Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Home Naturo-Naturopathe à Domicile
  • : PRENEZ VOTRE SANTE EN MAINS, NATURELLEMENT.Des conseils pour vous garder en bonne santé par la Naturopathie, la Géobiologie et la Bioénergie. Home Naturo, votre Naturopathe à Domicile.
  • Contact

Profil

  • Michel-HomeNaturopathe
  • Découvrez mes conseils de Naturopathe diplômé de l'École de Robert Masson et restez en bonne santé grâce aux techniques naturelles de santé comme l'aromathérapie parce que votre santé vous appartient. Consultations à domicile.
  • Découvrez mes conseils de Naturopathe diplômé de l'École de Robert Masson et restez en bonne santé grâce aux techniques naturelles de santé comme l'aromathérapie parce que votre santé vous appartient. Consultations à domicile.

A propos de la pub !

Mille excuses pour celles et ceux qui visitent mon blog, il y a des pub qui apparaissent....Je ne suis pas responsable de ces publications et ça me met même dans des situations désagréables quand je vois, par exemple, des annonces pour la calendrier vaccinal, des boissons énergisantes... !!!  Je vais essayer de remédier à ça pour que ces pubs n'apparaissent plus !!! Bonnes visites - tout de même - !  Prenez soin de vous. Michel.

Recherche

HomeNaturo, Votre Naturopathe

A.HomeNaturo OverblogNaturopathe diplomé du CENA. 

Consulations à votre domicile en Région Parisienne : Hauts de Seine, Val de Marne, Val d'Oise, Yvelines, Sarthe et Orne.

Réglage et plan alimentaire personnalisé - Gestion du Stress - Accompagnement des sportifs -

Accompagnement dans les magasins bio -

Ateliers & Conférences -

 

 

Archives

10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 09:55

Attention, alerte !


A.HomeNaturo Overblog

 

Vous utilisez des huiles

essentielles,

 ,

  • vous vous mettez des cataplasmes d'argile, 
  • vous pratiquez le yoga, la méditation, 
  • vous consultez des ostéopathes, naturopathes ou autres sophrologues, 
  • vous recherchez la nourriture et les produits bio, 
  • vous refusez de vous faire vacciner sans y réfléchir au moins à deux fois, 
  • vous êtes végétarien, ou encore vigilant en regard d'une certaine médecine allopathique eu égard aux scandales sanitaires de plus en plus nombreux ?

 

Vous faites donc

 

partie d'une secte !  

 

C'est, du moins, ce que tente de nous prouver la

commissions ministérielle de la Miviludes qui déclare la guerre aux médecines alternatives.

 

 

Voici l'intégralité de l'article paru dans le journal " Votre Santé "

cliquez sur le logo pour accéder à leur site.

logo-VOTRE-SANTE.jpg

L’actualité de la médecine officielle
et médecine naturelle depuis 1962

 

En ce moment, dans le silence des “grands” médias, une commission d'enquête parlementaire auditionne des acteurs concernés par le thème “dérives sectaires et santé”. Quatrième enquête touchant la question “sectaire”, un record ! la démarche entretient la psychose répandue par la Miviludes et les associations antisectes. Avec, puisqu'on aborde le secteur de la santé, l'appui du ministère éponyme et du Conseil de l'ordre des médecins. La commission est d'ailleurs composée de nombreux médecins. Jean-Luc Martin-Lagardette, journaliste spécialisé, adresse une lettre ouverte à cette instance. Il attire leur attention sur les risques de partialité et donc de perte de crédibilité qui entacherait leur travail s'ils ne s'ouvraient pas au débat contradictoire et au pluralisme des sources.

Lettre ouverte au président, aux vice-présidents et au rapporteur de la commission d´enquête "dérives sectaires et santé"

“Les avis différents et contraires sur cette question sensible, pour nombreux et diversifiés qu'ils soient, ont très rarement accès à l'expression publique. Diabolisés, voire censurés, ils se révèlent très difficiles à entendre quand ils sont enfin exprimés. Mais c'est le propre et la grandeur des démocraties que d'accueillir toutes opinions, si dérangeantes soient-elles, sur un sujet donné.

Cet avertissement est nécessaire car, à la lecture du texte suivant, certains d'entre vous risquent d'être choqués. J'en ai conscience. Aussi me suis-je efforcé d'établir mes interprétations sur des faits et des situations tous vérifiables.

Il ne s´agit nullement pour moi d´attaquer qui que ce soit, ni de critiquer la science ni la médecine, bien au contraire ! Mais j´ai voulu pointer l´abus qui est fait parfois de leur utilisation, que l´on pourrait résumer par "scientisme" et préservation indue des monopoles, au détriment des approches "différentes" (qu´il est légitime de vouloir mieux encadrer).

Nous assistons en fait à l'émergence d'un nouveau rapport au corps dans lequel le lien avec l'esprit est primordial et trop peu – ou maladroitement - exploré par les instances officielles. La naissance de ce paradigme mériterait d'être abordé avec rationalité et méthode, sans passion, et avec un esprit d'ouverture qui a trop souvent manqué jusqu'ici.

 


En fichiers joints, je vous adresse donc une préface et le sommaire d´un recueil d´articles parus (que j´ai écrits en tant que journaliste ou sur mon blog) depuis quelques années sur le thème des “dérives sectaires” en lien avec la santé. Montrant comment une politique discriminatoire est engagée en France contre les médecines douces, le naturel et la spiritualité, ces textes justifient l´intérêt que vous pourriez porter à me lire ou m´entendre sur ces questions, dans la perspective d´une gestion plus équilibrée et plus productive du dossier.” Voir le texte ci-dessous “La France, pays des Lumières et des droits de l’homme, mène une politique discriminatoire envers toute une série d’approches “différentes”, qu’elles soient spirituelles, thérapeutiques, écologiques ou éducatives. La France est un des rares pays, dans le monde occidental, à dépenser des dizaines de millions d’euros pour stigmatiser et tourmenter y compris militairement des groupes de prière ou de méditation, à dresser des listes de noires d’associations qualifiées de “sectes” pour l’occasion, à discriminer nombre d’approches naturelles (graines, plantes, huiles, naturopathie, etc.) au nom du savoir “scientifique”, à dénoncer des figures du développement personnel, à radier des médecins (dont aucun patient ne se plaint) pour cause de "charlatanisme" et ainsi de suite.

La très légitime vigilance à l’égard des risques sectaires cache souvent une politique, inspirée par quelques lobbies, qui fuit le débat contradictoire et va jusqu’à inventer des dangers pour justifier sa répression. Les “grands médias” cautionnent aveuglément ces abus si bien que le public n’a aucun moyen, si ce n’est internet ou l’édition, de s’informer en vérité.


Une guerre invisible

Une guerre invisible est menée dans notre pays, dans le silence et avec la complicité des “grands médias”, contre les voies spirituelles et thérapeutiques “différentes”, à l’encontre des besoins d’une majorité de Français aspirant à une médecine plus attentionnée et plus humaine. Prétextant qu’elles manipulent les esprits et vident les portefeuilles, qu’elles détournent les malades de la médecine conventionnelle, les instigateurs de cette campagne organisée administrativement et juridiquement n’hésitent pas à employer les grands moyens pour dénigrer, discréditer et briser ces démarches : calomnies, accusations sans preuve, condamnations sans débat, descentes de gendarmerie, etc.

Ce qui devient un "ordre sanitaire" peut mobiliser la force publique et même faire voter des lois spécifiques, comme la fameuse loi About-Picard qui reste inutilisée tant elle est inapplicable. Ou comme la loi sur la sévérisation des sanctions contre les réfractaires vaccinaux. Elle aussi restée sans effet.

Les mouvements “différents” sont qualifiés de “sectes” et leurs animateurs appelés “gourous”. Ils sont accusés d’infiltrer tout le corps social et de s’attaquer aux faibles pour les détrousser avec des techniques psychologiques tellement diaboliques que même le pouvoir ne veut pas discuter avec eux, de peur de se laisser hypnotiser…

La politique “antisecte” est menée par quelques organismes militants financés par l’argent public. Ilss se nomment principalement la Miviludes, l’Unadfi, le CCMM et le Gemppi, et n’ont aucune base populaire. Ils ont aussi des fidèles relais au Conseil de l’ordre des médecins et au ministère de la santé. Ils sont assurés que leur moindre rapport, le moindre communiqué qu’ils publient, sont repris les yeux fermés, dès qu’il s’agit de “dérives sectaires”, par les médias.



“Médecine douce = dérive sectaire et charlatanisme”

Ils ont réussi à faire croire au grand public qu’il est terriblement menacé par toutes ces approches “différentes”. L’exemple le plus frappant se trouve dans le domaine médical. Il suffit d’un mail adressé à un conseil de l’ordre des médecins pour obtenir la radiation d’un médecin, si l’on prend soin dans ce courrier de dénoncer des pratiques “sectaires”, ou simplement “non éprouvées par la science”.

Même si le médecin a plus de 40 ans de bons et loyaux services, même s’il a toujours bénéficié de l’estime de tous ses malades, même si aucun d’eux n’a jamais porté plainte contre lui, même si aucun décès ni le moindre dol n’a pu lui être reproché, s’il a le malheur d’utiliser, en plus de son arsenal classique, l’homéopathie ou, pire, la radiesthésie, il peut être dénoncé à tout moment et radié par le Conseil de l’ordre pour “charlatanisme”. Toutes les approches intuitives, qui accompagnent le savoir scientifique du praticien, sont désormais abusivement considérées comme charlatanesques.

Les exemples sont légions.

Loin de nier qu’il puisse exister des dérives dommageables au sein de certaines minorités, notre analyse est que le problème des “sectes” masque en fait une résistance face à l’émergence d’un nouveau paradigme. Il s’agit d’une guerre menée, sous prétexte de scientificité, par les défenseurs de certains monopoles (notamment celui de la santé) et les tenants du matérialisme (corps conçu seulement comme une mécanique sophistiquée), d’une part, et, d’autre part, des tenants d’une réalité plus sensible difficilement mesurable, d’un lien invisible (écologique ou spirituel) de chacun de nous avec le monde. Les premiers ont le pouvoir et la force. Et ils veulent empêcher les seconds d’avoir voix au chapitre. Ils attribuent des intentions frauduleuses à toute personne qui croit à une dimension sensible, vibratoire, énergétique, spirituelle à l’œuvre dans nos vies concrètes. Ils dénient aux professionnels, et notamment à ceux de la santé, le droit de tenir compte, grâce à leur intuition ou telle démarche traditionnelle ou innovante, de cette autre dimension. Avec un argument définitif : “Ce n’est pas vérifié scientifiquement !”


L’argument de l’a “médecine basée sur les preuves”

Le sommet de cette entreprise de négation de la dimension invisible et non mesurable est la dérive que connaît la notion d’Evidence Based Medecine (EBM), la médecine basée sur les preuves.

Comme l’explique très clairement Élie Azria, gynécologue obstétricien, dans un article intitulé "L’humain face à la standardisation du soin médical", paru sur laviedesidees.fr en juin 2012 : “À l’origine conçue pour éclairer les médecins dans leurs prises de décision, l’EBM est devenue, en Amérique du Nord comme ailleurs, une méthode de gestion des risques contribuant à la standardisation de la pratique médicale et à la déshumanisation de la relation entre soigné et soignant”.

Cette méthode a vu le jour à son départ, au début des années 1990, pour répondre à la difficulté de choisir les connaissances les plus pertinentes pour le soin d’un individu. Conçue par des épidémiologistes de l’université Mc Master dans l’Ontario, l’EBM “allait s’imposer auprès des soignants et prétendre au statut de nouveau standard de la pratique du soin.

Ses auteurs et promoteurs la définissaient comme "une façon rigoureuse, consciencieuse et judicieuse d’utiliser les preuves les plus récentes et de plus haut niveau pour les décisions concernant le soin d’un individu". Les soignants étaient progressivement conduits vers une médecine de plus en plus procédurale, à savoir une pratique du soin de plus en plus encadrée par des protocoles. Il s’agissait de répondre à une volonté explicite des autorités de tutelle et des organismes assureurs, publics ou privés, de rationaliser les pratiques médicales par le biais de leur standardisation”.

Pourtant, malgré les avancées considérables qu’a connues la recherche clinique, “l’incertitude du soignant devant son patient persiste et ne peut que persister. (…) En privilégiant, aux dépens du malade, la maladie, définie selon des critères nosographiques bien précis, on oublie toute la contingence, la complexité et la singularité que l’homme introduit par sa façon de vivre la maladie, de sa tolérance aux traitements, voire de ses préférences. C’est un malade vidé de son humanité et envisagé davantage selon son acception épidémiologique que comme un individu qui est ainsi soigné”.


Le lien corps/esprit

C’est pour réagir à la déshumanisation de la médecine, à ce “scientisme”, que sont apparues toutes ces formes différentes de traiter l’individu, le plus souvent dans sa globalité et en tenant mieux compte du lien corps/esprit (cf. la psychosomatique). C’est le domaine des médecines non conventionnelles, dites aussi médecines douces.

La plupart des médecins qui sont pourchassés par la puissance publique, à l’exception de quelques escrocs bien réels mais extrêmement minoritaires, sont des médecins que l’on vient voir parce que l’on fuit un corps médical déshumanisé qui considère nos corps comme des mécaniques, que l’on ressent trop proche des lobbies pharmaceutiques et trop impliqué dans des scandales sanitaires qui ont causé la mort de centaines de personnes.

On ne possède pas de chiffres concernant les victimes dues au charlatanisme. Les cas étant chaque fois fortement médiatisés, on peut penser qu’elles sont extrêmement rares. En tout cas, immensément moins nombreuses que celles occasionnées par le fonctionnement du système conventionnel : plus de 34 000 morts chaque année dues aux effets pervers des médicaments trop largement prescrits - et dont personne ne parle. À quoi il faut ajouter les maladies nosocomiales (plus de 4 200 morts par an) et les erreurs médicales (10 000 morts par an). Ces médecins-là, pour la plupart, dans les bras de qui meurent des dizaines de milliers de gens, continuent d’exercer sans être inquiétés. Alors qu’on radie un médecin homéopathe ou anthroposophe pour le seul “risque” (même pas un préjudice constaté) qu’il ferait courir à ses patients et alors que ce médecin soigne le plus souvent les patients qui n’ont pas eu de réponses satisfaisantes avec la médecine “normale”…
Pas étonnant que le public soit à la recherche de voies plus douces et plus respectueuses de leur sensibilité et de leurs besoins.


La peur du débat contradictoire

Pourtant, l’ordre sanitaire prétend que ces voies, qui se veulent pour la plupart complémentaires et non alternatives, détournent les patients des normes seules efficaces et occasionnent des “pertes de chance” d’être correctement soignés ! Comme nous l’avons entendu souvent tout au cours de notre parcours journalistique : on finit par avoir le sentiment que le pouvoir préfère des patients morts dans les normes et selon les protocoles que guéris par des voies non validées par la science…

On laisse tranquilles les médecins qui ont prescrit le Médiator, qui a causé des centaines de morts, et on radie des médecins qui “risqueraient” de nuire à leurs patients parce qu’ils utilisent, en plus des techniques conventionnelles, des méthodes intuitives, alors qu’ils n’ont causé aucun dégât en des dizaines d’années d’exercice !

Ce “système”, qui n’affronte jamais le débat contradictoire, finit par ressembler à une normalisation, à une “pensée unique”, qui veut diriger nos vies et commander la façon dont nous devons gérer notre santé et plus généralement notre existence.

La “science”, au risque d’apparaître comme “scientisme”, ne doit pas devenir une religion à laquelle il faudrait sacrifier des “hérétiques”. La “science” ne sait pas tout. Elle ignore si ce monde, et en particulier l’homme, a un sens. Elle est incapable de prouver aussi bien l’existence que l’inexistence de Dieu. L’existence ou l’inexistence de l’âme. Tous ces guérisseurs, ces “mages”, ces shamans, ces inspirés contre lesquels elle morigène ne sont pas forcément malveillants. Certes, il faut rester vigilant. Mais il est dangereux et injuste de stigmatiser tous ceux qui empruntent des chemins de la connaissance non encore balisés.


La particularité absolue de chaque individu

Car au fond, ce qui est ici en jeu, c’est la particularité absolue de chaque individu, son prix infini. Aucune feuille ne ressemble exactement à une autre. Aucun individu ne peut ni ne doit être soigné comme s’il était interchangeable avec un autre. Chacun mérite qu’on prenne le temps de le connaître, de le comprendre pour adapter les réponses à ses maux. Les protocoles sont utiles comme guides, non comme règles absolues hors desquelles tout est crime. Nous ne cherchons pas à dénigrer ni même critiquer ces instances. Nous voulons alerter l’opinion sur ces dérives que tous les gouvernements, de droite comme de gauche, ont entretenue dans l’ignorance de la population, les médias ne faisant pas leur travail, ce qui est facile à prouver.

Nous souhaitons que cette question des “sectes”, des “dérives sectaires” et du “charlatanisme”, soit revue dans un climat plus apaisé, avec beaucoup moins de sensationnel, d’émotionnel et de procès d’intention ; avec beaucoup plus de factuel, de rationnel, de méthode et d’échanges contradictoires.

Car une des constantes majeures de la politique menée par les pouvoirs publics et leurs alliés a été (jusqu’à ce jour) le refus obstiné d’écouter toutes les sources pertinentes, d’organiser des débats contradictoires, où le cœur des discussions serait les faits eux-mêmes et non les rumeurs, calomnies et fantasmes habituellement véhiculés : “La liberté d´opinion est une farce si l´information sur les faits n´est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l´objet du débat” (La Crise de la culture (1968), Vérité et politique, Hannah Arendt).

Nous approuvons l’existence en France d’une politique de vigilance à l’égard des possibles charlatans de tous bords, mais cette politique doit être scientifiquement fondée, rationnelle, démocratiquement juste, transparente, contradictoire, contestable (on doit pouvoir lui demander des comptes) et surtout dépourvue de conflit d’intérêt.

Des exemples à l’étranger (Québec, Suisse, Grande-Bretagne…) montre que cela est possible de façon apaisée, constructive, dans le respect des droits de chacun.
Rien que cela ferait de la France à nouveau une championne des droits de l’homme.”


Source : Jean-Luc Martin-Lagardette
06 02 2013

 

 

Pour Sciences & Avenir, l’ouverture d’esprit est un «risque de dérive sectaire»

1/11/2012

 

C’est du moins ce que semble penser Olivier Hertel, journaliste « scientifique » à Science & Avenir de novembre 2012. Il y présente son enquête, intitulée, en couverture du magazine, « Les sectes entrent à l’hôpital ». Et dans le corps du texte, il prétend apporter « les preuves des risques de dérives sectaires » causées par la présence de « médecines parallèles à l’hôpital ».

 

Le lecteur aura beau chercher : nulle trace de la moindre « secte » mais des méthodes thérapeutiques complémentaires, innovantes ou traditionnelles, mais « non validées scientifiquement ». C’est cela que le journaliste « scientifique » nomme « secte ».

 

Le terme de « secte », pourtant, n’a aucune valeur juridique ni même scientifique, du moins dans le sens dans lequel il emploie ce mot, c’est-à-dire mouvement coercitif à visée mafieuse.

 

O. Hertel n’apporte pas des « preuves » de dérives sectaires, mais des « preuves des risques de dérives sectaires ». La nuance semble faible mais elle est capitale. En effet, elle permet à tous les adversaires des médecines non conventionnelles d’agiter le drapeau rouge pour effrayer le bon peuple et favoriser des mesures de répression sans avoir besoin de s’appuyer sur des faits avérés, ni encore moins de réels dommages. Non, il suffit de dire qu’il y a des « risques » pour être entendu.

 


Le journaliste "scientifique" qui a fait l´enquête.

Bien sûr, on ne peut nier l’existence de dérives entraînant des pertes de chance pour les malades ou des dégâts réels dans ces pratiques. Mais elles sont exceptionnelles : quelques affaires par an. En comparaison, les dégâts causés, eux, chaque année ! par la médecine « officielle », par l’usage des médicaments « normaux » (et normés !) et par les pratiques médicales iatrogènes, s’élèvent à plus de 34 000 morts ! Ajoutons à cela les effets délétères de l’abus des prescriptions d´antidépresseurs et autres psychotropes...

 

Mais, dans cette affaire, il y a deux poids, deux mesures. Si vous êtes médecin de médecine « officielle » et que vos malades meurent dans vos bras, vous avez la bénédiction des autorités. Les 145 000 morts par le cancer chaque année sont désormais un chiffre statistique qui ne fait pas scandale.

 

En revanche, si vous pratiquez une médecine douce non validée par les autorités, vous risquez la radiation et l’opprobre national, même si aucun malade ne s’est plaint ! Normal, vous rentrez dans la catégorie des « risques » dits sectaires…

 

Combler les manques de la médecine classique

 

Le journaliste de Sciences (!) & Avenir prétend démasquer les « sectes » s’infiltrant dans les hôpitaux et les institutions médicales : reiki, réflexologie plantaire, méthode Louise Bourbeau, sophrologie, traitement Burzinski, compléments alimentaires à base d’algue, fasciathérapie, médecine chamanique, etc.

 

Si des hôpitaux accueillent, très parcimonieusement d’ailleurs, ces médecines douces, ce n’est pas parce qu’ils sont « infiltrés » par des « sectes », comme veut le faire croire Sciences (!) & Avenir. Ils le font en connaissance de cause et parce qu’il faut bien apporter des réponses aux douloureux manques de la médecine classique. Ils le font avec responsabilité et parce qu’ils ont l’esprit ouvert.

 

Il vrai que les autorités ont longtemps failli en laissant s’épanouir cette multitude d’approches sans les encadrer un minimum. Aujourd’hui, et la presse avec elles, elles surréagissent, les accusant d’être des « sectes » pour justifier leur répression voire leur interdiction.

 

Mieux vaudrait, comme le propose d’ailleurs le Centre d´analyse stratégique (CAS) dans sa récente note sur « Quelle réponse des pouvoirs publics à l’engouement pour les médecines non conventionnelles ? »,  créer un label pour ces approches nouvelles.

 

Le CAS comme la Miviludes sont rattachés aux services du premier ministre. Le premier n’est qu’un organe consultatif, la seconde milite dans toutes les administrations et dans les enceintes parlementaires pour diffuser sa vision des choses. Vu la psychose anti-secte entretenue en France depuis des lustres, nul doute que c’est la vision « dure » de la Miviludes qui l’emportera…


Jean-Luc Martin-Lagardette Visiter le blog : b ok mod ident

 

Pétition à signer à propos de laquelle un Docteur en Pharmacie a laissé ce commentaire :

" à signer tout le monde, ça y est, on y est : impossible d'avoir certaines souches chez Boiron : elles ont été interdites ! Par exemple le Ginkgo Biloba qui est pourtant fabuleux !!! Faut se bouger là ! allez, on signe et on partage !!! "

signez en suivant ce lien :
Soins et thérapies naturelles en danger ! 21/01/2013

 

Lire aussi :

Sur les soins de santé alternatifs

Soins et thérapies naturelles en danger !

Les méthodes naturelles dans le soins aux animaux

Les maladies dégénératives

Cancer du sein les risques du surdiagnostic

Malade ? Et si c'était le médicament ?


Sur la médecine allopatique

Le Dr Alain Braillon, le médecin qui dérange...

400 Médicaments reconnus dangereux : la liste

80 % des médicaments sont inutiles

L'élevage accro aux antibiotiques

Le médicament, les laboratoires pharmaceutiques et nous...

De la bonne santé des laboratoires pharmaceutiques


Sur les décisions et positions gouvernementales

Le club des parlementaires au service de la santé...

OMS et Industrie Nucléaire d'étranges liens

Vers des expérimentations médicales humaines sans consentement !

BISPHENOL A une interdiction tardive

Le Docteur Moulinier ne baisse pas les bras !

Cancer d'un agriculteur, l'état va devoir indemniser...

L'évaluation des pesticides : les lacunes réglementaires

Suicides des paysans, disparitions des fermes pour qui, pourquoi ?

Les Epandages aériens sont facilités en France

Dans la presse : l'Affsaps de nouveau sur la sellette

Farines animales : il faudra attendre encore un peu...

Tchernobyl et la France : une justice sans nuage...pour les responsables

En Corse les cancers de la Thyroïde sont bien liés à Tchernobyl


Sur l'environnement

Les semences et la biodiversité en danger !

Quels enjeux pour quel monde ?

Le nucléaire en France...

OGM : Le Professeur Séralini accuse l'UE de faute grave.

OGM : le premier procès en France

Les OGM ce qu'en dit la firme Nestlé, What Else ?

Le téléphone portable classé : maladie professionnelle

Les méfaits de l'industrie Agro-Alimentaire

Pétition Non au Gaz de Schiste !


et aussi :

Lettre ouverte d'un Naturopathe

 

Et d'autres....

 

 

 

A.ACCUEIL Blog HomeNaturo

34x34-facebook----homenaturo

Partager cet article
Repost0

commentaires