Ces dérives entraînent plus de 18.000
morts chaque année en France
En France, la lenteur voire l’inertie de la justice à indemniser les victimes du médicament est notoire.
Rémunération d'experts.
Mise sous silence des effets secondaires de certains médicaments...
Dans son livre
"Omerta dans les labos pharmaceutiques", le médecin Bernard Dalbergue raconte les manipulations dont il a été témoin pour faire passer en force des médicaments. Il dénonce un système aux dérives abjectes, et parfois mortelles.
Les magouilles des industriels pour autoriser des médicaments
Protégé par des brevets, le médicament ne peut être commercialisé ni développé pour autre chose que les intérêts financiers de la firme qui le possède pour des années.
Toute autre utilisation jugée non rentable par l’industriel restera lettre morte faute de financement, quel que soit l’intérêt de santé publique.
Les industriels développent eux-mêmes les médicaments et peuvent facilement truquer les résultats, en exagérant l’efficacité tout en passant à la trappe les effets secondaires dangereux voire mortels. Les agences de contrôle du médicament peuvent être facilement abusées par des industriels tricheurs.
En effet, les résultats de dizaines de milliers de données des études cliniques d’un médicament peuvent être facilement orientés dans un sens favorable pour obtenir son autorisation, les aspects moins glorieux ignorés à la discrétion d’un industriel non éthique.
De grands médecins internationaux dits "leaders d’opinion" rémunérés par les industriels valident ce travail mais n’ont pas accès aux données sources protégées par le secret et ne l’obtiennent qu’exceptionnellement. Ils ne pourront pas rendre publiques des informations en défaveur du médicament sans l’autorisation de l’industriel et ne peuvent passer outre sans risquer de sévères poursuites en justice.
Ces leaders d’opinion valident et signent les publications préparées par les industriels qui les soumettent aux grandes revues médicales. Ils sont rémunérés et se voient en France attribués des avantages pour faire avancer leur carrière hospitalo-universitaire.
Des sommes astronomiques dépensées pour acheter des médecins
Il est facile de rémunérer les leaders d’opinion en échange d’activités contractuelles ! Ils n’ont aucun financement public pour mener à bien leurs travaux de recherche.
J’étais le responsable désigné par un laboratoire pour la validation finale et le paiement de toute somme en contrepartie d’un contrat passé avec ces leaders d’opinion. Étude clinique : 2500 euros par patient ; contrat de consultant : 25 à 30.000 euros par an pour quelques heures de travail dans l'année.
J’ai refusé de travailler avec l’un de ces consultants et un autre pour rémunérer une étude clinique alors qu’ils étaient respectivement dans le même temps experts de l’agence française du médicament (ANSM) et l’agence européenne (EMA) pour autoriser le Victrelis. Tout a été rendu public dans les journaux "Libération" et "le Monde" en février 2014.
L’ANSM et l'EMA désignent des experts médecins pour autoriser les médicaments. Ces experts sont parfois dans le même temps payés par l’industriel avant, pendant et après leur décision pour d’autres travaux uniquement justifiés par la lutte d’influence et sous une forme juridique de contrats permettant leur non diffusion publique.
En toute opacité, personne ne peut savoir qui sont ces experts, s’ils ont touché de l’argent du laboratoire et combien. Aux États-Unis, ces informations ont été rendues publiques depuis une dizaine d’années suite à de retentissants scandales sanitaires. En Europe, l’EMA a déjà été fragilisée par la révélation en avant de conflits d'intérêts.
Les effets secondaires passés sous silence par les labos
Les premières évaluations de l’EMA en vue d’une autorisation de commercialisation sont discutées avec les industriels et ceux-ci peuvent largement influer les décisions. Pour l’Europe, deux pays sont mandatés.
En cas de refus par l’un des deux, c’est l’autre qui l’emportera le plus souvent. Des sommes astronomiques sont dépensées chaque année par des lobbyeurs européens professionnels dans le domaine de la santé.
Une autorisation de commercialisation peut être donnée à la condition de surveiller certains paramètres jugés potentiellement dangereux pour les patients, tels des effets secondaires.
Ces plans de gestion des risques sont entièrement financés, pilotés, surveillés et les résultats fournis par les industriels eux-mêmes.
Je ne vais même pas commenter, on me jugerait partial...
Je vous laisse lire aussi :
de Claire Séverac
de Sylvie Simon
Sylvie Simon, toujours
et tant d'autres...
et puis aussi, les articles de ce blog :
Médicaments et effets secondaires l'avis du Naturopathe
Conférence Nationale de la Santé, Bernard Kouchner
Effets secondaires des médicaments : témoignages
Distilbène, la justice passe par là...
Dans la presse : Distilbène, Requip : effets secondaires
Malade ? Et si c'était le médicament ?
De la bonne santé des laboratoires pharmaceutiques
Le médicament, les laboratoires pharmaceutiques et nous...
En Inde, des tests médicaux sont pratiqués en secret...
Les maladies dégénératives en augmentation
Vers des expérimentations médicales humaines sans consentement !
Dans la presse : l'Affsaps de nouveau sur la sellette
Alerte : Le business de la santé et les vendeurs de maladies
80 % des médicaments sont inutiles
400 Médicaments reconnus dangereux : la liste
Grippe A/H1N1, les Naturopathes avaient raison !
Les réponses Naturopathiques au cancer
Médecine nucléaire et irradiations médicales l'avis du Naturopathie
Cancer du sein les risques du surdiagnostic
Les dangers de l'imagerie médicale
La Naturopathie et la femme enceinte, pour une grossesse naturelle
Pendant ce temps-là :
Philippe Labre, vétérinaire Bio interdit d'exercer
Le Dr Alain Braillon, le médecin qui dérange...
L'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle au chevet de la santé
Le Docteur Moulinier appelle à l'aide !
Le Docteur Moulinier entendu à Paris le 12 juin 2012
Le Docteur Moulinier ne baisse pas les bras !
URGENCE HOMEOPATHIE, tout comprendre en une vidéo !
Faites-vous partie d'une secte ?
Les Docteurs Delépine, Moulinier dénoncent l'industrie pharmaceutique