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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 22:28

Les infos du Naturo : Maladie de la vache folle les instances Françaises et Européennes envisagent le retour des farines animales.

A.carre sante blog HomeNaturoSouvenez-vous…


Quand quelques cerveaux malades ont imaginé donner des déchets de carcasses animales comme nourriture à des vaches…
Début des années 90 les vaches sont prises de tremblements, ne peuvent plus se tenir debout et meurent.
C’est embêtant mais personne ne s’affole. C’est surtout embêtant puisque ça commence à faire jaser… Dès 1984 (la maladie est identifiée pour la première fois en 1986)dès 1984 donc pourtant les vaches se sont mises à trembler et avec elles quelques humains aussi, des vaches qui tremblent ça peut arriver et des humains qui meurent ça arrive tout le temps, cette fois pourtant ça arrive plus souvent en Angleterre mais comme les pouvoirs publics sont là pour veiller sur le citoyen, ils décident souvent qu’il ne faut pas alarmer la population et, comme l’Angleterre n’échappe pas à la règle, elle ne communique pas sur ce qui se passe chez elle ni à ses concitoyens ni même aux instances Européennes. Alors les vaches continuent de trembler, de mourir et de servir de nourriture aux humains qui, à leur tour vont trembler, se coucher et mourir.
Les maladies sont comme nous : elles aiment voyager et l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) va voyager entre 1986 et les années 2000, infectant plus de 190 000 animaux, sans compter ceux qui n'auraient pas été diagnostiqués.
Ce n’est qu’en 1996 que les scientifiques médicaux font le lien avec la maladie dite de la vache folle et la possibilité de transmission à l’Homme dès que celui-ci s’alimentait d’une viande contaminée. Un nouveau nom entre dans l’inconcient collectif et, après l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), les populations apprennent, sidérées, ce qu’est la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
1996 l'année où la crise éclate et va déferler dans le grand public comme une vague, elle mêle à la fois des aspects éthiques, avec la prise de conscience des consommateurs de certaines pratiques courantes en élevage mais qu'ils ignoraient, comme l'utilisation des farines animales, et économiques du fait de la chute de consommation de viande bovine qui s’en suivit et du coût des différentes mesures adoptées.
Ces mesures sanitaires vont être à la mesure de l’épidémie : des cheptels entiers vont être abbatus, si un seul animal du troupeau est malade voire même si un troupeau voisin abrite un animal malade, les produits concernés vont être retirés du marché, la traçabilité va être mise en place et, évidemment, les farines animales vont être interdites. De cette époque date la notion de « Principe de Précaution » dans toute l’Union Européenne en matière de santé publique. Malgré cela, en 2008, 37 cas de bovins contaminés étaient encore signalés en Grande-Bretagne.
La fillière bovine a mis tout en œuvre pour restaurer la confiance du consommateur et a connu la crise économique la plus grave qu’elle ait jamais eu à traverser. Les tripiers, quant à eux, ne sont pas sortis indemnes de la crise puisque c’est un commerce qui a pratiquement disparu.
La maladie a fait à ce jour 204 victimes humaines avérées. D'autres cas humains pourraient néanmoins apparaître dans le futur car le temps d'incubation de la maladie peut être long et on n'en  connaît pas exactement la durée.


Les farines animales refond surface.
Aujourd’hui de nombreuses années plus tard l’épisode est clos.
Et d’aucun pensent qu’il est oublié.
Alors le Conseil national de l'alimentation (CNA) ressort de ses tiroirs la bonne vieille idée des farines animales et envisage, de nouveau, leur réintroduction en France.
Comme le CNA est une instance consultative sérieuse elle est étroitement liée aux ministères de l'Alimentation, de la Santé et de l'Economie. Et comme le CNA est décidemment très sérieux, il va rendre son avis définitif en septembre non sans s’être entouré de tous les intervenants possibles et très responsables dans ce dossier : médecins, représentants de consommateurs, éleveurs, pisciculteurs vont tous donner leur avis, participeront aussi à cette table ronde les industriels, allez savoir pourquoi...
Mais le CNA est, nous l’avons dit, une instance sérieuse et responsable, aussi il suggère une « autorisation des farines animales » limitée, dans un premier temps, « au secteur de l'aquaculture » et envisage ensuite, « dans un deuxième temps, et après un bilan bénéfices/risques, une extension éventuelle à l'alimentation des porcs et des volailles ». Notons en passant que ce fameux bilan bénéfices/risques caractérise la même trame de réflexion en ce qui concerne la mise sur le marché des médicaments, nous avons vu quels peuvent en être les résultats avec les récents scandales sanitaires comme celui du médiator®.
Pour le moment le CNA dans son ensemble se dit favorable à une  « levée de la mesure de police sanitaire » touchant les produits animaux transformés (PAT), composés de viande et d'os de mammifères pour nourrir porcs, volailles et poissons. Et, toujours, selon le CNA, « Les conditions sanitaires ayant conduit à l'interdiction des PAT dans l'alimentation des animaux destinées à la consommation humaine ne sont plus d'actualité » ! Sans doute serons-nous immunisés des prochaines maladies à venir… Qui sait ?
Mais l’Europe me direz-vous, Bruxelles ne peut laisser la France agir seule et exporter des viandes ou poissons élevés avec des farines issues de déchets et sous produits animaux ? L’Europe va réagir voire même mettre son véto.
Et bien Bruxelles a déjà réagi, vous ne saviez pas ?
En juillet 2010 il a été proposé par le parlement Européen de lever l'interdiction du recours à certaines farines animales pour l'alimentation des non ruminants comme les porcs, les volailles ou le poisson et de mettre fin à « l'abattage systématique » des animaux menacés lorsqu'un cas d'ESB est décelé.
Il semblerait donc que le principe de précaution va bien être mis en place pour…les multinationales de l’agro-alimentaire afin qu'elles ne subissent pas de crise économique et que le retour des farines animales se prépare déjà.
L’Union Européenne qui s’était vu reprocher son inertie lors de la crise de la vache folle est cette fois bien rapide !
Pour mémoire,
la gestion de la crise de la vache folle par l’Union Européenne :

Un certain nombre de critiques associent la politique de l'Union européenne à la crise de la vache folle. Elle a eu en effet tout au long de la crise un retard flagrant par rapport aux mesures prises par le Royaume-Uni puis la France. Il a fallu attendre six ans après l'interdiction des farines animales dans les aliments du bétail pour qu'elle interdise leurs exportations vers les autres États-membres. De même l'interdiction européenne de l'utilisation des matériaux à risque dans la chaîne alimentaire n'est intervenue qu'en 2000, après trois ans de procédure, et celle concernant la distribution des farines animales aux animaux d'élevage en 2001. Ce retard n’est pas seulement lié aux instances européennes, mais également au refus de certains États-membres qui ne se sentaient pas concernés par l’ESB que des mesures soient prises. La situation a changé avec a découverte de cas d’ESB en Allemagne et au Danemark en 2000, d’où la prise de mesures importantes à partir de cette date.

On reproche également à l'Europe son manque de sévérité devant une telle crise, qui s'observe à travers sa réglementation moins sévère que celle de certains pays membres, et ses dérogations comme celles concernant le retrait obligatoire de la colonne vertébrale après 30 mois au Royaume-Uni et au Portugal contre 12 mois ailleurs, alors que ces pays font partie des plus touchés par la maladie .

Un autre reproche qui est fait à l’Europe à l’époque est le peu d’importance qu’elle a alloué à la santé humaine. Jusqu’en 1994, seuls les ministres de l’agriculture ont débattu sur le sujet de l’agriculture. Il faut toutefois savoir qu’à l’époque l’Europe n’avait aucune véritable compétence en matière de santé humaine. Après la crise, le traité d’Amsterdam de 1999 attribuera de plus larges prérogatives à la Communauté en la matière. De plus, la notion de principe de précaution n’apparaissait pas dans les textes européens.

Là encore l’ESB a fait évoluer les choses, la Cour de de justice européenne reconnaissant la notion de principe de précaution lorsque la santé humaine était mise en jeu à partir de 1998. En fait, il a fallu attendre que des preuves attestent de la transmissibilité de la maladie à l’homme pour que la Commission prenne la situation un peu plus au sérieux. Avant 1996, des pressions sont faites sur les comités consultatifs pour qu’ils évitent tout alarmisme dans leurs conclusions, et la maladie a été négligée, comme peut en attester une note manuscrite de M. Legras, reproduisant les instructions données par le commissaire Ray Mac Sharry et rendue public par la presse, où figure la phrase « BSE : stop any meeting » (« ESB : stopper toutes les réunions »)

source : Wikipédia


Dormez en paix braves gens on veille sur vous !

 

Réagissez ici

 

Lire ici la décision de l'Agence de Sécurité Sanitaire

Novembre 2011 :

farines animales : il faudra attendre encore un peu...


 

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