemand l'impudique Nabokov...

La bougeotte et la fronde comme traditions familiales. La poésie, aussi. Tout jeune, Stéphane apprend des pages entières de poésie allemande et française : Hölderlin, Baudelaire, Goethe, Rimbaud, Apollinaire. En France, où il s'est installé avec sa mère en 1927, il étudie à l'École alsacienne et fréquente Marcel Duchamp, Man Ray, Philippe Soupault, André Breton. Il obtient son baccalauréat en 1933, puis intègre l'École normale supérieure, où il étudie la philosophie auprès de Merleau-Ponty. En 1937, il obtient la nationalité française et, à l'automne 1939, se trouve mobilisé. Deux ans et une drôle de guerre plus tard, il rejoint Londres et la Résistance.

Résistance

La suite ? Un combat pour la France libre digne, lui aussi, des grands écrans : débarqué en France en 1944 avec d'autres combattants, il est arrêté par les Allemands, torturé, puis déporté à Buchenwald, où il échappe à la pendaison en prenant l'identité d'un camarade prisonnier mort du typhus. Il rate une tentative d'évasion, est transféré à plusieurs reprises d'un camp à un autre et parvient finalement à s'échapper du train qui l'emmène à Bergen-Belsen. Le 8 mai 1945, il arrive à Paris.

Après la guerre, Stéphane Hessel passe le concours du quai d'Orsay et devient diplomate. Nommé au secrétariat général de la toute jeune Organisation des Nations unies, il participe aux côtés de René Cassin à la rédaction de la Charte universelle des droits de l'homme. Ce seront ensuite l'Afrique noire, l'Asie et une préoccupation constante pour les questions de solidarité internationale, avant que, à l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand, il soit nommé ambassadeur de France. Cette histoire, qui traverse les grandes dates de son époque, Stéphane Hessel la raconte en 1997 dans son autobiographie, Danse avec le siècle (Seuil).

Bannières

Il semblait donc, à l'horizon des années 2000, que le chapitre Hessel fût clos, à peu de choses près, et que le vénérable vieillard dût prendre une retraite méritée. C'était compter sans un petit livre gris, pas plus gros qu'une brochure, au titre en forme d'injonction. Par un phénomène curieux, conjonction d'un marketing réussi (le format, le prix, une disposition toute trouvée près des caisses des librairies) et d'une captation de l'air du temps (au moment où le livre paraissait, Mohamed Bouazizi s'immolait par le feu en Tunisie), Indignez-vous ! devient dès sa parution un véritable phénomène. Le livre est vendu à des millions d'exemplaires, traduit dans des dizaines de langues, et le mot "indigné" devient l'emblème de l'année 2011.

Ce succès, Stéphane Hessel en a toutefois payé le prix. D'abord, parce que, non sans raison, il semblait outré au regard du livre lui-même : quelques dizaines de pages prônant la non-violence et l'exigence d'un monde plus juste. Ensuite, en raison de la cause privilégiée par Hessel : la Palestine, ce qui lui a valu certaines volées de bois vert, comme les critiques véhémentes de Pierre-André Taguieff ou de Gilles-William Goldnadel. Il en aurait fallu davantage, cependant, pour déboulonner l'ancien ambassadeur. En décembre 2010, le titre du documentaire que lui consacrait le magazine Empreintes, sur France 5, était tiré de la fameuse phrase de Camus, "il faut imaginer Sisyphe heureux".

De fait, Hessel n'aurait sans doute pas renié l'idée d'une lutte toujours à recommencer et toujours neuve, capable, comme l'écrivait le philosophe, de " remplir un coeur d'homme ".

 

Quelques activités militantes de Stephane Hessel :

 

Stéphane Hessel fait partie des membres fondateurs de la Fondation Un monde par tous, créée en 1995 sous l'égide de la Fondation de France. Cette fondation promeut les objectifs de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et soutient des projets favorisant le dialogue entre les peuples et les actions de citoyenneté collective.

Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Il soutient, depuis sa création en 2001, le fonds associatif Non-Violence XXI. Il compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique en 2002, qu'il conçoit comme le lieu de l'engagement de l'intellectuel auprès du décideur.

Depuis 2007, Stéphane Hessel parraine également de l'ONG Bibliothèques sans frontières, qui œuvre pour l'accès au savoir et l'appui aux bibliothèques en France et à travers le monde.

Depuis 2011, Stéphane Hessel parraine l'association Reporters d'Espoirs, qui travaille avec les médias pour diffuser les initiatives porteuses de solutions dans l'écologie et la solidarité auprès du plus grand nombre.

Comme il en témoigne dans le film de Sophie Lechevalier et Thierry Neuville, il a rencontré le dalaï-lama avant que ce dernier ne se voit attribuer le prix Nobel de la paix. Le 15 août 2011 à Toulouse, il rencontra pour la seconde fois le dalaï-lama, présentant sa conférence sur le thème du « Bonheur » qui rassembla environ 10 000 personnes. Suite à cette rencontre, "Déclarons la paix ! Pour un progrès de l'esprit", une conversation avec le dalaï lama, est publié en 2012.

Initié par l'association Info Birmanie, un dialogue entre Aung San Suu Kyi et Stéphane Hessel a été enregistré en février 2011 par RFI, un événement qu'il attendait depuis 12 ans.

En 2012, il soutient publiquement le Chef Raoni dans son combat contre le barrage de Belo Monte.

 

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commentaires

C
I teach my math students that the “and” indicates where to place a decimal point.
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