Questions sur la santé et les institutions
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Quand la santé a mal à la société
Si la Naturopathie fait le lien entre les comportements humains, le bien-être et/ou les pathologies, la pratique naturopathique doit aussi être un lien entre les différents acteurs, militants, collectifs et associations qui oeuvrent pour le maintien, le respect et le choix en matière de santé collective, vers une meilleure qualité environnementale et dans la protection animale.
Un Institut nous interpelle tout particulièrement :
Le droit de se soigner autrement
Chacun des articles de ce blog, chacune de ces pages n'ont qu'un seul but : évoquer la santé, préserver la santé.
Seulement voilà, ça peut sembler difficile voire impossible.
Seulement voilà, c'est prendre en compte tant de paramètres que la liste en paraît parfois trop longue, trop lourde, jamais exaustive.
Seulement voilà je ne suis qu'un Naturopathe, je ne suis pas médecin, je ne suis pas membre de l'Affsaps, de l'Oms, chercheur à l'Inra, que sais-je encore, je suis Naturopathe autant dire pour beaucoup un farfelu, un passéïste, un rétrograde voire même un charlatan ou pire encore le gourou d'une secte !
Pourtant, ce parcours de santé est tellement important qu'il vaut bien que l'on s'y attarde un peu, que l'on y prenne quelques peines.
Au moment de la naissance, la Nature, Dieu, les fées, le hasard, la génétique, appelez-ça comme vous voudrez, ont offert, à la plupart d'entre nous, un cadeau incroyable en même temps que la vie : la Santé !
Cette santé que nous nous souhaitons bonne une seule fois par an, comme si nous ne prenions véritablement conscience de sa valeur qu'à l'aube d'une nouvelle année...et durant les 364 jours restant ce bien si précieux, ce merveilleux cadeau est oublié, rejeté dans un coin de la mémoire.
Alors que préserver sa santé devrait être un réflexe quotidien, une attention à soi journalière, une façon d'être jour après jour. Et un apprentissage à commencer dès le plus jeune âge, apprentissage que tout Naturopathe souhaiterait voir mis en place.
Sans les comités, sans les associations de malades et les collectifs de professionnels de santé ou sans l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle , les pratiques de thérapies naturelles seraient vite sujettes à une véritable chasse aux sorcières.
Ainsi, les fleurs de Bach par exemple, figurent dans les fichiers antisectes gouvernementaux, lesquels les condamnent parce que celles-ci peuvent être prônées par des groupes se réclamant du Nouvel Age !
Un autre exemple, le Millepertuis merveilleuse plante qui concurrence très efficacement les antidépresseurs chimiques, a échappé de justesse à un souhait du Ministère de la Santé, qui, en 2002, entendait le retirer du marché au motif qu'il pouvait nuire à l'efficacité d'un antiviral...de synthèse.
Combien de chercheurs, de médecins pratiquent aujourd'hui à l'étranger faute de ne plus pouvoir exercer leur profession en France. Et n'allez pas croire que ces professionnels de la santé étaient de dangereux charlatans pouvant porter atteinte aux malades, la vérité est ailleurs.
Car enfin, comment croire que le Ministère de la Santé agisse de façon aussi radicale envers des chercheurs et des médecins et que, dans le même temps, il soit tellement lent à réagir face à des médicaments aussi dangereux que le Médiator ou des pratiques plus que condamnables comme le sang contaminé ou, récemment, les prothèses mammaires défectueuses ?
La position officielle des autorités face aux médecines naturelles est clairement hostile. Un rapport de 2010 des « Miviludes* », une mission ministérielle du gouvernement français créée pour surveiller les sectes, classe sans distinction, l’ensemble des méthodes thérapeutiques non conventionnelles dans la catégorie des dérives sectaires. (*Mission Interministérielle de VIgilance et de lutte contre les Dérives Sectaires)
Ce seul anathème prononcé contre le secteur tient lieu d’argumentation.
Résultat :
Faire reconnaître une thérapie non conventionnelle relève de la gageure même lorsqu’elle est portée par des médecins reconnus ou que leur efficacité est prouvée par des études publiées dans les revues médicales internationales.
Pourquoi donc une telle hostilité me direz-vous, si ce n'est dans l'intérêt du malade ?
La vérité c’est que nos systèmes de santé d’après guerre ont été conçu pour satisfaire l’idéal du « tout médicament ».
« La raison n’a plus cours, seuls les médicaments chimiques sont la réponse à tout problème, grave ou pas. » comme l’observe Sylvie Simon.
En outre, les intérêts économiques en jeu sont tellement importants (grands laboratoires, administrations, mutuelles... etc.) qu’il est très difficile de faire bouger les choses, alors qu’il y a urgence ! Les secteurs de la santé ressemblent aujourd'hui à des spirales qui n'en finissent pas de tourner et, comme le soulignait le Sénateur Edward Kennedy, :
" nous avons besoin d'études de la FDA* pour protéger la santé des citoyens et non celle de l'industrie pharmaceutique " The Observer, 19.12.2004 (*Food and Drug Administration aux Etats-Unis, l'équivalent de notre Affssaps national) il est bien évident que ces propos s'appliquent aussi pour la Frane.
Car c'est bien de cela dont il s'agit et
" S'il n'y avait que de vrais malades à soigner, la médecine serait en situation économiquement difficile. Il faut donc convaincre l'ensemble de la population qu'elle est potentiellement malade et vendre des médicaments à ceux qui n'en ont pas besoin." a déclaré le Pr. Didier Sicard, chef de service de l'Hôpital Cochin à Paris et Président du Comité National d'Ethique.
La médecine est entrée dans la société de consommation, le médicament est devenu un produit de consommation voilà bien pourquoi
" La meilleure façon de faire consommer de la médecine est de nourrir la légende du corps fragile et de ses agresseurs surpuissants. " nous prévient le Pr. Jean Paul Escande.
Mais alors pourquoi accepter de telles dérives :
Plusieurs raisons à cela :
- les raisons culturelles d'abord, dès le XVIIIèm, le siècle des Lumières, notre société occidentale stigmatise toutes formes de croyances, y compris les croyances populaires en matière de santé, pour se consacrer quasi exclusivement à la seule croyance qui émerge alors : la Science.
Malgré cet engouement, certain déjà s'en inquiète, ainsi le Dr. Benjamin Rush, médecin de George Washington et signataire de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis, prévient :
" A moins que nous n'incluions la liberté thérapeutique dans notre Constitution, la médecine installera un jour une dictature que nous sommes incapables de concevoir pour le moment. ", nous sommes alors en 1776 !
Quand le législateur intervient dans l’intimité des citoyens
Le législateur a pour vocation la protection des libertés et le respect du droit, son rôle est déterminant dans la bonne marche d’une démocratie et la protection du citoyen passe aussi par la vigilance de commissions gouvernementales, comme le Miviludes.
Pour autant ce n’est pas parce qu’un dogme, une pratique, une plante ou une thérapie est recommandée par une secte qu’elle est forcément nocive, néfaste ou dangereuse. De nombreuses thérapies médicales, comme la plupart des grands courants religieux, pratiquent et conseillent le jeûne, à leur suite une multitude de sectes prônent le jeûne cela fait-il de la diète un acte illicite ? Il apparaît donc important de conserver son sens critique tout en prenant connaissance des mises en garde gouvernementales.
Les citoyens respectent les lois, même celles qui s’étendent aux domaines les plus intimes : accouchements à domicile, vaccinations des enfants, choix d’une thérapie de santé, euthanasie, autant de domaines où la législation prime sur la liberté individuelle.
Un régime démocratique ne devrait pourtant édicter ses lois que dans l’intérêt de la population entière et respecter les libertés individuelles, dès lors qu’elles ne portent pas atteinte à la communauté. Et en quoi un accouchement à domicile, le refus de faire vacciner son enfant contre le tétanos, par exemple, qui n’est pas transmissible, le choix de telle ou telle thérapie, le choix de l’aide active à mourir peuvent-il mettre en péril la communauté ?
S’il est normal et même souhaitable, que le législateur et avec lui des conseils d’éthique communiquent et se penchent sur ces sujets, il est regrettable, en revanche, que des obligations ou des interdictions législatives soient inscrites au code, pour ce qui concerne les choix intimes qui n’interférent en rien sur les libertés collectives ou la sécurité de tous, d’autant que, dans le même temps, l’information, dont devrait bénéficier chaque citoyen, est bien souvent tronquée ou parcellaire.
En matière médicale et dans le respect des libertés individuelles,
il temps de changer de modèle.
D’une médecine anti-maladie nous devons passer à une médecine de la prévention et de la santé. Ce passage ne pourra se faire que par l’éducation et l’information de chacun.
Il faut donc se mobiliser.
Et pourquoi pas entrer en résistance face aux dogmes établis et proposer des solutions pour changer notre système.
La Naturopathie, comme la Phytothérapie, l’Homéopathie, la Réflexologie ou encore l’Aromathérapie et avec elles toutes les thérapies naturelles et sérieuses tendent toutes vers ces solutions alternatives, en dehors, des circuits officiels balisés par les grands groupes de l’industrie pharmaceutique et agro-alimentaire.
Puisque la recherche médicale
" ne nous sauvera que si elle retrouve sa vocation originelle, loin des intérêts économiques, plus près de la sagesse d'Hippocrate et de sa règle première : Pimum non nocere...: D'abord, ne pas nuire ! "
comme le souhaite le Professeur Luc Montagnier (Prix Nobel de médecine).
Seule une mobilisation massive, organisée et constructive dans un esprit très volontaire mais aussi de dialogue, convaincra nos responsables politiques de faire évoluer notre système de santé.
C’est là tout l’enjeu de l’engagement de l’IPSN.
Le droit de se soigner autrement
Répondre à une ambition audacieuse : le bien commun à partager.
Il s’agit en effet de militer pour permettre à tous et à chacun un libre accès à une médecine naturelle sérieuse comme complément et/ou comme alternative à la médecine conventionnelle. Un mouvement de fond irréversible est en train de voir le jour. Il exprime l’attente de la communauté des patients/consommateurs qui cherchent à récupérer une partie du pouvoir détenu par la sphère médicale des spécialistes et des laboratoires pharmaceutiques. Un droit de savoir, de comprendre et de choisir est en train d’émerger.
De même, en permanente évolution et appuyée sur une recherche scientifique rigoureuse, la médecine naturelle offre aussi, et c’est essentiel, des clés nouvelles pour prévenir ou soigner les pathologies. Si la médecine conventionnelle reste irremplaçable dans beaucoup de cas, parfois elle est impuissante à régler certains maux alors que la médecine naturelle peut apporter des solutions à la fois innovantes ou s’appuyant sur des observations anciennes et éprouvées. Ces possibilités doivent être ouvertes aux citoyens qui ont le droit d’en être informés. L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle souhaite explorer ses domaines avec une grande rigueur intellectuelle et une conscience éthique.
Le secteur de la médecine naturelle couvre des réalités très diverses : entre les dérives sectaires ou idéologiques, les amateurs, les « charlatans », il est bien difficile à la discipline, respectueuse de l’éthique, d’acquérir ses lettres de noblesses ; surtout lorsque l’on considère l’importance des intérêts financiers en jeu dans le secteur de la santé.
C’est pourquoi, l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN), soucieux de garantir le sérieux de ses analyses et prises de position, s’entoure d’un Comité d’éthique qui rassemble des personnalités d’horizons divers et complémentaires dont l’expertise et les travaux sont reconnus : tels que des médecins, des médecins homéopathes, des biochimistes, mais aussi d'un directeur de laboratoire de compléments alimentaires, d'un chercheur à l'INSERM, d'un éthnobotaniste, de Naturopathes, de phytothérapeutes, sophrologues ou Herboristes. En outre sont régulièrement invités pour participer à des colloques ou des conférences organisés par l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle des personnalités illustres du monde médical tels que : les Docteur Thierry Janssen, Bérengère Arnal, P. Cusuvano, P. Antoine, et A. Van Stappen ou encore les Professeur V. Castronovo, J.-F. Narbonne et le Professeur Henri Joyeux, Chirurgien-Cancérologue, nutritionniste et chercheur.
Visitez le site de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle ici
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