Les petits bonheurs de la vie remplissent nos existences,
comme les gouttes d'eau l'Océan.
Il ne faut pas les refuser,
il ne faut pas les attendre.
Les petits bonheurs il faut les créer et les apprécier.
"Si j'avais su que je l'aimais autant,
je l'aurais aimé encore davantage."
Frédéric Dard
Ce témoignage de vie
partagé à l'occasion de la Chandeleur...
Préparer des crêpes pour toute la famille, ça prend l'après-midi, mais comme on est nombreux, on passe un bon moment.
Je suis assez fière de mes filles, oui ! Elles ont perdu leur papa d'une crise cardiaque, mon aînée avait 19 ans, la dernière 11 ans, moi j'avais 40 ans et pas de travail ! Enfin, on s'en est sorti, Il n'y a que ma fille aînée qui a arrêté de travailler pour élever sa fille et qui vient de divorcer qui est dans la galère (j'espère que ça va s'arranger), la seconde c'est celle qui travaille dans l'éducation à l'environnement, la 3ème est professeur des écoles en Guyanne à Kourou (elle a 3 enfants de 12, 7 et bientôt 3 ans, 2 filles et un garçon), et la dernière est prof de français.
Nous sommes une famille soudée et solidaire, les épreuves ça rend humble et ça permet de comprendre bien des choses et d'éviter de juger. Ca permet de comprendre que la vie peut basculer du jour au lendemain et malgré les petits problèmes de tous les jours, quand ça arrive, on s'aperçoit qu'hier c'était le bonheur.
Alors, maintenant, chaque jour je trouve un petit bonheur qui illumine ma journée, ma grande fille qui vient prendre un café après avoir conduit sa fille au collège, les oiseaux qui viennent manger les graines qu'on a suspendu sur un portant devant la fenêtre de la cuisine, les mésanges tapent au carreau quand il n'y a plus rien, c'est trop beau, et les petits écureuils qui jouent dans la lumière du soleil levant en sautant de branche en branche et qui viennent dénicher les noix et noisettes que mon compagnon à mis dans une petite boîte à leur intention.
C'est pourquoi je suis révoltée quand je vois la misère grandir, les SDF toujours plus nombreux, des familles, des femmes, ça me fend le coeur et ça peut toucher tout un chacun. Jamais je ne me couche le soir sans penser à ces gens qui souffrent de froid et de solitude, comment font-ils pour vivre ?
Mais dans toutes les familles il y a un jour ou l'autre la perte d'un être cher, une maladie qui arrive, alors, il faut profiter de chaque instant, c'est ce que j'essaie de faire.
Voilà, Michel, la vie peut être belle malgré les épreuves qu'elle nous réserve, personne n'est épargné, alors profitons-en intelligemment , joyeusement sans se prendre trop au sérieux mais en faisant ce que l'on fait avec sérieux.
Et vive la période des crêpes !
Un Grand MERCI à Claudine de m'avoir autorisé à partager avec vous ces très belles lignes...de vie !
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